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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 avril 2010
Un de mes films préférés. Le sujet de la crise d'inspiration est assez masturbatoire mais Dupontel le traite à merveille. Moins hilarant que Bernie mais beaucoup plus artistique. La créatino artistique comme mission divine. L'artiste comme un martyr.
l engoisse de la page blanche qu albert a du connaitre lui a inspiré cette farce moderne !albert nous raconte toujours des histoires originales avec un tratement au vitriol!comme toujours son cinema divise et c est ca que j aime chez lui! cet anti hero burlesque pret a toutes les atrocités pour créer n en est pas moins simpathique et touchant!albert est dingue mais plus mature!
Encore un film déjanté signé Dupontel. Le cinéaste a un style bien à lui que l'on aime ou pas. Quand on adhère à son univers, chacun de ses films est une découverte jubilatoire. "Le créateur n'échappe pas à la règle" : interprétation dynamique, histoire déjantée et mise en scène remplie de trouvailles.
Histoire loufoque d’un auteur en proie à l’angoisse de la panne d’inspiration. Mordant, drôle, un brin satirique sur le monde du théâtre. Dupontel est excellent comme d’habitude. J’ai bien aimé.
« Oh ! Le beau cas ! » dirait un « psy » en écoutant ce patient. Car s‘il est vrai que tout créateur, tout artiste est un névrosé-égocentrique-misanthrope-mythomane-psychotique-maniaco-dépressif (liste non exhaustive…), Darius (avec un « D » comme « Dupontel »…) ne fait pas exception. En une fable tendrement féroce et méchamment drôle, où se mêlent fort habilement comique de caractère et drame caustique, Albert Dupontel nous plonge dans les arcanes de la création, dans l’univers halluciné, délirant et autophage de l’écrivain sur les bords de l‘abîme métaphysique. Comme à son habitude, et pour notre plus grand plaisir, Dupontel « flingue » tout ce qui bouge (au propre comme au figuré !) : la satire du microcosme théâtral est impitoyable, de la jeune actrice à la mode du moment au metteur en scène béat d’admiration pour le génie qu’il ne comprend pas, en passant par l’accessoiriste maniaque. Personne ne sera épargné. Les seconds rôles sont tous impeccablement interprétés et l’on suit avec délectation cette cruelle chronique de la vie d’un artiste dont la folie va crescendo. On rit beaucoup, même si Dupontel nous fait sentir à plusieurs reprises que la réalité est toute proche et qu’il connaît les sujets qui gênent (la misanthropie, la fascination pour la folie et la mort…). Quant aux thèmes abordés, ils donnent le tournis car ils épuisent presque la problématique de l’acte créateur. De la phobie de la page blanche aux affres de la création (tuer soi-même ou les autres pour donner naissance), du vide/vertige/vestige spirituel à la tentation narcissique, tout y est. Dupontel maîtrise sur le bout des doigts l’écriture de son sujet, car, précisément, son sujet est l’écriture. Oui, décidément, c’est difficile d’être un dieu… http://autopsie-du-monde.over-blog.com/article-le-createur-d-albert-dupontel-critique--38742430.html
Ce film m'a introduit dans l'univers de Dupontel, et je dois avoué que j'en suis très heureux. J'ai apprécié le scénar, Radius déjanté, les critiques multiples. Seul bémol, j'ai trouvé le film longué vers la fin à force de biip les gens. Mais le final rattrape tous !
Le sens de l'imagerie de Dupontel est simplement grisant, et même si c'est Terry Jones qu'il invite en guest pour jouer le rôle de dieu, c'est l'influence de Terry Guilliam qui se fait sentir aussi bien dans le visuel que dans l'écriture et les thèmes abordés ainsi que le ton général de l'œuvre (on pense beaucoup à "Brazil"). "Le créateur" c'est une idée de mise en scène cohérente par plan, c'est la folie de son réalisateur poussée à son paroxysme (je parle bien de folie, puisque ce film se relève moins trash et borderline que "Bernie"), c'est une histoire puissamment évocatrice où souffle un vent d'audace et de génie de tous les instants, c'est un propos que le réalisateur tient de bout en bout sans jamais dévier une seule seconde de sa trajectoire (gros problème de son dernier film "Enfermés dehors"). Enfin bref c'est pas un chef d'œuvre au lyrisme glauque et barré dans la veine de "Bernie", mais ça reste une putain de comédie comme on en voit une tous les dix ans dans notre pays.
Dupontel part dans tout les sens et il est parfois difficile de le suivre, mais au final on s'éclate bien et quand on rentre dans l'histoire on à la sensation de voir quelque-chose de différent. Et dans le paysage du cinéma français autant en profiter. Un grand acteur, mais aussi un bon réalisateur.
Fan de Dupontel, Le Créateur m'apparait comme son meilleur film. Esthétisant, orginal et ultra-créatif, c'est d'une maitrise de la mise en scène bluffante. Ensuite, l'histoire est une excellente fable cruelle et ironique , où la bêtise humaine est observé jusqu'à son explosion au grand jour, où les égos pathétiques se mesurent les uns aux autres, où aucun personnage ne respecte sa mission, et où même Dieu est dégouté de sa création (Terry Jones hilarant). Bref pour moi une pur bijou ironique et noir comme Dupontel est le seul à pouvoir en faire en France
Une grosse déception : étant fan de Dupontel et de son humour particulier je ne suis malheureusement pas du tout rentré dans ce film totalement déjanté. Malgré une critique acerbe du monde de la création et quelques scènes certes humoristiques, le film peine à décoller et l'ennui se fait ressentir rapidement. On est loin d'un Bernie ou d'un Enfermés dehors selon moi bien plus réussis. Dommage.
Un excellent Albert Dupontel, peut-être pas aussi bien que Bernie mais qui reste un grand moment a passer, Dupontel est un réalisateur de génie, qui innove toujours beaucoup dans la mise en scène, on retrouve bien dans "Le Créateur", hommage vibrant a "Barton Fink" des frères Coen, sa touche personnelle, tout cela au rythme d'un scenario parfaitement réussi ! Les acteurs sont géniaux, tout les habitués (ou plutôt futurs habitués, nous n'en sommes qu'au deuxieme long-métrage du cinéaste !), Nicolas Marié, Philippe Unchan, Claude Perron ... Un film génial !