Avis : Transformers : l'âge de l'extinction - Page 2

On prend pas les mêmes et ... on recommence. Après une trilogie parfois discutable (le 2nd volet complètement raté), Transformers quatrième du nom marque aussi la dernière pierre à l'édifice de Michael Bay qui rendra son tablier de réalisateur à l'issu de ce volet. Le prochain (prévu pour 2016) se fera donc sans lui. Mais Transformers 4 est ce qu'il veut laisser au monde comme son dernier film tiré des aventures de ces monstres métalliques. C'est donc 2h46 de pur spectacle où l'on en prend plein la vue. Parfois il y a ce sentiment étrange que l'histoire est bien plus grande qu'il n'y parait et que tout ce que l'on voit dans ce film, toutes les 45 minutes environ, c'est une nouvelle histoire qui démarre avec les bases de la précédente. Finalement, c'est comme ouvrir un livre avec plusieurs chapitres que le film nous distille de façon singulière (pas de gros climax final mais des climax ponctuels laissés à l'appréciation du public : vous pourrez donc choisir votre grande scène d'action favorite et personnellement, ma préférée ce n'est pas la dernière). La suite :

La franchise la plus hypocrite de l'univers est de retour, et rien ne nous sera épargné : le fameux " je dois sacrifier quelques vies pour protéger la vie de millions d'amewicains ! ", " quand vous regarderez les étoiles, pensez à moi " et autres lignes de dialogues qu'on croyaient réservées à La chute de la maison blanche, Independance Day, Air Strike et encore je reste poli ! .

Du grand Michael Bay! Tout simplement magnifique! De nouveaux personnages très drôles comme Stanley Tucci!

La saga Transformers est assez spéciale dans le sens où elle est très critiquée, et ce partout dans le monde, pourtant elle est l'une des plus lucratives, et ce partout dans le monde. 3 ans après le dernier opus de la saga, Michael Bay reprend les commandes et nous livre une suite où il n'est plus question des personnages humains principaux auxquels on avait jusque là le droit. Ce qui est déjà une amélioration par rapport aux trois premiers films. Cela dit, les nouveaux personnages ne sont pas plus utiles que les précédents. La famille de Cade Yeager (joué par Mark Wahlberg) ne servant que de liens entre les humains et les Autobots et à se mettre constamment en danger. Néanmoins, le personnage de Stanley Tucci, bien que secondaire apporte d'agréables touches d'humour dans la dernière partie du long-métrage. D'ailleurs, l'humour est aussi amélioré par rapport aux autres volets. Il est moins lourd et mieux étaler dans le récit. Ce qui fait la force de la saga, c'est le côté bourrin et énorme de chaque film. C'est d'ailleurs ce qui a toujours été reproché à Michael Bay mais c'est ce qu'il avait promis. On ne peut pas lui en vouloir de tenir ses promesses. Après, on aime ou on aime pas mais à aucun moment cette saga n'était destinée à être autre chose que ce qu'elle est aujourd'hui. Ce quatrième opus tient toutes ses promesses. Les scènes d'action y sont gigantesques et de très bonne facture. Sur ce point, il n'y a pas de déception, les effets spéciaux sont excellents et le spectacle est absolument superbe. On remarque bien que tout est fait pour nous en mettre plein la vue et ça marche. En tant que pur divertissement basé uniquement sur les explosions et du spectaculaire, « Transformer : Age of Extinction » est plaisant. Cependant, en bon film "Transformers", on retrouve dedans tout un tas de défauts comme des clichés qui sont constants et certaines facilités scénaristiques qui ne prennent même pas la peine de se cacher. L'écriture n'est pas bonne mais on s'y attend avec ce genre de film et on ne le regarde pas pour ses envolées philosophique de toute façon. Clairement, il veut nous divertir et pas nous prendre la tête. De plus, on regrettera que le thème principale de la trilogie n'apparaisse qu'une seule fois. La bande originale, toujours composée par Steven Jablonski, est bonne, là n'est pas la question mais ce thème est tellement épique qu'il aurait mérité d'être plus présent. Bref, ce quatrième volet est dans la droite lignée des précédents, misant tout sur le spectacle et quasiment rien sur l'écriture. En ressort un divertissement agréable pour ce qu'il est, à savoir de l'action décomplexée et dans lequel il ne faut rien chercher d'autre. Et alors, on peut aimer le visionnage.

Et encore, je suis gentil. Un film fait pour le fric et ça se voit! Un méchant très méchant au début du film puis devient le guignol du film à partir de la moitié. Les placements de pub tellement flagrant!! "Vous voulez un Beats Pills?". Une histoire inexistante. Aucun émotions pendant le film, c'est très plat. Résumé du film: boum boum, sexe, humour pas drôle, boum boum, fin.

La saga Transformers possède ses fans et ses détracteurs,ce 4 ème volet va encore une fois diviser le public. L'histoire de Transformers : l'âge de l'extinction se déroule après les événements de Transformers 3. Il ne faut pas voir le film pour son scénario bien entendu. Le casting a complètement changé ce qui apporte un peu de fraîcheur au film. Mark Wahlberg est vraiment bon dans son rôle et Stanley Tucci est très sympa également,le reste du casting ne ma pas convaincu. Hormis les acteurs la recette n'a pas changé: humour gras,incohérences,clichés et explosions répondent présents. Le film est pour ma part plus impressionnant que les 3 premiers mais ce spectacle est beaucoup trop long (2h40). Transformers : l'âge de l'extinction est donc un gros blockbuster bourrin qui s'assume et qui reste reste dans la lignée des précédents. J'ai apprécié car c'est certainement l'un des films les plus impressionnants que j'ai pu voir.

Terrible..! (Spoil attention) La suite avec G..donne envie..!

Il n'y a absolument rien à en tirer, j'apprécie ce genre de films de temps en temps, on s'en plein la vue et c'est génial. Ici, on nous frustre tellement avant de sortir les spoiler: transformers du paléolithique
, bien bad ass, qu'on en est même plus impressionné, tout le début du film m'a parut incroyablement long.

Comme on pouvait le dire pour Godzilla, les forces supérieurs aux humains se combattent, et il y a de quoi en tirer des scènes incroyables, malheureusement interrompues par des plans sur les protagonistes
humains (qui ne peuvent quoiqu'il arrive absolument rien changer à leur destin) pour leur donner de l'importance et un fond sentimental au film, cet aspect aurait cependant mérité d'être traité via les transformers puisque c'est un peu le but de ce film, rendre les transformers plus humains.
Et pour en rajouter, les dialogues, qu'ils soient récités par des humains ou des transformers, sont complètement bateau, que des phrases types complètement débiles lâchées aléatoirement. Mark Wahlberg n'est vraiment pas à son avantage. À moins que ce ne soit la VF qui ait été baclée? Va savoir.

Les incompréhensions scénaristiques sont innombrables elles aussi, et cela rajoute à l'incompréhension du spectateur. spoiler: Si ces nouveaux types de transformers créés par les humains sont réellement fait d'autant de cubes, pourquoi ne se séparent-ils pas au moment de se prendre un impact, les rendant ainsi beaucoup plus durs à battre?
spoiler: Aussi, pourquoi le directeur de l'entreprise les concevant, décide, après avoir vu la perte de contrôle de son prototype, de le transférer dans une autre usine plutôt que de le détruire immédiatement?
Je sais bien que l'humanité est censée être un peu débile mais quand même. spoiler: Et avant ça, pourquoi décident-ils de continuer à utiliser un prototype qui semble prendre automatiquement la forme du transformer connu pour être "LeTrèsGrosMéchantPasBeauDecepticon" Mégatron?


Au delà de ça il, y a aussi le placement produit beaucoup trop évident pour que l'on ne puisse pas les voir. Encore si cela avait été fait de manière logique, sans faire les mises au point sur les logos, ou que la pluralité de sigles et logos visibles à l'écran soit énorme (comme dans la réalité en somme) les rendants plus inoffensifs, ça l'aurait rendu un peu plus discrète, et l'on ne ferait pas une fixation dessus en plein milieu des scènes d'action. Ce film est simplement un spot publicitaire puisque l'importance est au produit plus qu'au spot en lui même. ex: Beats pil, un car Victoria's secret, les logos de toutes les voitures autorisés à l'écran pour cet opus...

En bonus:

-Un homme qui crée des machines aussi puissantes, qui a autant de pouvoir entre les mains ne peut pas être traité comme un "débile qui ne savait pas ce qu'il faisait", il passe pourtant pour un idiot, qui a peur de tout et qui n'a aucun pouvoir décisionnel réel. Tout ses dialogues en font un personnage absurde qui n'a absolument pas sa place ici.

- spoiler: Pour Michel et Michel, lors de la scène où les personnages humains s'échappent du vaisseau alien par des câbles d'arrimages et sont poursuivis par des sortent de cerbères robots, on a un plan de la fille (qui évidemment, galère à avancer parce qu'elle a peur du vide et tout et tout) avec en arrière-plan, le dît vaisseau, sans la moindre trace des cerbères en question.


-Avec un budget de 210 000 000$, on se débrouille pour faire un minimum de post-prod sur les explosions (et il ne se passe pas une minute sans que l'on en voit une à l'écran) pour qu'elles ressemblent un peu moins à de simples feus d'artifice.

- spoiler: "Transformium"
? Sérieusement?

Pour conclure ce lynchage , je citerais un ami présent au cinéma avec moi qui me disait à la sortie qu'en fin de compte, ce film n'était en fait qu'un trailer de 2h40, un enchaînement inexpliqué de scènes d'actions sans but précis, ça ne m'a même pas fait rire. Cordialement

Je savais qu'en entrant dans le cinéma pour voir ce film je n'allais pas sortir grandi cinématographiquement. Mais de là à en sortir appauvri il n'y a que 2h46. Le temps qu'il aura fallu à Michael Bay et Mark Walberg pour se ridiculiser affreusement. Du placement de produits à en détester les marques présentes, du bon gros dialogue de beaufs, des acteurs auxquels on jetterait des tomates sans peine aucune. J'ai mis 1 car j'ai ris, une fois: "Ah mais c'est pas un film comique?".

Bon je viens de sortir de la séance et dans l'ensemble c'est quand même un bon film même j'ai trouvé quelques défauts , une ou deux incohérences et quelques moments qui m'ont fortement fait penser à d'autres films ..
-Le Premier moment c'est quand ils sont entrés dans l'entreprise et que l'ont voit la construction de nouveaux Transformers où l'on voit les bras articulés qui me font extrêmement penser à Spider-man 2 avec le Dr Octopus quand il est sur la table pour remettre des puces ( enfin je ne me rappelle plus ce qu'il fait ) Bref , bien sur à l'arriver des Dinobots , je me suis un peu crue dans Jurassic Park, et le dernier moment c'est en Chine quand on voit le grand vaisseau de Lockdown qui mange et rejette tous les éléments en métal qui m'a bien fait penser à Man Of Steel .
- Bon passons aux défauts , la VF est vraiment à revoir surtout celle de Tessa qui je trouve lui rende plus un air cruche qu'autre chose .
je trouve que le film est un peu trop long , on aurait enlever 15 minutes ça aurait été parfait , L'humour que je trouve un peu lourd dingue notamment celui de Cade quand il charrie Shane , toujours la bonne phrase qui n'est pas très drôle , les quelques moments qui sont drôles sont ceux avec Joshua et quelques uns avec Lucas... REFLEX
-Après je trouve que le rôle de la Blonde , j'ai son métier au bout des doigts que je n'arrive plus a me rappeler mais je trouve qu'elle ne sert pas à grand chose

-Bon les points positifs sont bien sur l'action , je ne comprends pas les quelques personnes qui ont descendu les effets spéciaux qui sont réellement gigantesques ,
-Le scénario n'est pas exceptionnel mais n'est pas si mauvais que ça , et mieux que dans certains films de la première trilogie .
Le design des Transformers dont je trouve qu'ils sont tous beaux surtout les Dinobots , j'aime beaucoup aussi le design des armes que ce soit celles de Cade à l'épée de Optimus , Lockdown est vraiment génial il fait tellement plus puissant que tous les Autobots , j'ai beaucoup aimé l'histoire avec la Graine , mais je trouve que c'est dommage qu'on ne voit pas assez Galvatron , ma partie préférée reste quand les Dinobots s'allient avec les Autobots où là ça envoie du lourd
- Quand Lockdown met son armure pour se protéger , je trouve qu'il a le même design que dans les jeux vidéos Halo !
-La partie dans le vaisseau de Lockdown est tout aussi géniale que celle que je viens de citer
- Les acteurs jouent tous biens notamment Mark Wahlberg et Stanley Tucci ,
-La 3D qui est géniale , pour une fois elle ne m'a pas dérangé ,
-La Musique que ce soit les thèmes ou la B.O d'Imagine Dragons qui sont géniaux
- La dernière phrase de Optimus Prime est bien mais elle n'est pas ma préférée
Bref ce film est à revoir en VO , 4/5 mais sinon ma note serait de 3.8/5 si je pouvais ..

Bienvenue à BOFland, je suis sidéré par un scénario aussi nul:
- Enchaînement de répliques d'une lourdeur ...
- Des situations qui n'ont ni queue ni tête ( spoiler: ex: un Semi-remorque évitant une plus de missile en ligne droite ou encore Mark Wahlberg se battant avec un Robot


Je reconnais, par contre, des effets spéciaux parfaitement maîtrisés et agréables à regarder mais rester presque 3h devant un tableau c'est quand même long !

Film exclusivement réservé aux amateurs de cette saga sinon je vous encourage à passer votre chemin ...

Michael Bay est typiquement le genre de cinéaste qui est décrier par tous mais qui pourtant arrive à remplir une salle de cinéma, et malgré sa réputation ainsi que sa filmographie qui comporte plus de mauvais films que de bon, ce brave Bay semble avoir gagner en maturité depuis l'année dernière avec son très bon Pain & Gain ( la seul fulgurance de sa carrière ). Et ce Transformers s'inscrit pleinement dans se tournant qu'a pris Bay, même si attention le bonhomme reste toujours un gamin près à tout faire péter mais il semble clairement s’être assagi surtout lorsque l'on compare ce quatrième opus avec les autres. Le premier film était clairement moyen mais plus supportable que les deux autres qui on suivi, le deux étant mauvais et le trois pas terrible, cette première trilogie souffrait de personnages insignifiants dans le meilleur des cas ou tous simplement insupportable, sans parler d'un humour bas du front et une misogynie de tout les instants mais elle était aussi sauvé par un savoir-faire dans la mise en scène qui offrait moments d'anthologie sur moments d'anthologie, le tout dans un sens du spectacle qui forçait le respect. Il n'y avait donc pas grand chose dans cette trilogie alors la mise en chantier d'un quatrième opus voir même d'une seconde trilogie n'avait aucun intérêt mis à part l’appât du gain et pourtant on est en face du meilleur film de la saga. Tout d'abord le scénario s'impose comme une suite/reboot car même si il continue 5 ans après les événements du troisième film, la conjoncture à totalement changé, l'univers dans lequel les personnages évoluent n'est plus le même notamment avec l’absence des militaires qui à le mérite d'enlever l'aspect patriotique douteux des premiers films tous comme des enjeux relativement différents. Dans les trois premiers, il était question d'invasion avec dans le 1 une lutte entre les autobots et les décepticons pour le cube, dans le 2 rebelote pour une matrice et dans le trois la même chose mais pour des piliers alors que pour le 4 tout est différent même si une bataille s'engagera en dernière partie pour récupérer un objet cela restera que très secondaire dans l'intrigue globale du film. Ici l'intrigue sera plus mature exposant des thèmes intéressants comme les nouvelles technologies ainsi que des thèmes plus dures comme le génocide même si ceux-ci ne seront pas plus exploités que ça ils ont le mérite d’être présent et offre aux autobots un nouveau rôle, celui des redresseurs de tort. Alors que dans les premiers ils protégeaient les humains contre les décepticons ici ils protègent les humains de leurs propres stupidités car à trop vouloir ce prendre pour dieu ceux-ci on créer leurs propres extinctions. L'ensemble ce révèle donc plus accrocheur et plus efficace surtout que l'on a le droit à des personnages humains et autobots moins agaçant que dans les autres films même si on évite pas une multitude de clichés pour les caractérisés, ce qui limitera la sympathie que l'on peut leurs porter. Sinon le film ne renoncera pas à son humour bas de plafond parfois de façon réussi lorsqu'il s'attaque à la caricature ( le "Steve Jobs" est savoureux ) parfois de façon lourde et beauf ( tout le reste ) et cela traduit un travail risible sur les dialogues qui sont tous simplement médiocre. Néanmoins moi qui n'était pas fan de cette saga, ce quatrième film m'a vraiment accroché et la promesse d'avoir une trilogie qui s'intéresse à l'origine des Transformers me rend curieux pour la suite car on pourrait avoir des films qui seront de plus en plus ambitieux et plus intéressant dans leurs propos. Sinon le casting est beaucoup plus solide que pour la première trilogie même si certains ne servent à rien ( Jack Reynor et Nicola Peltz ) ils sont néanmoins tous bon notamment Mark Wahlberg, très à l'aise dans son rôle et Stanley Tucci qui excelle et évite le surjeu avec justesse. Pour ce qui est de la réalisation il est dommage que le placement de produit deviennent si envahissant même si Bay ne se prend clairement pas au sérieux et que cela prête à sourire ça devient quand même agaçant surtout que parfois on à l'impression d'être devant une pub. Tous comme ses nombreux plans misogyne sur des bimbos en petites tenues qui sont devenu sa marque de fabrique mais qui ici sont encore plus gratuit que d'habitude ainsi qu'un nombre incalculable de faux raccord. De plus le film est bien trop long et on frôle souvent l'overdose surtout que Bay à toujours eu du mal à rythmer ses films correctement alors on doit subir quelques longueurs qui aurait pu être évité. Tandis que la musique de Steve Jablonsky est plus discrète que par le passé mais qui est aussi parfois plus brillante ( excellent thème de Lockdown ). Pour ce qui est de la mise en scène les affrontements seront moins spectaculaire et mémorable que pour les autres films mais pourtant ils seront moins brouillons et chaotique, le film étant plus tenu et plus ingénieux dans sa mise en scène. Michael Bay s'est clairement calmer et travail ses plans avec plus d'attention que par le passé et il livre même quelques astuces de mise en scène vraiment intéressantes qui montre un sens de la cinématographie plus aigu que pour les précédents films. Néanmoins il est clair qu'il commence à manquer d'idées au niveau du spectacle pur et que le voir passer la main pour la suite pourrait s'avéré payant avec un cinéaste qui pourrait élever tout ça vers d'autres sommets. Pourtant il est indéniable qu'il offre une des meilleures et des plus inventives scènes de la saga avec l'exploration du vaisseau de Lockdown ( le personnage étant lui aussi très classe ). En conclusion Transformers L'âge de l'extinction est un divertissement sympathique qui se montre plus ambitieux et maîtrisé que ses aînés mais que malgré un tournant plus mature se montre encore trop enfantin pour vraiment emporté l'adhésion. Faute à une écriture risible qui mise trop sur les clichés pour bâtir son intrigue et ses personnages néanmoins l'ensemble se montre plus appréciable que prévu et le film s'impose clairement comme étant le meilleur de la saga.

Transformers, premier du nom, était un blockbuster explosif et très impressionnant dans lequel jamais on ne s'embêtait ... Sa suite fut, pour moi, une immense déception tant le film tirait en longueur sur un scénario qui pouvait tenir sur 1 page ! La face cachée de la lune fut un épisode meilleur, mais qui contenait encore énormément de défauts . Et que dire sur l'âge de l'extinction, 4ème volet entre l'affrontement des autobots et des decepticons ( et sûrement pas le dernier ) ? On peut en effet dire que c'est un volet dont certains défauts ont été corrigés, mais dont beaucoup de points faibles restent encore, malheureusement, présents ... Tout d'abord, au niveau du scénario : j'avais peur car, c'était l'un des gros points faibles des précédents épisodes mais, ici, on a l'impression que, malgré le fait que celui-ci soit très simple et, par moment, très "cucu", Michael Bay l'a rendu moins brouillon, plus compréhensible avec quelques temps de pauses qui étaient bel et bien nécessaires ( donc, à ce niveau, c'est une très bonne chose ) . Du point de vue graphique, I.L.M. a encore frappé fort : les effets visuels sont très impressionnants ( mais on est habitué avec cette saga ), les combats sont beaucoup plus "lisibles" et encore plus dantesques ( par contre, quelques erreurs de cgi ou d'animation sont bien présents ) . Pour la bande-son, Steve Jablonsky nous sort quelque chose de très prévisible, simplifié au maximum et donc, au final, sans réelle saveur . Quelques passages très prévisibles sont au rendez-vous ainsi que des moments totalement exagérés ( par moment, les héros sortent indemnes alors qu'une personne normale en serait morte plusieurs fois ) . Encore une grosse faiblesse de la saga Transformers : les dialogues, peu convaincants et par moment ridicules ! Le point fort du film : Les Dinobots ! Je dois donc reconnaître que ce film lasse moins que les 2 précédents épisodes, mais je pense quand même que Michael Bay devrait revoir la durée de ses films qui tendent vers le 3 heures alors qu'il pourraient durer 1h30 pour le même résultat, et moins d'ennui .

C’est peut-être le fait que la première moitié du film possède une lointaine sous-lecture dénonçant les dérives de la politique ultra-sécuritaire américaine ainsi que les excès des recherches technologiques qui fait de ce quatrième Transformers le moins mauvais de la franchise. Mais il reste absurde de chercher dans ce déferlement discontinu d’effets pyrotechniques et de placements de produits la moindre preuve de maturité de la part de Mickael Bay. Celui-ci ne fait en effet que continuer, à défaut de nous proposer un quelconque scénario innovant, à nous faire profiter de son amour inconsidéré pour les explosions spectaculaires et le caractère improbable de l’action. Cette intention artistique purement tape-à-l’œil s’illustre par des combats toujours plus disproportionnés (auxquels on doit reconnaitre d’être malgré tout lisible et de profiter de jeux de perspective maitrisés) mais aussi par une multitude d’effets de mise en scène déraisonnablement outranciers, à commencer par ces incessants ralentis trop appuyés qui n’ont, pour la plupart, comme seule conséquence que de surligner le jeu extrêmement forcé des acteurs. A propos du casting, avoir balayé l’ancien casting aurait pu être constructif si les nouveaux personnages ne partageaient pas les mêmes caractéristiques que les anciens, et le choix de Mark Wahlberg pour remplacer Shia Laboeuf dans le rôle du gentil héros humain (iconisé par une surdose de plans en contre-plongée) devient discutable du fait qu’il incarne également le père (aux méthodes puritaines soit-dit en passant) du personnage de la charmante Nicola Peltz avec qui on peine à croire qu’il ait plus de quinze ans d’écart. Stanley Tucci, cependant, est parfaitement crédible et apporte la majorité des pointes d’humour qui se retrouvent noyés dans l’action. Ces cent-soixante minutes d’excès visuel et de vide scénaristique n’arrivent à remplir leur mission d’être récréatives qu’à l’unique condition d’y assister avec nulle autre attente que d’assister à une quatrième surenchère abrutissante de bourrinage entre robots géants en images de synthèse.

Etes-vous familiers de ces pets type Diesel qui débutent dans un roulement mécanique, juste le temps de s'échauffer, et qui ensuite durent des heures et des heures, jusqu'à laisser une trace énorme, indélébile, démentielle, imprégnant jusqu'aux fondations même de votre logement ?

Ce sont des vents qui sont si rares qu'on en vient à se demander s'ils ne sont pas fortuits.

Nul !