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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 septembre 2011
Dupontel ou comment faire rencontrer cartoon et critique du spectacle. Le film montre une certaine vérité, certains auteur doivent boire, fumer ou se droguer pour écrire. A coté, des scene follement dingue et des réplique hilarante. Super.
Quand la réflexion sur la création se collisione avec l'univers déjanté de Dupontel, cela donne ce film, admirable tant dans sa forme que pour son habileté à la mise en abîme...
Il y a indéniablement de l'originalité dans cette production, comme souvent avec Albert Dupontel, mais il vaut mieux qu'il bride son côté foufou parfois afin de rester ancré dans la réalité et que la fin ne devienne pas n'importe quoi.
Pour son deuxième film en tant que réalisateur, Albert Dupontel nous offre avec Le Créateur un film bien barré franchement sympathique. L'histoire est très originale et va monter crescendo au fil des minutes pour devenir de plus en plus loufoque et drôle voir jouissif par moments. C'est vraiment plaisant à suivre, sans temps mort n'y baisse de rythme. Les personnages sont géniaux que ce soit Darius, Victor, Simon, Chloé ou encore Pierre ils sont tous totalement dingue et chacun apporte sont petit truc. Les acteurs qui les incarnes sont au top notamment Michel Vuillermoz qui est drôlissime par ses expressions faciales ainsi que part ses répliques. La réalisation quant à elle est superbe avec de très bonnes trouvailles tout comme la b.o. faite de morceaux de musique classique très présent et qui donnent de la puissance et de l'ampleur aux différentes scènes. Pour ce qui est de la fin elle est réussi et clôt d'une bonne façon Le Créateur qui est un film déjanté qui vaut le coup d’œil et que je conseil de regarder.
Trois ans après le trash mais très pertinent Bernie, Albert Dupontel signe une seconde réalisation tout aussi déjantée. Cette fois, la folie qui émane de la mise en scène et la cruauté de son humour ne trouvent plus leur justification dans la névrose de son héros mais dans une autre forme de dérive intellectuelle, la création artistique elle-même. A partir d’un pitch qui n’est pas sans rappeler celui de Barton Fink, la phobie de la page blanche est cette fois traitée à la façon d’une plongée dans l’aliénation et une montée crescendo de l’absurdité la plus cruelle qui soit, justifiant toutes les prises de vue biscornues, les interprétations survoltés et l’humour noir qu’aime tant le réalisateur. L’hommage rendu à Terry Jones en lui confiant un beau rôle prouve à ceux qui douteraient encore que Dupontel est, en plus d’un amuseur excentrique, un cinéaste particulièrement avisé.
J'avais comme une revanche à prendre avec Albert Dupontel. J'avais littéralement détesté "9 mois ferme" que j'estime être un ratage complet. Heureusement, ici, on remonte très largement le niveau. Pourtant, ça démarre bien mal. Les vingt premières minutes sont plus que poussives. On se demande bien où Dupontel veut nous emmener. On prend peur. Car en plus, esthétiquement, c'est peu soigné. Enfin, je trouve. Mais, l'histoire prend son envol dès lors qu'arrive Claude Perron. Prouvant au passage qu'elle est bien la seule actrice à pouvoir se fondre entièrement dans le style Dupontel. Je disais que donc que, dès la première apparition de Perron, le truc prend son envol. La mécanique de ce "Créateur" se lance et ne s'arrête plus. Tout se met bien en place. Que ce soit l'humour, ou le rythme. Ce qui est bien avec Dupontel, c'est qu'il ne cède jamais à la facilité. Il cherche toujours le truc en plus. Bien sûr, ça ne peut pas marcher à chaque fois, l'erreur est humaine, mais là ça fonctionne. Ainsi, un petit supplément est graduellement ajouté à cette mécanique du meurtre normalement propice à la création. Ainsi, l'humour va crescendo et on atteint un sommet de mauvais goût avec la scène dans le restaurant breton. Et, là où bien d'autres auraient calmé le jeu, Dupontel assume son idée jusqu'au bout. On a donc droit a une solution des plus étonnantes et donnant encore plus de sel à cette idée morbide. Quand même, c'est bien dommage qu'il y ait ce retard à l'allumage.
Encore un film déjanté signé Dupontel. Le cinéaste a un style bien à lui que l'on aime ou pas. Quand on adhère à son univers, chacun de ses films est une découverte jubilatoire. "Le créateur n'échappe pas à la règle" : interprétation dynamique, histoire déjantée et mise en scène remplie de trouvailles.
Albert Dupontel aurait pu sans autre intituler son film "La créativité" tant celui-ci regorge de trouvailles et d'originalité... Il fallait vraiment oser aborder le thème de "la page blanche de l'écrivain" de telle manière! Eh bien chapeau Albert! Quel talent! L'acteur-réalisateur fait de ce long-métrage une réussite à plus d'un titre et pose les bonnes questions... Réalisation optimale et très rythmée...
"Bernie", "Le créateur", "9 mois ferme", si il fallait n'en garder que trois, ce serait sans conteste ceux là. Dupontel devrait sans doute être enfermé au fond d'une cellule capitonnée, mais sa schizophrénie est tellement jouissive...
Mais quel délire ! Des idées loufoques, souvent excellentes, au service d'un scénario improbable d'une grande originalité. Un discours misanthrope qui passe vraiment bien grâce à l'humour noir impitoyable de Dupontel. Les acteurs sont tous exceptionnels, avec une mention spéciale pour Nicolas Marié, juste hilarant, comme toujours. La B.O. grandiloquente convient parfaitement au thème de la folie des grandeurs du tout-puissant créateur. Le film est court et on n'a pas le temps de s'ennuyer, bien au contraire, ça n'arrête pas, même si c'est parfois un peu trop décousu. Jouissif. "Kenavo les bouseux !" :) spoiler: Le Monsieur : "Un monsieur se promène et rencontre un autre monsieur" la barre de rire !
On est loin d'un film comique. C'est pas une critique puisque c'est le parti pris du film, il faut juste le savoir car avec la filmo de Dupontel et les extraits du film qu'on peut trouver on pourrait s'y tromper. C'est ce que j'ai fait, j'ai même programmé le film à plusieurs pour une soirée comédie et le résultat était glacial. Pas comique donc, à part quelques scènes qui ponctuent un spectacle en réalité plutôt grave. A ce titre là ou tout le sordide de Bernie disparaissait dans le rire ici les éléments sordides sont plus rares mais beaucoup plus saillants et malsains, presque gratuits.
Sur le fond, la création, tout ça... il n'y a pas de grandes réflexions à en tirer, c'est l'histoire d'un type qui est pris pour un auteur sur un malentendu et c'est tout, ça ne va pas plus loin.
Le seul intérêt donc sera pour les cinéphiles: celui de faire découvrir à sa rétine une démarche peu courante. Il y a des choses intéressantes de ce point de vue là seulement. D'autant que l'histoire se suit bien, on est intéressé il n'y a pas de problème... Il n'y a pas d'absurde, tout est extrêmement logique au contraire et se tient très bien. Ceux qui y voient de l'absurde, n'on juste pas bien suivi, cela demande en effet beaucoup de concentration, entre les mouvements de caméras, les péripéties, "les trouvailles": au final on se fait bourrer le mou, et les yeux de choses ni belles ni bien passionnantes, on a le cerveau qui fume d'avoir trop tourné et on se demande pourquoi on s'est infligé ça.
J'ai trouvé ça vide. A ce stade je me demande si ce film est un raté ou une démarche extrêmement personnelle que Dupontel a fait exclusivement pour lui même. Dans les deux cas c'est sans intérêt notable et c'est probablement les deux à la fois