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Sylvain. V
159 abonnés
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5,0
Publiée le 22 juillet 2014
X-Men : Days of Future Past est sans doute le meilleur X-Men de toute la saga. Des courses poursuites fulgurantes. Brian Singer réalise un chef d'œuvre, des scènes d'action époustouflantes, des effets spéciaux bluffants, Simon Kinberg nous écrit un scènario incroyable, une mise en scènes très bien détaillé mais aussi bien plus définis. A voir en 3D, c'est génial, cela décrit bien les attaques et les rends plus réelles. 5/5
Au risque de casser l’ambiance je dois reconnaitre que j’ai été tout juste satisfait de ce dernier Xmen. Déjà parce que suite au très bon « Xmen le commencement », je m’attendais à encore mieux. Le casting d’ailleurs au complet et le sujet était pour moi plein de promesses.
Alors oui le spectacle est bien là, le scénario est bourré de rebondissements et il est suffisamment accrocheur pour faire de ce grand spectacle une bonne séance de ciné. Mais au-delà de ça je trouve que Xmen Days of Futur Past n’est qu’un nouvel épisode pas très différent des précédents. Si vous êtes un fan de la série telle quelle vous ne serez pas déçus par contre si vous espériez du neuf vous aurez encore et toujours affaire à ces espèces de leçons de vie à tous les coins de dialogues et ces super héros qui avec cet air de « premiers de la classe » ne font que m’agacer toujours un peu plus.
Avec une promo si agressive faut pas se plaindre d’avoir suscité l’exigence !
Voilà enfin le dernier volet des aventures de nos amis mutants, marquant par la même occasion le retour de celui qui l’avait inaugurée : Bryan Singer ! Et il n’y a aucun euphémisme en disant qu’il était attendu au tournant : en effet, entre d’un côté les désastreux "X-Men 3" et "X-Men Origins : Wolverine" et leurs nombreuses incohérences qui flinguent la saga ; et de l’autre un "X-Men : Le Commencement" bien réalisé par Matthew Vaughn qui arrivait à relancer la franchise malgré son scénario mis à mal par justement les incohérences des deux autres saletés, tout le monde espérait énormément de Singer. Alors, le bonhomme a-t-il assuré ou chié dans la colle ? Et bien, et je lui en suis énormément reconnaissant, Brian Singer a parfaitement relancé la machine : déjà, grâce à de subtils détails scénaristiques et sa fin surprenante, il arrive à gommer les incohérences qui polluaient "X-Men : Le Commencement" et à faire en sorte que "X-Men 3" et "X-Men Origins : Wolverine" n’existent pas (ça, c’est vraiment jouissif !!). Ensuite, parce qu’il a su trouver le bon scénario qui pouvait amener les deux époques (donc les deux équipes X-Men) à se rencontrer ; et finalement parce que le film est cool, avec de bons moments et des effets spéciaux plus que bons ! Et oui, j’ai aimé plein de trucs : 01) j’ai aimé cette histoire de futur apocalyptique où mutants et humains sont exterminés par les sentinelles de Trask. 02) j’ai aimé cette idée de revenir dans le passé pour empêcher l’évènement qui va provoquer ce futur. 03) j’ai aimé les sentinelles ainsi que leur capacité d’adaptation aux pouvoirs mutants (ça m’a tout de même fortement rappelé les Borgs de « Star Trek » !) 04) j’ai aimé ce qui est arrivé dans le passé à Xavier, Magnéto et Mystique après les évènements du film précédent 05) j’ai aimé comment a été très bien traité le personnage de Blink 06) j’ai aimé certaines scènes avec leurs incroyables effets spéciaux (les combats contre les sentinelles dans le futur, le pouvoir de Blink, Magnéto et le stade, et LA scène du film : l’infiltration du pentagone avec Vif-Argent qui fait son numéro au détour d’une séquence de pure folie visuelle, digne héritière du renouveau des FX lancé par "Matrix" !!). Bon, il y a aussi quelques trucs qui me gênent : A) de nouvelles incohérences vis-à-vis de la saga et des comics (Vif-Argent qui se nomme Peter au lieu de Pietro, Kitty Pryde qui fait voyager les gens dans le temps, Bishop qui est obligé d’utiliser une arme pour relâcher l’énergie qu’il emmagasine, Trask qui passe de grand noir baraqué à nain moustachu). B) le fait que, malgré que le récit se déroule dix ans après les évènements de Cuba, on est gardé la jeune Mystique version Jennifer Lawrence plutôt que de reprendre la version Rebbecca Romjin. C) des anciens personnages vite expédiés (Azaziel, Emma Frost, Riptide et Angel ne reviennent que sous formes de dossiers top secrets dans lesquels on apprend qu’ils sont tous décédés !) et des nouveaux très peu développés (Trask qui n’a pas la place qu’il mérite, Bishop qui ne sert vraiment à rien : blasphème !!). Sinon au niveau du casting, bin il y a rien à reprocher au trio principal Hugh Jackman/James McAvoy/Michael Fassenbender qui sont nickels comme d’habitude. Rien à redire non plus à Patrick Stewart, Ian McKellen, Halle Berry, Shawn Ashmore et Ellen Paige qui s’en sortent bien malgré que le récit ne s’attarde jamais sur eux. Une bonne confirmation pour Nicholas Hoult dans le rôle du Fauve ; par contre, petite déception pour Peter Dinklage car c’est un bon comédien que j’aime beaucoup, mais malheureusement son personnage n’a pas le développement qu’on aurait pu espérer (et justement, petit coup de gueule envers les producteurs : vu l’importance relative de Trask dans le film, vous ne me ferez pas croire que Dinklage n’est pas là pour rameuter dans les salles les hordes de fans de « Game of Thrones » !!). Autre déception du même accabit, Omar Sy : le pauvre ne fait pas grand-chose et n’a que deux lignes de dialogue, c’est sûr qu’on peut pas non plus lui demander une prestation digne d’un oscar ! (vraiment le perso de Bishop est ma plus grande déception de ce film). Et puis nous finirons sur le pire, la « mauvaise élève » de la classe : Miss Jennifer « je sais pas jouer mais comme on m’a donné un oscar je vous emmerde » Lawrence. Que dire ? La même chose que pour "X-Men : Le Commencement" : elle ne nous convainc jamais et à juste réussi à faire perdre au personnage de Mystique toute sa superbe ! Bryan Singer réussit donc haut la main son retour dans la saga qu’il avait inaugurée et nous livre l’un des meilleurs opus de la franchise. Après mettre fait avoir avec "X-Men : Le Commencement", j’émettrais donc une réserve sur la fin du film et attend de voir le prochain pour voir si le tout demeure cohérent…et je suis très impatient de voir justement ce fameux "X-Men : Apocalypse" car, même si le titre ne laissait pas planer de grands doutes, la scène post-générique nous laisse présager du meilleur…
Depuis "Usual Suspects" (1995) Bryan Singer est devenu un des plus grands réalisateurs de Hollywood, il confirma avec "X-Men" (2000) avant de partager (et c'ets peu de le dire) voir de sous-estimer dse films tels que "Walkyrie" (2008) et "Jack le chasseur de géants" (2013)... Après avoir laisser la place de réalisateur pour "X-Men : l'affrontement final" (2006) à Brett Ratner et "X-Men : le commencement" (2011) à Mathew Vaughn il revient donc à la direction de la franchise qu'il a mise sur pied. On retrouve donc les Mutants environ 10 ans après "...Le commencement" et le monde devenu apocalypse contraint les X-Men à voyager dans le temps... Le spitch fait saliver mais dans le même temps peut laisser perplexe. En effet après avoir montré les origines l'ellipse de 10 années parait très (trop) importante et les évolutions 63-73 et 2006-2023 sont autant de blancs et de fantômes qui créent tout autant de frustrations. Sinon l'idée est bonne et les interactions sont très bien gérées. On peut sans doute être déçu que seul Wolverine fasse le voyage, les autres face à face entre personnages jeunes-vieux auraient sans nul doute enrichit le récit plutôt qu'une attente convenue (l'arrivée des Sentinelles). Un petit bémol sur le manque de nouveauté niveaux mutants outre, évidemment, Omar Sy qui s'en sort pas mal vu le contexte. Un X-Men n°5 plutôt bien foutu et efficace à défaut d'être réellement surprenant.
Voici une petite perle, pas loin d'une certaine forme de perfection tant l'oeuvre est solide, mais aurait pu être un peu plus "forte". Par contre, ici ; les combats sont d'une clarté qui permet aux spectateurs de ne pas le "mettre sur le banc de touche"^^. LE montage se veut globalement fluide, l'ensemble simple et relativement direct (le synopsis se voulant être court, permet au public de ne pas entrer dans une histoire abracambolesque et de s'y retrouver comme ce n'est parfois pas le cas). BIen évidemment, on se doute de la fin du film si on a lu le contenu du résumé, mais cela n'enlève en rien l'envie, l'engouement et aucun répit dans la réalisation du film. Les FX sont excellents, sans "manger" le film et ne se présentent le plus souvent que dans les scènes futuristes. Car sinon cela, en aurait fait un peu trop. Le dévelloppement de la psychologie des personnages est aussi présentent. Ce qui change des films type Marvel ou l'on passe souvent à coté pour simplement ce concentrer sur l'action et ce qui va avec. .. Les FX sont prodigieux mais ne bouffent jamais le film : ils sont essentiellement "présent" dans les scènes futuristes. Ces X-men vont plutôt être tournés du côté de la psychologie, et qui dit "psychologie", dit "personnages" un peu plus réfléchie et non juste survolé. L'histoire est donc bien ficelé et nous promet évidemment une suite, si celle-ci se veut aussi bien ficelé et ne nous en fait pas trop. Un film efficace jusqu'en sa dernière scène (pas celle post-générique annonçant le bad guy que l'on savait). Et nous réserve quelques surprises pour ceux qui ont suivit les opus précédents. Une bonne surprise quant on sait que bien souvent, les suites s'emmèle un peu les pinceaux. Pour le coup, le pari est réussit. LEs amateurs seront certainement ravis.
Bryan Singer reprend les rênes de sa saga. Grand bien lui en a pris. Non seulement, il signe son meilleur film depuis longtemps mais aussi l'un des épisodes les plus réussis de la saga. Que ce soit dans la progression des personnages ou dans la maîtrise des enjeux, le récit est parfaitement mené : dense et intense sans être bordélique.
La saga X-Men est très compliquée, dans la mesure où les seuls bons films de celle-ci sont les moins ambitieux et les plus bourrins, consacrés entièrement au personnage de Wolverine.
Le retour de Bryan Singer (enfin réalisateur d’un bon film avec Jack, le Chasseur de Géants) à la caméra, Wolverine en personnage principal d’un film de la saga principale, une bonne demi-douzaine de mutants et des voyages dans le temps qui pousse à la suspension of disbelief totale et réussie, voici le programme de ce X-Men : Days of Future Past (super titre). A la grande surprise des détracteurs de la saga dont je fais partie, ce septième film est particulièrement réussi, de par son rythme effréné qui aide le scénario à se défaire de quelques incohérences sans laisser au spectateur le temps d’y repenser, par ses scènes d’action toutes réussies, lisibles et franchement impressionnantes sans pour autant céder à la destruction massive, sa manière très fluide de jouer avec la temporalité de sa saga et surtout grâce aux acteurs qui livrent tous une partition très agréable. Même notre Omar Sy national y est bon, dans un rôle à peine plus important que celui de Fan Bingbing, Adan Canto ou encore Shawn Ashmore.
Il semblerait donc que la saga X-Men se mette enfin à enchaîner les bons films et malgré une scène post-générique peu réjouissante, on se prend à attendre le prochain avec impatience.
"X Men : Days of Future Past" commence directement dans le futur où nos mutants sont confrontés à des robots contre lesquels ils ne peuvent qu'à peine lutter. Contre la dévastation, ils décident d'envoyer Wolverine dans le passé afin de modifier l'avenir. L'intrigue est un petit peu tiré par les cheveux, mais permet la confrontation des versions âgés et plus jeunes des mutants tels que Magneto ou le Professeur Xavier devant la caméra de Bryan Singer déjà auteur des deux premier opus de cette saga prolifique. Une saga qui manque parfois de cohérence, en effet on peut rappeler que le Professeur Xavier mourrait dans "X Men : l'affrontement final", troisième opus de la franchise. Néanmoins, le film commence par une magnifique scène d'action dans un futur obscur, cette première partie qui se tourne complètement du côté de la science-fiction est vraiment réussie. On note par ailleurs la présence amusante d'Omar Sy. Ensuite, l'intrigue suit son cours au rythme de scènes d'actions bien filmées et ancrées dans un contexte historique, et de réplique apocalyptique faisant allusion à l'extinction de l'espèce humaine. La fin du film est également très réussie puisque l'on navigue entre le futur et le passé, ce qui donne énormément de rythme au film. "X Men : Days of Future Past" est certainement l'opus le plus réussi de la franchise.
Enraciné dans les tortueux et funestes couloirs du temps, X-MEN DAYS OF FUTURE PAST s'impose très vite comme un opus suite/reboot d'une radicale efficacité. Bouclant une boucle avec panache, Singer intervient dans une saga en dents de scie pour remettre les choses en ordre, prouvant une fois de plus son amour pour la licence avec un récit d'une clarté cristalline, fuyant les pièges des paradoxes temporels, et un sens souvent jubilatoire de l'action - l'assaut du Pentagone ou le climax en montage parallèle sont de grands moments de bravoure. Dans un environnement musical zimmerien efficace, futur apocalyptique et 70's sans clichés s'alternent dynamiquement, appuyant le mécanisme symbolique toujours aussi solide et touchant de mutants cherchant une place dans la société, décuplé par l'épique bipolarité mythologique. DAYS OF FUTURE PAST est d'une belle envergure, sans excès, bien que quelques trous restent à combler.
Un septième opus pour X-men ça peut faire peur. Mais quand on sait que Bryan Singer reprend les commandes, on peut être rassuré. Et c’est l’évènement blockbuster de ce début d’été ! Le réalisateur renoue avec sa première saga et ses bons vieux acteurs et les mêlent à la nouvelle génération de Matthew Vaughn. X-Men : Days of Future Past c’est la confrontation des héros de la trilogie originale à leur propre jeunesse. Et c’est avec ce retour dans le passé, que ce X-Men offre pour sûr son scénario le plus complet et prenant. Tous les vecteurs de la réussite sont réunis, l’humour, l’action, la mélancolie, la solidarité et l’espoir. C’est un pur divertissement plein d’ambitions et qui tient ses promesses. Mais si le casting est grandiose, il est certain que chacun n’aura pas sa place. Ainsi Halle Berry, Ellen Page, Shawn Ashmore ou encore Omar Sy ne sont que des pions de figurations au grand regret de leurs fans. X-Men : Days of Future Past est un spectacle à savourer en 3D avec un tel plaisir que les deux heures douze passeront à une allure impressionnante. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Marquant le retour de Bryan Singer à la réalisation de la série, X-men : Days of future past permet de réunir le casting de la trilogie originale et celui de X-men : Le Commencement grâce à une histoire de voyage dans le temps et d'univers alternatifs. Une fois ce dernier point accepté (chose courante dans la BD mais rare au cinéma), le film se révèle très plaisant à suivre regorgeant de scènes d'action menées de main de maître (sans être abrutissantes comme dans la plupart des blockbusters contemporains) mais est affaibli par des incohérences chronologiques (si les évènements décrits étaient arrivés, il est surprenant que nous n'en ayons jamais entendu parlé; l'histoire accorde une importance à l'ADN qui semble un peu disproportionnée pour les années 70 ...). Sans être un film marquant (comme le sont les Batman de Tim Burton et Christopher Nolan), X-men: Days of future past reste un film de super-héros réussi qui atteint son objectif premier, à savoir être divertissant.
Bryan Singer reprend en main la saga X-Men qu'il avait lui-même lancé sur grand écran et parvient à raccorder l'ensemble des épisodes (ancienne et nouvelle génération) à l'aide d'un scénario alambiqué basé sur le voyage temporel qui constitue le point fort du film, mais qui en contrepartie risque d’être difficilement accessible aux non-initiés. On retrouve avec plaisir l'ancien casting au grand complet, "aux cotés" de leurs homologues jeunes, la majorité de l'histoire se déroulant dans les années 1970. Un peu poussif au départ, X-Men : Days of Future Past passe à la vitesse supérieure dans une seconde partie décoiffante doublée d'une grande intensité : le niveau reste celui qui a fait de cette saga la référence en terme de film de super-héros, à l'image de son final parfait. Un blockbuster intelligent réalisé par un crack, pour ses fans : franchement convaincu !
Voilà 14 ans qu'est sorti le premier X-Men de Bryan Singer (ça vous rajeunit pas tout ça hein...) qui relança la vague de film de super-héros, suivi par un second opus, aboutissement assez exceptionnel de ce que nous avait proposé le metteur en scène avant que le troisième voit le jour et la purge dont tout le monde (ou presque) se fout. C'est en 2011 que la saga renaît, grâce au talent de Matthew Vaughn, sous la forme d'un préquel intelligent remettant à l'ordre du jour les thématiques phares des deux premiers épisodes avec pour toile de fond un environnement 60's kitsch. Quittant le navire après l'avoir sauvé pour se consacrer à The Secret Service, c'est Singer qui revient à la barre, on pouvait vite déchanter (ceci est un mauvais jeu de mot avec Singer, comprenne qui pourra) face à ce choix, certes le gars aime sa saga mais sa mise en scène, trop classique exceptée dans quelques scènes cultes (scène d'intro avec Erik dans le camp de concentration ou celle de Diablo) pouvait rebuter tant celle de Vaughn était bien plus classe et énergique. Et pourtant Singer, dès la scène d'intro, rabat le clapet de tout les réticents à ce come-back (moi le premier). Le long-métrage prend place dans le futur et après quelques minutes d'images semblables à celle d'Auschwitz dans le premier opus avec des piles de cadavres un peu partout sur le sol accompagnées par la voix off de Patrick Stewart (soulignant un peu plus le retour de Singer derrière la caméra), on retrouve quelques mutants plus ou moins (ou pas du tout) déjà vus s'apprêtant à taper sur du Sentinelle. Sentinelles transportées dans des vaisseaux à l'allure de cercueils volants annonçant la mort imminente de tout ceux qui les rencontreraient. Et c'est là que la première scène d'action du film commence, une séquence de quelques minutes magistrales. Cette séquence est à l'image de l'opening d'X-Men 2 mais ici Diablo laisse place à une jeune mutante du nom de Blink pouvant créer des portes de téléportations. Pendant 5 trop courtes minutes, on assiste à un portal-like ultra-jouissif embrouillant autant les Sentinelles que le spectateur, perdu grâce à un jeu de perspective malin et un montage extrêmement fluide laissant au spectateur le temps de se délecter de chaque plan. Jamais encore un X-Men n'avait commencé dans un environnement aussi sombre et repoussant que celui-ci et il faut attendre que Wolverine (toujours incarné par le bûcheron Hugh Jackman) soit renvoyé dans les années 70 pour assister à la première touche d'humour. Cet humour s'efface cependant rapidement pour revenir vers quelque chose de plus dark avec l'arrivée en scène du Professeur Xavier jeune en mode Eddie Vedder. Et si First Class accordait une grande importance à la vengeance et aux tourments de Magnéto et un peu moins à l'histoire de Xavier, là c'est totalement le contraire. On retrouve ce Xavier blasé et nihiliste par les événements survenus dans First Class, qui seront la base de séquences émotionnellement fortes comme celle où le personnage joué par l'incroyable McAvoy entre dans la conscience de Wolverine pour y trouver que de la souffrance. Ainsi cet opus devient le plus grave de toute la saga, atteignant parfois une douce mélancolie, chose bien trop rare dans le cinéma à grand spectacle. Paradoxalement, c'est aussi le plus drôle grâce à Quicksilver, Evan Peters (incarnant ce personnage), à l'instar de Singer, met fin à toutes les inquiétudes le concernant. Son personnage est drôle, rempli de malice, a une énergie communicative et porte très bien son costume pourtant très kitsch (participant aussi au charme de l'époque). Après 1h40 de film, le climax pointe le bout de son nez et nous rappelle l'essence de ce qu'est la saga X-Men, un film de super-héros dont l'action sert le propos et les thématiques abordées. Alors que dans un Marvel « Disney », on détruirait des immeubles pour pas grand-chose, ici chaque scène d'action à son utilité. Lorsque l'on voit ce stade (de baseball ou de football ricain, on s'en fout un peu ici) lévité grâce à la puissance de Magnéto, on peut se demander « pourquoi ? » si ce n'est pour un final épique. Mais ce n'est que quand le personnage joué par Fassbender le pose que tout prend sens. Enclavé la Maison Blanche et ses alentours tel une arène de gladiateur dont Trask et ses petits copains les politiciens seraient les amuses-bouches. A la manière de ce stade, la scène prend une tournure plus posée, dans la veine de tout les X-Men, qui à défaut d'offrir des destructions massives sans enjeux (coucou Michael Bay) et pas si impressionnantes que ça, offre une séquence émotionnellement forte où les relations d'amour/haine entres les différents personnages font merveille. Finalement la seule ombre au tableau serait cette fin avec ses caméos à la pelle, un peu too much et nous rappelant qu'X-Men Days of Future Past est un blockbuster grand public dont la fin ne peut être qu'heureuse. Mais ici, pire qu'un happy end (ce qui n'est pas une si mauvaise chose), c'est un véritable retournement de situation grand guignolesque comme si Singer n'assumait pas ce qu'il avait fait comme choix radical et bienvenu dans les deux premiers opus (tâchons d'éviter le spoil). Plus frustrant encore pour le casse-cou*lles que je suis c'est que tout cela reste très cohérent et semblait même inévitable au vu de la résolution de l'intrigue. Ça et quelques autres énormités (Kennedy, sérieux?!?) n'enlèvent en rien le plaisir que l'on éprouve devant ce concentré de ce qui a fait le succès de la saga X-Men, que ce soit dans les films de Singer ou celui de Vaughn. Une réunion de deux time-lines temporels et donc un rassemblement de tout ce qui faisait le charme de ces films. Une incroyable réussite tant le challenge était ardu.
Un excellent X-Men, si pas le meilleur. Le rythme est soutenu, l'action est au rendez-vous et le scénario est digne des meilleurs comics... Que demander de plus ?
Après un reboot excellentissime qui renoue avec les origines des personnages tout en recentrant les thématiques engagées, notre ami Bryan Singer continue dans cette "nouvelle" timeline un nouveau défi en tête : réussir à rassembler tous les films X-Men dans une seule et même chronologie, malgré des différences et incohérences pourtant inévitables face à une saga d'une telle ampleur.Pourtant, il faut reconnaître que le bougre s'en sort fichtrement bien. Non seulement le récit raconté ici arrive à jouer avec les différentes époques d'une façon qui force le respect (cette bataille finale !), mais en plus les différents récit s'imbriquent magnifiquement bien les uns dans les autres.Au-delà de cet aspect temporel, on retrouve les acteurs bien connus depuis le Commencement, qui gardent ici leur classe phénoménale et leurs relations ambigues à souhait. Le duo Xavier/Magnéto fonctionne de nouveau parfaitement, et continue à offrir un vrai message de fond par rapport à des problématiques malheureusement toujours autant actuelles. Parce que oui, au-delà du spectacle et des effets spéciaux à tout-va, X-Men c'est avant tout une histoire de messages, une histoire de fond, et je suis heureux que malgré toutes ces années à en faire des films, cela n'a pas été oublié. Il ne s'agit pas juste ici de personnages surpuissants qui se tapent sur la gueule et qui détruisent des buildings pendant 10 minutes, mais il s'agit surtout d'évoquer la puissance des convictions et les vices qu'elles peuvent amener.J'ai adoré ce film. Que ce soit la bande originale qui regorge de véritables oeuvres auditives, que ce soit les acteurs qui sont toujours aussi classes, que ce soit le récit qui arrive à captiver durant pas moins de deux heures, ou que ce soit tout simplement le plaisir de voir Singer s'éclater à tenter de rassembler toutes ces histoires qui concernent nos mutants préférés. Alors si lui ça l'éclate, hé bien moi aussi !