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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 février 2008
Pour faire court si vous aimez l'univers complètement barré de Dupontel allez y les yeux fermés. Un incontournable, d'autant plus quand on voit le manque d'originalité du cinéma français ces derniers temps.
Avec « Le créateur », Albert Dupontel confirme son talent de réalisateur (et d'acteur) avec un deuxième film qui s'inscrit dans l'esprit de « Bernie », et qui va même encore plus loin dans le délire psychédélique. D'un sujet qui touche tous les auteurs (la page blanche, l'inspiration défaillante), le réalisateur créé une énergique comédie délirante en se mettant dans la peau de Darius, un écrivain raté devenu subitement un auteur de théâtre adulé, mais qui ne se souvient plus ni du nom, ni du contenu de sa prochaine œuvre. Et ce dernier va progressivement basculer dans la folie furieuse afin de pouvoir retrouver l'inspiration. Avec toujours son lot de répliques croustillantes, de situations déjantées, d'humour noir et de personnages loufoques, ce film constitue une très bonne comédie rafraîchissante dans le paysage cinématographique français du genre de ces dernières années. On y retrouve également l'inspiration des Monty Python, sentiment confirmé par la présence de Terry Jones, ami du réalisateur, dans le rôle de Dieu (rien que ça!). Ce qui est bien également avec le cinéma de Dupontel, c'est que l'on ne s'ennuie jamais, aucun temps morts dans ce film qui se savoure de la première à la dernière minute. Une belle confirmation pour ce réalisateur ainsi que pour sa partenaire à la vie et à la scène, Claude Perron, dont le jeu est toujours très juste.
: D’une puissance rare mais propre à Albert Dupontel, Le créateur plonge son spectateur dans une atmosphère dont il ne peut se défaire, le semant dans des dialogues inquiétants et lui offrant un héros attachant autant que fou. Si une question morale peut effectivement se poser au cours de cette longue fièvre, elle se perd très vite dans les méandres d’un humour profond.
Quand Dupontel débarque, tout le monde sans exception en prend pour son grade ! C'est génial, déjanté, dégénéré par moments, Albert comme on l'aime. Il retrouve complètement la verve de son chef-d'oeuvre "Bernie" pour s'attaquer, non plus à la société en général, mais au monde du spectacle en particulier. Et il frappe très fort. Son histoire est incroyable de décalage mais c'est lors de la deuxième partie, lorsqu'il disjoncte complètement que j'ai jubilé comme jamais ! C'est un génie, il est si drôle et juste à la fois qu'il est unique. Et ces seconds rôles, tous plus assassins que les autres : les acteurs, le metteur en scène, le producteur, les journalistes, les intermittents, les pseudo-intellos prétentieux, les gens et leur reconnaissance, le scénariste "créateur" bien sûr, personne n'en sortira indemne. J'étais comme un petit fou dans mon fauteuil, à m'agiter sans cesse tant j'étais heureux devant ce jeu de massacre splendide ! Comme si cela ne suffisait pas, la religion prendra aussi un énorme coup derrière les oreilles. C'était pourtant très risqué et il aurait été facile de se retrouver dans du scandaleux. Mais pas là. Le propos des moqueries trouve tellement sa place qu'il est impossible de l'interpréter autrement que comme du pur Dupontel, du vrai ! Ce que je trouve de plus fantastique par-dessus tout, c'est que des critiques considérées comme élevées (par exemple "Télérama") trouvent le film cérébral avec une conclusion qui fait froid dans le dos, alors qu'il se moque d'eux ouvertement tout le long. Réveillez-vous ! C'est une comédie comme seul Albert sait les faire ! Il vous rabaissera et vous en rirez. L'auto-dérision n'a plus de limites comme le rire qui ne prend aucun temps mort sans jamais tomber dans le gras. Je ne suis pas sûr qu'il soit moins trash que "Bernie". C'est juste que le premier était très noir, plus percutant et plus décalé. Mais n'oublions pas qu'ici, le "créateur" sort son arbalète ou encore son canon et les explosifs...
Meme si le traitement du sujet peut se discuter,on se delecte devant cette critique acerbe de "l'artiste" geniale vendu par une certaine intelligensia bobo et qui tend à nous faire passer les imposteurs les plus flagrants pour des genies à la vision hors du commun des mortels! (genre david lynch ou encore isild le besco pour les plus à la mode!).Du lourd quoi!
Un écrivain en panne se voit obliger de tuer s'il veut trouver l'inspiration pour écrire sa prochaine pièce. Albert Dupontel nous offre ici un autre film à la mise en scène déjantée comme seul lui sait en faire. "Le créateur" est cependant son film le moins inspiré et le plus plat. Les rebondissements et les bons gags sont rares et le film tourne à vide dans une sorte d'autocomplaisance ennuyante, défaut principal de tous les films de Dupontel jusqu'à présent... Dans le genre "ça aurait fait un bon court métrage".
Çà commence plutôt bien avec des considérations assez drôles sur les affres de la page blanche, et puis j’ai décroché. Une idée saugrenue et des plans hystériques ne suffisent pas à faire un bon film. La machinerie Dupontel s’est vite enrayée.
Un Dupontel efficace mais fort classique... On retrouve certes dans Le Créateur tout ce qu'on aime de Dupontel, mais en proportions moindre, comme si tout était beaucoup trop sage ou pas assez poussé, et ce n'est pas une envolée féline qui y changera quoi que ce soit. Mort aux chats !
Cinq étoiles pour tous, caméra, montage, scénario, pour Albert Dupontel, Terry Jones, les autres acteurs, la fantastique utilisation de musique classique, et pour Michel Vuillermoz en particulier. Le délire total... Jésus (donnent tes doigts au monsieur je te dis !)... Mais j'arrête, je ne ferai pas plus de descriptions, hilarant...j'en peux plus de rire. Je ne connaissais pas ce film...quel dommage pour moi !!!
Ce deuxième film d'Albert Dupontel est moins convaincant que Bernie. Même si l'on retrouve certains aspects positifs de son premier film (un humour inventif et assez décalé, une sensibilité à la fois infantile et violente), l'histoire du Créateur emballe moins.
Du Dupontel tout craché !! Totalement barré, le film fourmille d'idées visuelles et sonores d'ailleurs (les rêves avec Jesus, la vision noire et blanche de Momo, la vision de l'ordi, les boulettes de papier de Dieu qui sont les étoiles,...). Le film est pourvu d'un scénario Dupontelien, avec un homme qui doit boire et même tuer pour écrire un scénario... L'un des meilleurs de l'artiste !!