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GabbaGabbaHey
205 abonnés
1 583 critiques
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4,5
Publiée le 19 juillet 2010
Un excellent Albert Dupontel, peut-être pas aussi bien que Bernie mais qui reste un grand moment a passer, Dupontel est un réalisateur de génie, qui innove toujours beaucoup dans la mise en scène, on retrouve bien dans "Le Créateur", hommage vibrant a "Barton Fink" des frères Coen, sa touche personnelle, tout cela au rythme d'un scenario parfaitement réussi ! Les acteurs sont géniaux, tout les habitués (ou plutôt futurs habitués, nous n'en sommes qu'au deuxieme long-métrage du cinéaste !), Nicolas Marié, Philippe Unchan, Claude Perron ... Un film génial !
Fan de Dupontel, Le Créateur m'apparait comme son meilleur film. Esthétisant, orginal et ultra-créatif, c'est d'une maitrise de la mise en scène bluffante. Ensuite, l'histoire est une excellente fable cruelle et ironique , où la bêtise humaine est observé jusqu'à son explosion au grand jour, où les égos pathétiques se mesurent les uns aux autres, où aucun personnage ne respecte sa mission, et où même Dieu est dégouté de sa création (Terry Jones hilarant). Bref pour moi une pur bijou ironique et noir comme Dupontel est le seul à pouvoir en faire en France
Désolé, je n'ai pas accroché du tout, pourtant je suis fans de l'humour décalé , l'humour noir propre à Dupontel. Est ce parce que ce n'est pas son film, parce qu'il n'en est pas le réalisateur ? L'absurdité quasi omniprésente tient tout juste éveillé le spectateur devant son écran , curieux, attentif , on attend la poilade promise mais l'ensemble frise l'ennui. Non "Le créateur" n'est pas un bon film malgré l'excellent jeu de Dupontel et d'une poignée d'acteurs visible à l’écran, peut être le scénario est il trop sectaire, exclusif ..mauvais ? Un film à oublier !
Le meilleur film de Dupontel tout simplement. Doté d'une réalisation impeccable, Albert ou plutôt devrais-je dire Darius nous fais rire par ses mimiques, ses situations et ses répliques carrément culte. De l'humour noir à gogo !!!
Albert Dupontel nous a habitués depuis sa toute première réalisation "Bernie" à des films comiques et bourrés d'humour noir. Même si avec "Le Créateur" le résultat est un peu moins efficace, notamment à cause de baisses de rythme et de scènes de qualité parfois très inégales, ce long-métrage reste dans la veine acide et acerbe de ses débuts avec un scénario qui déjà au départ paraît bien fantasque, puis part complètement en vrille et nous offre quelques moments de bravoure savoureux. On y retrouve une partie de sa famille d'acteurs tels que Philippe Uchan, Claude Perron et Nicolas Marié et des personnages totalement disjonctés comme Darius, Victor, Simon et Chloé Duval qui amènent une folie toujours aussi bienvenue dans les films de Dupontel. Mais "Le Créateur" c'est aussi et avant tout une réflexion sur la création artistique en elle-même et ce que certains seraient prêts à faire pour endiguer la peur de la page blanche. Dupontel traite ce thème avec une férocité et un sens de l'autodérision salutaires au long-métrage, ce qui en fait, encore une fois, une réussite incomplète mais une réussite tout de même...
Dans l''esprit, le film de Dupontel n'est pas sans rappeler le "Barton Fink" des frères Coen. Le sujet, d'abord, où le héros est un auteur dramatique en panne d'inspiration; la mise en scène ennsuite, singulière, irréaliste, et construite au moyen de plans sophistiqués, de mouvements de caméra élégants. La comparaison s'arrête là et Dupontel montre, après "Bernie" qu'il possède un univers d'auteur très personnel et par conséquent digne d'intérêt. "Le créateur" associe un humour à froid, parfois burlesque, souvent noir, à une forme d'expressionnisme macabre et violent d'où l'on sent poindre un véritable pessimisme. Une impression confirmée par le sort que Dupontel réserve à son propre personnage. Darius -c'est son nom- romancier médiocre a écrit une pièce à succès dans un délire inconscient fortement alcoolisé. De telle façon qu'à son réveil, le texte est là, mystérieux, survenu d'on ne sait quelle imagination. Au moment où Darius compte écrire une seconde oeuvre théatral, le procédé ne semble plus fonctionner... Cette originale déclinaison de l'angoisse de la page blanche qui fait de l'écrivain une sorte de vampire détermine le ton étrange et névrotique de la comédie. Car il s'agit bien d'une comédie et Dupontel imagine, entre deux délires, des scènes très cocasses, paticulièrement celle où Darius tente d'expliquer tant bien que malspoiler: à la troupe qui doit le jouer le sens d'une pièce qu'il ne connait pas encore. De jolies scènes de comédie qui font regretter par instants le manque de simplicité de la réalisation, sa recherche systématique d'effets.
Je n'ai pas aimé ce film mais le rebondissement final m'a surpris et la scène sur les bretons m'a bien fait rire. Un film qui fera sourire les écrivains alcooliques. ----Mai 2012----
Comédie noire limite anxiogène. Pas étonnant qu'elle n'est pas rencontré le succès. Un film sur les affres de la création, qui s'interroge sur les sources de l'inspiration. La mécanique est tout de même longue à se mettre en place mais Dupontel parvient à redresser la barre dans une demi-heure finale libératrice et sans limite.
Un film complètement barré, Albert Dupontel raconte et filme une histoire de fou mais avec en arrière plan une réflexion. Un style visuel vulgaire (c'est pas forcément négatif), je suis pas convaincu par cette oeuvre mais ça me donne envie de voir les autres films de Dupontel.
Très original comme d'habitude, du albert dupontel. J'ai aprécier le scénario ainsi que tou les acteurs, l'histoire est sympatique et assez bien travailler.
"Le Créateur", second film d'Albert Dupontel et pour moi, le plus...créatif ! Il est dense et beau, dramatique et drôle et atteint par moments des sommets. Si il délaisse ici l'aspect social que l'on retrouve dans "Bernie" et "Enfermés dehors" c'est pour s'orienter vers un autre monde, celui du théâtre. Avec une comédie sombre (par moments) et déjantée (tout le temps) Dupontel arrive pourtant à donner de la consistance et de la profondeur à son scénario, car son film n'est pas seulement 1H20 de bobines sur un auteur assassin. Dupontel arrive a distiller discrètement et sans alourdir le film une critique acerbe du monde du théâtre avec l'actrice arriviste, un certain théâtre avant gardiste prétentieux ou l'hypocrisie des gens de ce monde qui pensent avoir compris une pièce que le créateur ne comprend pas lui même.D'ailleurs, de part sa mise en scène, on voit que le théâtre est également présent en dehors de la pièce avec la musique d'opéra ou les apartés de Simon. On peut même remarquer à certains endroits une certaine mise en abime du théâtre. Mais si on regarde de plus près, on décèle aussi une réflexion sur la création et le créateur, que cela concerne l'angoisse de la page blanche ou les méthodes pour parvenir à la création, et puis surtout le narcissisme de certains artistes qu'on voit apparaitre quand Darius embrasse son reflet ou bien quand lors de sa petite tirade de fin sur "le coût de la création". C'est d'ailleurs ce narcissisme (qui apparait peu à peu) qui le conduit à se prendre pour Dieu, à se prendre pour "Le Créateur" (la majuscule trouve ici tout son sens), il n'est plus le créateur d'une pièce mais il est l'Homme qui sacrifie des vies comme il le souhaite ( "Dieu ne nous a t il par créé à partir du chaos?"). Concernant la forme maintenant, il faut remarquer que la mise en scène est magnifique et que certaines séquences (les rêves) sont d'une beauté,d'une originalité et d'une portée poétique (création de l'univers). Et malgré tout ça c'est hilarant
Le sens de l'imagerie de Dupontel est simplement grisant, et même si c'est Terry Jones qu'il invite en guest pour jouer le rôle de dieu, c'est l'influence de Terry Guilliam qui se fait sentir aussi bien dans le visuel que dans l'écriture et les thèmes abordés ainsi que le ton général de l'œuvre (on pense beaucoup à "Brazil"). "Le créateur" c'est une idée de mise en scène cohérente par plan, c'est la folie de son réalisateur poussée à son paroxysme (je parle bien de folie, puisque ce film se relève moins trash et borderline que "Bernie"), c'est une histoire puissamment évocatrice où souffle un vent d'audace et de génie de tous les instants, c'est un propos que le réalisateur tient de bout en bout sans jamais dévier une seule seconde de sa trajectoire (gros problème de son dernier film "Enfermés dehors"). Enfin bref c'est pas un chef d'œuvre au lyrisme glauque et barré dans la veine de "Bernie", mais ça reste une putain de comédie comme on en voit une tous les dix ans dans notre pays.
Je suis pas fan de Dupontel et j'avoue que le début de son film m'a plus que gonflé. Mais la fin est une sur dose d'humour noir et trash et franchement on pouvais pas rêver mieux. Bref un film dans la ligné de toutes ses autres créations, passable mais noir à souhait.