Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2021/01/26/far-away-les-soldats-de-lespoir/
Extrait :
Voici un film dont j’espérais vous faire la chronique depuis un très long moment, pour la simple est bonne raison que c’est un très gros coup de cœur depuis mon premier visionnage. Si je devais le mettre dans un classement, contenant uniquement des films sur le même thème évidemment, il serait premier (avec à sa suite « Tu ne tueras point » et « 1917 » que j’ai déjà chroniqué, voir le lien vers leur chronique en bas de page). Pour ceux qui commence à me connaître, vous savez sûrement déjà que j’adore l’histoire, c’est pour cette raison, en plus du devoir de mémoire (et ressentir ce que mes grand-parents on vécu), que je regarde beaucoup de films sur ses périodes que sont les deux grandes guerres. Il est vrai qu’un film ne peut en aucun cas nous faire vivre pleinement les choses, mais cela permet tout de même de se rendre compte que ça n’a rien à voir avec les jeux vidéo tels que Call of Duty. Comme toujours, se ne sont également pas des films adaptés au plus jeunes (surtout mon top 3 que je viens de citer), même Jojo Rabbit est assez limite je trouve, mais pour un premier rapport avec le thème il reste mieux adapté grâce à son côté humoristique.
Après cette longue introduction, passons à la chronique, car même si je pourrais parler du thème du film pendant des heures, ce n’est pas pour ça que vous êtes là… Far Away est un film se déroulant durant la Seconde Guerre Mondiale, du côté de l’Asie, notamment en Corée qui est alors sous le joug Japonais. Si vous suivez un peu l’actualité vous saurez alors qu’ils sont toujours en froid par rapport à cette période et tout ce qui a pu se passer… Heureusement, de notre côté, on a plus ou moins fait la paix avec l’Allemagne et tant mieux ! L’intrigue montrera tantôt des passages où nos protagonistes sont ensemble, tantôt où ils sont séparés, mais leur deux histoires sont liés l’une à l’autre. L’intrigue démarre donc en Corée, durant l’enfance de nos deux protagonistes principaux, qui sont alors maîtres et serviteurs, mais également compétiteur pour des courses de marathon. Tout se déroule bien, jusqu’à un tragique évènement qui sépare, et laisse en froid, les deux jeunes hommes, jusqu’à le déroulement d’une course de marathon. Le résultat de la course truqué, le gagnant (Jun-shik – Coréen) et ses supporters finissent dans un camp japonais, forcé de rejoindre l’armée impériale stationnée en Corée et combattant actuellement les forces soviétiques équipés de chars. Ils finissent tout deux prisonniers dans un camp soviétique, puis ils fuient vers l’Europe. Je vous laisse découvrir le pourquoi du comment, ainsi que l’évolution de leur relation.
Je vais maintenant abordé la raison pour laquelle il est premier de mon top concernant les films de guerre. La première raison, qui est pour moi très importante, est qu’il s’agit d’une histoire vraie, et j’adore que l’on raconte à partir de fait réels, cela rajoute un poids en tant que spectateur de ce dire que quelqu’un a réellement connu ce genre d’évènements. Oui, on sait que la seconde guerre mondiale a engendré telle ou telle chose, mais rajouté des noms de vrais soldats, avec leur vraie histoire… J’en viens ainsi à ma seconde raison, la qualité du périple, ou du moins sa difficulté (j’avoue ne pas savoir comment l’exprimer clairement, pardon). On ne nous plonge pas directement dans la Seconde Guerre Mondiale, on nous explique d’abord leur passé et c’est bien. La situation géographique également, il s’agit de l’un des rare film qui montre à la fois des plans sur la guerre en Asie (je ne connais que The lost Soldier, kamikaze, memories of war), mais aussi en Europe (même si ce passage est plus court), ce qui est très rare, la plupart des films nous présentes dans les rangs des forces Américaines ou Française, d’un point de vue culturel c’est donc un vrai plus. Enfin, la dernière raison, l’émotion, la musique, les plans, les dialogues tout ses éléments permettent des moments riches en émotion, que se soit de la colère ou de la tristesse, tout est bien dosé (et la fin, oh la fin, rien que pour celle-ci, regardez ce film).
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