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islander29
863 abonnés
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4,0
Publiée le 11 avril 2015
Si vous cherchez du cinéma qui fasse "réfléchir", nul doute que ce film puisse vous plaire....Tiré d'un roman de Philip Roth que j'ai eu le plaisir de lire il y a seulement un an, le film est fidèle à l'esprit du livre avec les mêmes personnages, spoiler: la femme qui veut assassiner son mari, la petite amie sans définition sexuelle, ses parents, le psy, et un ou deux autres plus secondaires...... Je trouve que comparer ce film avec Birdman d'Innaritu est un raccourci trop facile et qui ne repose absolument pas sur le scénario du film, totalement différent, ni sur les caractères du film, lointain donc......Beaucoup moins d'effet de style, d'exubérance, mais un style plus intimiste et je trouve plus adapté à une quelconque réflexion sur la déchéance d'un artiste de théâtre......le film ici se tourne vers la vie privée de l'artiste......Le jeu d'acteur d'al Pacino et de sa jeune amie sont éblouissants et la mise en scène ......La vie, la vieillesse, l'amour, la mise en scène reflète les pistes dans l'œuvre littéraire de Roth, et peut donner envie de lire ses livres.....Le film malgré quelques longueurs à la fin, s'inscrit dans un cinéma américain marginal et de qualité....Pour moi l'expérience fut convaincante, même si le film s'adresse à un public mature.....Je conseille.....
Un film lent dont l'histoire rappelle forcément Bridman, le génie de la réalisation en moins. Al Pacino est convaincant dans le rôle d'un vieil acteur sur le déclin, et l'on ne peut s'empêcher le parallèle avec sa carrière personnelle. Malheureusement, un scénario trop confus, où l'on se perd entre la vraie histoire du personnage et les histoires qu'il se joue dans son esprit torturé.
Simon Axler, acteur dépressif frôlant la folie, se voit affolé par la perte de son "talent". Il se laisse donc aller et s'implique dans une relation avec une femme qu'il a connu toute petite et qui est lesbienne. Tout ne tourne donc plus très rond chez Simon Axler. Parce que c'est Al Pacino dans le rôle principal, "The Humbling" se montre digne d'intérêt. Impérial en acteur déphasé, Pacino trouve ici son meilleur rôle depuis des années, rôle auquel il apporte toute sa classe et son expérience. Mais il faut bien avouer que sans lui, le film perdrait de son intérêt. Pas très bien filmé, truffé de plans moches (ce qui étonnant venant de Barry Levinson d'ailleurs), construit sur un scénario assez bancal, le film a beau être truffé de scènes irrésistibles et de personnages hauts en couleur, il semble assez décousu malgré le portrait touchant, drôle et presque pathétique qu'il brosse. Comme à son habitude brillant, Pacino donne tout son talent pour permettre au film de se maintenir à flot et il y parvient à merveille.
Il y a des soirées singulières, où l'on voudrait finir comme Molière... Tel est le destin, le dessein de l'acteur. C'est ce que nous montre Al Pacino dans "The humbling" qui évoque la déchéance d'un saltimbanque. C'est amusant d'ailleurs ce film sorti juste deux mois après "Birdman ou (la surprenante vertu de l'ignorance)" sur le même sujet et où l'on voit presque les mêmes scènes. Mais qui se prend toutefois nettement moins au sérieux et avec des instants plus amusants avec notamment un Al qui cabotine à mort (en faisant parfois même trop). Et Greta Gerwig vaut bien, question glamour, Emma Stone. C'est donc moins chiant, donc mieux. Vivre et mourir en alternance, porter un masque en permanence...
C'est difficile de passer à côté d'un film d'Al Pacino en plus, c'est réalisé par Barry Levinson (Good Morning vietnam, raiman ect.) seulement, je n'ai absolument pas accroché, j'ai eu l'impression de plonger une nouvelle fois dans la galère "Birdman" avec un film qui traite plus ou moins le même sujet avec un acteur de théâtre qui a sa carrière derrière lui sauf qu'ici, Simon Axler a aussi quelques soucis qui vont lui causer des problèmes. J'ai trouvé le film assez lent et ennuyeux, c'est ce qui m'a le plus dérangé, Al Pacino bien que pas aidé par sa fausse VF est bon et arrive à être touchant surtout quand on apprend à mieux connaitre le personnage et ses problèmes, mais ça n'a pas suffi à me captiver d'avantage.
Voir le grand Al Pacino dans son propre rôle, avec des doutes, des questionnements à n'en plus finir, comme une sorte de critique sur le monde des comédiens ou du cinéma n'est pas un spectacle des plus passionnant. L'acteur fait ce qu'il peut dans ce scénario simpliste qui se veut complexe en ce donnant des airs de drame profond. Un film à éviter, sans intérêt.
L’idée fait penser à Birdman. Il s’agit d’un acteur vieillissant dont la carrière se détériore. Mais l’enrobage n’est pas le même, puisque que c’est Al Pacino qui incarne ce personnage qui se sent rajeunir en rencontrant une jeune femme. The Humbling correspond un peu à la vraie vie de l’acteur et malheureusement ces pensées séniles ne touchent personne d’autre. L’histoire traîne en longueur, la mise en scène est dépassée, les musiques trop vintages que The Humbling ne pétille pas du tout. On sent tout de même la bonne volonté de Barry Levinson à faire une psychanalyse du métier, mais à 72 ans, le réalisateur de Rain Man et de Good Morning Vietnam n’a plus la même énergie et s’essouffle. The Humbling ne passe pas à cause d’un scénario désuet et d’un casting ramolli. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Le sujet est très intéressant, son traitement un peu moins. Le film se déroule sur un faux-rythme, et nous ennuie un peu. Reste Al Pacino, toujours aussi bon.
Un profond et irritant ennui, voilà mon sentiment dominant à la fin de ce film. Je comprends pas du tout les critiques positives, nombreuses par ailleurs, qui ont accompagné la sortie de ce long-métrage. Elles ont pointé la grande performance d'acteur d'Al Pacino, peut-être..., personnellement je suis bien incapable d'avoir un jugement pertinent sur sa performance tant l'exaspération que le film a provoquée chez moi a obéré toute capacité à m'intéresser à son jeu. Les tribulations professionnelles et amoureuses de cet acteur sexagénaire qui a perdu le feu sacré et qui se retranche dans une dépression en demi-teinte que seule l'attirance pour une très jeune fille lesbienne va secouer, m'ont laissé complètement de marbre. J'ai en fait trouvé ça particulièrement vide et affreusement verbeux. Les différentes péripéties qu'affronte cet homme naviguent entre l'insignifiance et le grotesque. Le tout soutenu par de longs dialogues aussi insipides que roboratifs et assaisonné d'une partition musicale incroyablement monotone et incolore. Bref, quasi une heure cinquante d'un spectacle assommant pour ne pas dire carrément irritant qui laisse songeur devant l'investissement de Pacino et du réalisateur Barry Levinson dans ce long-métrage indépendant qui démontre que ce qualificatif n'est pas forcément gage de qualité. Je n'irais pas jusqu'à dire à fuir, mais en tout cas franchement évitable.
Adapté du court roman de Philip Roth Le rabaissement, The Humbling lui est totalement fidèle. Dans le rôle d'un acteur vieillissant au bout du rouleau aux tendances suicidaires, Al Pacino démontre s'il en était encore besoin son stupéfiant talent. Bien entendu, certains voudront y voir aussi un auto-portrait de la star septuagénaire, d'autant que c'est son ami Barry Levinson qui filme. Ses confessions sans filtre face à son psychanalyste nous montrent un Pacino à nu, terriblement émouvant. Le film n'est malheureusement pas toujours à la hauteur de l'acteur, radotant parfois dans un discours convenu sur les ravages de l'âge et l'approche des ténèbres. The Humbling se rachète dans des scènes très drôles et/ou touchantes quand l'énergie du vieux cabot se réveille devant les comportements bizarres de ses contemporains. S'il tient le film sur ses épaules, Pacino est également capable de mettre en valeur ses petits camarades de jeu, Greta Gerwig, Dianne West et Charles Grodin, notamment. The Humbling n'est pas si loin de Birdman, en fin de compte, en moins brillant certes, en plus désuet sans nul doute, mais Levinson (73 ans) et Pacino (74 ans) appartiennent toujours au cinéma d'aujourd'hui.
Voilà qu'après Birdman sort un film très similaire qui explore les mêmes troubles et thématiques mais de manière relativement différente. Néanmoins la gémellité est bien là ce qui est un peu en défaveur de l'oeuvre de Levinson qui n'atteint pas la grâce technique de l'oeuvre d'Iñárritu ni l'aspect métaphysique et onirique du Black Swan d'Aronofsky dans le même registre. Pourtant le film malgré ses défauts parfois vraiment gênant recèle des pépites insoupçonnées. Le scénario va explorer les affres de la vieillesse avec une rare pudeur et une authenticité assez troublante car le film use habilement des jeux de miroirs. Ici l'exploitation de l'univers du théâtre est avant tout une métaphore comme pour Birdman pour parler de la perte des repères, de la folie grandissante ainsi que de la peur de l'oubli. Le film parlera avant tout de la sénilité et de l'oubli de soi, être passé à côté de sa vie et n'avoir que des ruines et des regrets. Que ce soit le scénariste, le réalisateur ou l'acteur ils ont tous passé le cap des 70 ans et parle clairement avec leurs cœurs. Loin du cynisme attendu le film parle de cet état de vie avec délicatesse et se montre relativement touchant. Comme le film le dit la vieillesse est avant tous un retour à l'enfance et dans cette optique il traitera aussi son personnage de façon comique avec ses maladresses, ses caprices et sa candeur, ce qui fait que l'ensemble n'est as dénué d'humour malgré l'aspect tragique de l'histoire qu'il dépeint. Car ici la noirceur est vraiment présente surtout dans les hallucinations du personnage principal qui ne dissocie plus l'imaginaire du réel et qui tombe dans des visions oniriques, mélancoliques et très sombre. Ces passages sont relativement réussis par leurs aspects symboliques et contemplatifs traitant avant tous de l'identité. Parce que plus que la décrépitude physique du personnage, le film s'intéresse à sa perte d'identité, en ça l'utilisation du théâtre se montre habile mais quelque peu facile car bien trop évidente avec la notion d'acteur qui joue un autre rôle que le sien, la cassure entre la fiction et le réel ainsi que les faux semblants où la renaissance n'est permis que par la mort, quel soit symbolique ou littérale. En ça le climax se montrera assez maladroit mais salvateur, grâce à l'habile progression du personnage, le moment ce montre plein de grâces et de majestés. Néanmoins l'exercice se prêtait bien mieux pour Birdman et là on à un peu un sentiment de facilité. De plus mis à part l'excellent traitement de son personnage principal, que ce soit dans son introspection, sa décadence ou sa renaissance, le film peine parfois à faire vivre l'ensemble surtout lorsqu'il se penche sur ses personnages féminins où il expose une vision sexiste et suranné. Les messieurs ne sont plus très jeune et peine vraiment à traité de thèmes actuelles comme celui de l'identité sexuelle, à travers le personnage de Pegeen, le film veut parler d'une jeunesse qui se cherche encore et qui est quelque peu perdu mais il traite son personnage féminin de façon vraiment bancale et anti-féministe avec en fond, "pour être une femme il faut s'habiller comme une femme ", qui se montre assez déstabilisant surtout que cela laisse suggéré que les lesbiennes ne sont pas vraiment des femmes. Cette partie du récit est vraiment le gros défaut du film qui présente une vision assez hautaine de la femme mais qui paradoxalement parle avec justesse de l'insécurité masculine. Pour ce qui est du casting, tous le monde s'en sort à merveille pour les rôles secondaires ont retiendra surtout une excellente Nina Arianda, dans un rôle irritant et assez marrant, qui s'en sort à merveille et Greta Gerwig qui parvient à s'imposer avec justesse, malgré les grosses faiblesses de son personnage, en détournant l'attention sur les clichés de celui-ci pour que l'on se concentre sur son jeu tout en finesse. Sinon celui qui mène le bal et qui irradie chaque plans, c'est bien sûr Al Pacino. Il est clair que le film à été fait pour lui et il se donne corps et âme dans ce rôle. Même si je doute que ce film fasse date dans la filmographie de Pacino, son rôle est probablement un de ses plus touchant et il est ici au sommet de son art arrivant à être dans une retenue insoupçonnée tout comme en allant parfois dans le cabotinage contrôlé. Il fait un vrai travail de composition jusque dans la démarche voûtée et vieillissante de son personnage qui au fur et à mesure de sa renaissance ce redresse petit à petit pour au final être droit et d'une classe imparable. Sinon pour ce qui est de la réalisation on est dans du classique néanmoins le montage non linéaire est vraiment habile déstabilisant à quelques reprises jouant bien sur l'aspect faux semblant tandis que la photographie se montre très léchée. Par contre la musique est soit inexistante soit peu marquante, en tout cas elle met complètement sortie de la tête. La mise en scène de Barry Levinson, qui avait par le passé offert quelques films cultes du cinéma comme Rain Man par exemple, se montre assez générique. Les hallucinations qui joue sur la symbolique sont assez facile à déchiffrer et reste relativement classique même si le film connait quelques fulgurances contemplatives bien venu l'ensemble reste très classique voire même parfois un peu fade. La mise en scène manque donc cruellement d'idées et n'est là que pour filmer la performance de Pacino, en s'attardant sur son charisme animal et son regard expressif. C'est donc un travail fonctionnel plus qu'inventif, ce qui est selon moi assez dommage. En conclusion The Humbling est un bon film, à la fois drôle et touchant qui porte un regard pleins de justesse sur le vieillissement et l'identité. Car plus que tout c'est un film sur les états d'âme d'un homme en perdition, qui embrassera ses faiblesses pour en faire ses défauts, comme l'aspect sexiste, unilatéral et vieillot, faisant que le film échoue lorsqu'il traite de la jeunesse et de l'identité sexuelle, échoue en psychologie féminine et n'exploite pas assez les personnages secondaires, ne s'intéressant qu'à Pacino. Néanmoins le film est empli de belles qualités et de fulgurances n'ayant aucun cynisme, se montrant vraiment poignant et ayant un aspect onirique et mélancolique du plus bel effet. La vieillesse n'a jamais semblé aussi désespérée et aussi majestueuse que lorsqu'elle est illuminée par un Al Pacino dans un de ses plus beaux rôles et rien que pour ça le film atteint des sommets insoupçonnés.
Un pur navet, soporifique, exaspérant et consternant. Moi qui aime bien Al Pacino, j'ai été terriblement déçu, au vu de sa prestation je considère qu'il est fini
Adaptant le roman de Philip Roth, Barry Levinson signe une chronique sur la recherche d'une troisième jeunesse manquant de rythme et d'humour et où il est difficile de démêler le vrai du faux, même si Al Pacino est remarquable en star vieillissante. Pas mal mais sans plus.
Parfaitement dirigée par Barry Levinson, cette Comédie Dramatique mélange habilement jeux de rôles et réalités. Même avec quelques trous d'air, on reçoit avec beaucoup de plaisir des dialogues savoureux et un scénario fantastique nous procurant humour et une belle collection d'évènements et de personnages improbables. L'affiche de ce film se montre tout aussi brillante, avec une charmante Greta Gerwig pour le rôle de la pétillante Pegeen. Elle donne également un rôle à la mesure de l'immense talent de Mr Al Pacino, un rôle d'acteur où comme toujours, il nous offre une superbe composition.
Difficile de rentrer dans le film mais quand on y parvient, on en bouge plus! Et devinez grâce à qui??? Notre grand Al biensûr! (Pacino, pas Bundy nous sommes d'accord!!!). Le film aborde un thème intéressant: celui de l'acteur sur le déclin qui cherche à renouer avec le succès ou du moins avec son talent. Tout comme Keaton dans "Birdman", on assiste à une belle performance d'acteur sauf qu'ici, la réalisation est moins maîtrisée que celle d'Inaritu mais peu importe, l'essentiel n'est pas là dans cette histoire. L'important était je pense de faire ressentir au spectateur l'état psy dans lequel se trouve cet acteur dont l'esprit part un peu en cacahuète (ce qui donne parfois des scènes assez tordantes!!!) et de ce côté Levinson remplit le cahier des charges avec brio, ce qui n'était pas évident avec un sujet aussi casse-gueule. Mais Papy Pacino a fait le taf et même bien mieux, il livre là sa meilleure perf depuis bien longtemps! Bien accompagné c'est vrai par une convaincante Greta Gerwiig, je suis rentré progressivement dans cette histoire et réussir à m'attacher à ce personnage (un peu égocentrique mais finalement sympathique!) pour terminer en apothéose dans une scène que j'ai trouvé très émouvante et qui me restera en tête bien longtemps. C'est justement cette scène qui me donne cette impression d'un film réussi et maîtrisé par le metteur en scène, alors qu'il souffre pourtant de quelques longueurs et d'une mise en scène bien moins intéressante que celle de Birdman par exemple. Un grand bravo à Levinson pour réussir à donner cette impression. Un film drôle et touchant que je conseille évidemment!