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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 septembre 2011
Dupontel ou comment faire rencontrer cartoon et critique du spectacle. Le film montre une certaine vérité, certains auteur doivent boire, fumer ou se droguer pour écrire. A coté, des scene follement dingue et des réplique hilarante. Super.
Quand la réflexion sur la création se collisione avec l'univers déjanté de Dupontel, cela donne ce film, admirable tant dans sa forme que pour son habileté à la mise en abîme...
Le film , le moins bien avec Albert Dupontel . De l'humour noir , trop morbide , qui ne fait pas du tout rigoler . Un auteur de pièces de théatre , pour trouver l'inspiration , afin d'écrire sa nouvelle pièce de théatre , commet des meurtres ! N(importe quoi , le scènario ! En plus , le film est mou , lent et ennuyant !
Il y a indéniablement de l'originalité dans cette production, comme souvent avec Albert Dupontel, mais il vaut mieux qu'il bride son côté foufou parfois afin de rester ancré dans la réalité et que la fin ne devienne pas n'importe quoi.
Trois ans après le trash mais très pertinent Bernie, Albert Dupontel signe une seconde réalisation tout aussi déjantée. Cette fois, la folie qui émane de la mise en scène et la cruauté de son humour ne trouvent plus leur justification dans la névrose de son héros mais dans une autre forme de dérive intellectuelle, la création artistique elle-même. A partir d’un pitch qui n’est pas sans rappeler celui de Barton Fink, la phobie de la page blanche est cette fois traitée à la façon d’une plongée dans l’aliénation et une montée crescendo de l’absurdité la plus cruelle qui soit, justifiant toutes les prises de vue biscornues, les interprétations survoltés et l’humour noir qu’aime tant le réalisateur. L’hommage rendu à Terry Jones en lui confiant un beau rôle prouve à ceux qui douteraient encore que Dupontel est, en plus d’un amuseur excentrique, un cinéaste particulièrement avisé.
J'avais comme une revanche à prendre avec Albert Dupontel. J'avais littéralement détesté "9 mois ferme" que j'estime être un ratage complet. Heureusement, ici, on remonte très largement le niveau. Pourtant, ça démarre bien mal. Les vingt premières minutes sont plus que poussives. On se demande bien où Dupontel veut nous emmener. On prend peur. Car en plus, esthétiquement, c'est peu soigné. Enfin, je trouve. Mais, l'histoire prend son envol dès lors qu'arrive Claude Perron. Prouvant au passage qu'elle est bien la seule actrice à pouvoir se fondre entièrement dans le style Dupontel. Je disais que donc que, dès la première apparition de Perron, le truc prend son envol. La mécanique de ce "Créateur" se lance et ne s'arrête plus. Tout se met bien en place. Que ce soit l'humour, ou le rythme. Ce qui est bien avec Dupontel, c'est qu'il ne cède jamais à la facilité. Il cherche toujours le truc en plus. Bien sûr, ça ne peut pas marcher à chaque fois, l'erreur est humaine, mais là ça fonctionne. Ainsi, un petit supplément est graduellement ajouté à cette mécanique du meurtre normalement propice à la création. Ainsi, l'humour va crescendo et on atteint un sommet de mauvais goût avec la scène dans le restaurant breton. Et, là où bien d'autres auraient calmé le jeu, Dupontel assume son idée jusqu'au bout. On a donc droit a une solution des plus étonnantes et donnant encore plus de sel à cette idée morbide. Quand même, c'est bien dommage qu'il y ait ce retard à l'allumage.
Encore un film déjanté signé Dupontel. Le cinéaste a un style bien à lui que l'on aime ou pas. Quand on adhère à son univers, chacun de ses films est une découverte jubilatoire. "Le créateur n'échappe pas à la règle" : interprétation dynamique, histoire déjantée et mise en scène remplie de trouvailles.
Albert Dupontel aurait pu sans autre intituler son film "La créativité" tant celui-ci regorge de trouvailles et d'originalité... Il fallait vraiment oser aborder le thème de "la page blanche de l'écrivain" de telle manière! Eh bien chapeau Albert! Quel talent! L'acteur-réalisateur fait de ce long-métrage une réussite à plus d'un titre et pose les bonnes questions... Réalisation optimale et très rythmée...
"Bernie", "Le créateur", "9 mois ferme", si il fallait n'en garder que trois, ce serait sans conteste ceux là. Dupontel devrait sans doute être enfermé au fond d'une cellule capitonnée, mais sa schizophrénie est tellement jouissive...
Mais quel délire ! Des idées loufoques, souvent excellentes, au service d'un scénario improbable d'une grande originalité. Un discours misanthrope qui passe vraiment bien grâce à l'humour noir impitoyable de Dupontel. Les acteurs sont tous exceptionnels, avec une mention spéciale pour Nicolas Marié, juste hilarant, comme toujours. La B.O. grandiloquente convient parfaitement au thème de la folie des grandeurs du tout-puissant créateur. Le film est court et on n'a pas le temps de s'ennuyer, bien au contraire, ça n'arrête pas, même si c'est parfois un peu trop décousu. Jouissif. "Kenavo les bouseux !" :) spoiler: Le Monsieur : "Un monsieur se promène et rencontre un autre monsieur" la barre de rire !
Un excellent Albert Dupontel, peut-être pas aussi bien que Bernie mais qui reste un grand moment a passer, Dupontel est un réalisateur de génie, qui innove toujours beaucoup dans la mise en scène, on retrouve bien dans "Le Créateur", hommage vibrant a "Barton Fink" des frères Coen, sa touche personnelle, tout cela au rythme d'un scenario parfaitement réussi ! Les acteurs sont géniaux, tout les habitués (ou plutôt futurs habitués, nous n'en sommes qu'au deuxieme long-métrage du cinéaste !), Nicolas Marié, Philippe Unchan, Claude Perron ... Un film génial !