Grand fan de Dupontel depuis les "sales histoires" et les "sales spectacles" et bien sur "bernie", j'ai également beaucoup aimé ce film. Il reste dans l'esprit Dupontel : absurde, décalé, jamais ordinaire, complétemnt fou, sans tabous, trash et délirante. Une immense farce qui va jusqu'au bout sans limite, avec une réalisation impeccable, bourré d'idée de mise en scène, des acteurs drôles, épatants et attachants et un scénario de cinglé. Plusieurs réflexions s'offrent à nous tout au long du film, Dupontel aime bien nous titiller l'esprit à travers ses univers barges. Donc on rigole beaucoup, l'absurde et le burlesque sont gérer avec une rare efficacité.
« Oh ! Le beau cas ! » dirait un « psy » en écoutant ce patient. Car s‘il est vrai que tout créateur, tout artiste est un névrosé-égocentrique-misanthrope-mythomane-psychotique-maniaco-dépressif (liste non exhaustive…), Darius (avec un « D » comme « Dupontel »…) ne fait pas exception. En une fable tendrement féroce et méchamment drôle, où se mêlent fort habilement comique de caractère et drame caustique, Albert Dupontel nous plonge dans les arcanes de la création, dans l’univers halluciné, délirant et autophage de l’écrivain sur les bords de l‘abîme métaphysique. Comme à son habitude, et pour notre plus grand plaisir, Dupontel « flingue » tout ce qui bouge (au propre comme au figuré !) : la satire du microcosme théâtral est impitoyable, de la jeune actrice à la mode du moment au metteur en scène béat d’admiration pour le génie qu’il ne comprend pas, en passant par l’accessoiriste maniaque. Personne ne sera épargné. Les seconds rôles sont tous impeccablement interprétés et l’on suit avec délectation cette cruelle chronique de la vie d’un artiste dont la folie va crescendo. On rit beaucoup, même si Dupontel nous fait sentir à plusieurs reprises que la réalité est toute proche et qu’il connaît les sujets qui gênent (la misanthropie, la fascination pour la folie et la mort…). Quant aux thèmes abordés, ils donnent le tournis car ils épuisent presque la problématique de l’acte créateur. De la phobie de la page blanche aux affres de la création (tuer soi-même ou les autres pour donner naissance), du vide/vertige/vestige spirituel à la tentation narcissique, tout y est. Dupontel maîtrise sur le bout des doigts l’écriture de son sujet, car, précisément, son sujet est l’écriture. Oui, décidément, c’est difficile d’être un dieu… http://autopsie-du-monde.over-blog.com/article-le-createur-d-albert-dupontel-critique--38742430.html
Histoire loufoque d’un auteur en proie à l’angoisse de la panne d’inspiration. Mordant, drôle, un brin satirique sur le monde du théâtre. Dupontel est excellent comme d’habitude. J’ai bien aimé.
Un film brillant rempli de cynisme et d'humour noir. Du Dupontel en somme. Donc génial!!! La réalisation est au poil, les acteurs excellents et le scénario terrible. Dupontel s'impose vraiment comme un des meilleurs réalisateurs français toute époque confondues. Allez, Kénavau les Bouzeux!!!
le créateur est vraiment une pure merveille!! il était difficile d'enchainer après Bernie, tout les fans attendaient impatiement le nouveau Dupontel...et bien quelle réussite. apparement certains amateurs du célèbre bernie ont été déçu mais ont-ils bien regardé ce film jubilatoire?...je me suis régalé du début à la fin!! la scene avec les bretons pour ne citer que celle là est exceptionnellement hilarante et ce n'est pas la seule!! à voir absolument si vous aimez les films un brin déjanté. merci albert de nous regaler, comme tu l'as égalmement fait avec "enfermés dehors"!! Un fan
le film le plus aboutti d'Albert sur les 3 en cour, maitrise narrative et technique parfaite, et acteurs habités du petit figurant jusqu'à l'immense Albert ... Sommes nous vraiment maitre de nos créations ???
j'espère qu'Albert DUPONTEL n'a pas eu besoin de dégommer les clients d'un restaurant pour écrire ce film en tous cas c'est une réussite. (va savoir il a peut être un nègre) KENAVO LES BOUSEUX hahahaha !!!
J'aime pas Albert Dupontel mais j'adore sa mise en scène ! A chaque plan, on retrouve sa patte, à chaque scène, on jubile devant cette maîtrise totale : une leçon du genre. Malgré un scénario moyen (avec un joli twist final), on retiendra des performances abouties ( Michel Vuillermoz, Philippe Uchan,...) et des scènes mémorables.
Ce film m'a introduit dans l'univers de Dupontel, et je dois avoué que j'en suis très heureux. J'ai apprécié le scénar, Radius déjanté, les critiques multiples. Seul bémol, j'ai trouvé le film longué vers la fin à force de biip les gens. Mais le final rattrape tous !