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Roub E.
952 abonnés
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3,5
Publiée le 18 juillet 2014
Fan inconditionnel de Dupontel le créateur est cependant selon moins son film le moins intéressant car trop inégal. Cependant il est bien plus original et délirant que la plupart des films que l on peut voir. À partir de l angoisse de la page blanche il nous entraîne dans des dialogues complètement perchés et une folle course à l inspiration. Inimitable.
Deuxième long métrage d'Albert Dupontel après Bernie, le Créateur porte totalement les marques de son auteur avec sa réalisation et son scénario décalé. Dommage cependant que malgré la longueur toute relative du film, l'histoire met tant de temps à se mettre en place et à devenir intéressante. Les trois premiers quarts d'heure sont en effet un peu longuet jusqu'à ce que le premier événement de la création de la pièce n'intervienne. Le reste est une succession réjouissante de scènes originales et de dialogues et monologues joués intensément. Un bon film, un peu bancal, mais totalement sincère et personnel.
Comédie noire limite anxiogène. Pas étonnant qu'elle n'est pas rencontré le succès. Un film sur les affres de la création, qui s'interroge sur les sources de l'inspiration. La mécanique est tout de même longue à se mettre en place mais Dupontel parvient à redresser la barre dans une demi-heure finale libératrice et sans limite.
Suite à l'excellent "9 mois fermes", je voulais continuer l'expérience hilarante et jouissive du style déjanté et absurde de l'excellent Dupontel. "Le créateur" ne déçoit pas et continue l'exploration surréaliste de l'humour noir sans limite d'un artiste exceptionnel et à part. Idée encore une fois géniale et terriblement bien exploitée.
Trois ans après le trash mais très pertinent Bernie, Albert Dupontel signe une seconde réalisation tout aussi déjantée. Cette fois, la folie qui émane de la mise en scène et la cruauté de son humour ne trouvent plus leur justification dans la névrose de son héros mais dans une autre forme de dérive intellectuelle, la création artistique elle-même. A partir d’un pitch qui n’est pas sans rappeler celui de Barton Fink, la phobie de la page blanche est cette fois traitée à la façon d’une plongée dans l’aliénation et une montée crescendo de l’absurdité la plus cruelle qui soit, justifiant toutes les prises de vue biscornues, les interprétations survoltés et l’humour noir qu’aime tant le réalisateur. L’hommage rendu à Terry Jones en lui confiant un beau rôle prouve à ceux qui douteraient encore que Dupontel est, en plus d’un amuseur excentrique, un cinéaste particulièrement avisé.
Complètement barré, noir, sombre, violent et oppressant, on se prend à cette histoire hyper originale d'un dramaturge qui va vivre une putain d'histoire. A voir, c'est dingo !
Pour son second film Albert Dupontel reprend un humour barré et déjanté sur le thème de la page blanche . L'histoire est des plus simpliste , un écrivain en manque d'inspiration doit écrire une pièce de théâtre et va se mettre a tuer des gens pour réussir a écrire . Un film original qui joue beaucoup sur de l'humour noir , avec une histoire vraiment bien trouvé et délirante qui part un peu (trop ?) dans tout les sens , on ressent vraiment le style de Dupontel et c'est bon .
La photographie est parfois étrange ça m'a fait penser a du Jean Pierre Jeunet ( Delicatessen ) , mais dans l'ensemble c'est bien réussit . Bref une comédie très agréable et on retiendra la phrase culte "Kenavo les bouseux" .
Comme beaucoup de Dupontel il y a de la démesure du jeu et parfois ça vrille grave . Un film inégal ou la première partie est un peu longue. La satire de toute cette élite des critiques et hommes des arts est féroce mais l'ensemble reste inégal car ça part de tous les côtés et manque de cette cohérence qui transformé ce film en véritable réquisitoire . Dupontel est quand à lui admirable en déjanté !
Le film met du temps à démarrer, les acteurs sont peu convaincants et même Dupontel ne réussit pas à sauver Le Créateur du désastre. Deux-trois scènes sont réussies, notamment celles ou le personnage principal fait un cauchemar, mais ça vole pas bien haut. Dommage, il nous avait habitués à mieux, beaucoup mieux. Par contre je reconnais que c'est bourré d'idées, de bonnes idées même, mais le résultat final n'est pas à la hauteur.
Après un cent trente troisième visionnage, impossible de trouver que ce film n'est pas autre-chose qu'une pure pépite vingt trois carats. La réalisation est tout simplement géniale, et en plus, dans son propre film, Dupontel ne joue pas Dupontel. Il EST le créateur! Kénavo.
le moins bon des dupontel, ceci dit il reste très truculent a regarder mais a la fin on a un sentiment d'inachevé, il y'aurait pu avoir un peu plus de folie ca ne m'aurait pas déplu et ca aurait servi le film, bon en tout cas juste une phrase que je vais retenir, moi qui habite en bretagne : "kenavo, les bouseux" !! ptdr :)