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    Inside Llewyn Davis
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    606 critiques spectateurs

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    Akamaru
    Akamaru

    2 821 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2013
    Parce qu'il n'y a pas que les success story qui sont intéressantes dans la vie,les frères Coen ont toujours éprouvé un attachement particulier aux perdants,à ceux qui n'ont jamais de chance,ou qui n'ont pas envie de changer leur personnalité pour la provoquer. "Inside Llewyn Davis" est l'un de ces films,en apparence peu engageant,qui au final reste durablement en tête comme un éternel air de folk... Oscar Isaac,très notable révélation,y est d'une justesse incroyable. Il n'est pourtant pas évident d'être à la fois détestable,arrogant,pathétique et définitivement attachant. Comme en plus,il joue à la perfection de sa guitare sèche et chante de sa plus belle voix mélancolique,on ne peut qu'être transporté. Comme d'habitude avec les Coen,la photographie,automnale et sépia est tirée à 4 épingles,de même que la reconstitution maniaque du Greenwich Village pré-folk de 1961. On peut voir cette œuvre austère et nonchalante comme une odyssée immobile,Davis ne semblant jamais apprendre de ses erreurs. La fatalité comme une nécessité,il vit par débrouillardise,sans compromission,réservant son peu d'affection pour un chat roux nommé Ulysse(on y revient). Entre les plages musicales profondément nostalgiques,les instants d'espoirs perdus et les situations plus cocasses et sardoniques,ce voyage dans le temps vaut assurément le détour.
    tixou0
    tixou0

    638 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2019
    La scène est au début des années 60 (Elvis Presley achève ses 2 ans de service militaire en Allemagne, JFK parle "New Frontier"). Llewyn Davis est marin de métier à l'origine, comme son père Hugh, dans la marine marchande. Mais il a tenté sa chance dans le folk, d'abord en duo, maintenant seul - il a même enregistré un disque en tant que soliste : "Inside Llewyn Davis" - qui donne son titre à ce nouveau film des frères Coen, leur n° 16 - Grand Prix au dernier Cannes). Le trentenaire galère. On le suit une semaine durant, en plein hiver, dans ses errances de SDF, de New York à Chicago, puis retour, et ses errances professionnelles et sentimentales, aussi. Llewyn est-il une sorte d'Ulysse dérisoire, comme le personnage joué par Clooney dans "O'Brother" (2000), qui, lui, en portait carrément le nom ? Llewyn en tout cas ne prendra pas "Troie" (Chicago), "Pénélope" (Jane) est en couple avec un autre, et seul le chat fugueur de ses amis Gorfein s'appelle "Ulysses" ! Quant à son Odyssée, elle est assurément en pointillés....
    On retrouve bien la manière des Coen, vive et précise, on s'amuse des personnages (toute une galerie savoureuse de seconds rôles) croqués avec malice (et tendresse), on suit les (més)aventures du héros (ou antihéros) avec plaisir. Mais les passages musicaux lassent un peu, même si attendus dans ce portrait d'un chanteur (en loser) - seul bémol, si je puis dire. Excellent casting, avec l'inévitable John Goodman (Roland Turner), mais aussi Garrett Hedlund (Johnny Five), Adam Driver (Al Cody)..... et quelques autres. "Llewyn", c'est le Guatémaltèque Oscar Isaac, impeccable (et bon chanteur !), dans ce premier rôle (après 10 ans de petits rôles - notamment dans "Drive", avec déjà Carrey Mulligan, qui joue ici "Jane").
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Revenus une nouvelle fois les mains pleines du festival de Cannes, nous retrouvons les Coen à leur sommet pour cette fin d'année. S'inspirant de l'artiste Dave Von Ronk, figure tutélaire et malchanceuse du New York folk, les cinéastes nous invitent à partager une semaine dans la peau de Llewyn Davis, jeune chanteur folk tentant de se faire une place dans la grande pomme enneigée des années 1960. L'art technique des deux frangins est une fois de plus au rendez-vous, ponctué d'un exceptionnel travail sur la lumière, accompagné, comme on pouvait s'y attendre, d'une BO sublime. Agrémentée d'une galerie de portraits doux-amers comme seuls ils savent nous les dépeindre (dont un magistral John Goodman), cette chronique aux allures de bohème entrera à coup sûr parmi leurs meilleures réalisations. De tous les perdants mémorables que les deux cinéastes ont pu peindre au cours de leur carrière, Llewyn Davis est sans nul doute le plus touchant, résumant presque à lui seul la puissances de vies cinématographiques tissés moins au cynisme qu'à une douloureuse mélancolie. Remarquable.
    reymi586
    reymi586

    409 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2017
    J'ai bien aimé ce personnage de Llewyn Davis et j'ai apprécié suivre ses péripéties. Après il faut admettre que l'histoire est un peu limite. Mais c'est là que la patte des frères Coen apparait. Ils pourraient rendre n'importe quoi intéressant. J'aime le fait que rien n'est prévisible dans leur film et bien sur leur humour si singulier. La bande originale est superbe, c'est un des principaux intérêts du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 novembre 2013
    Il y a deux veines dans la filmographie des frères Coen, bien connue de leurs fans.
    Une veine ironique, cynique, délirante, mais toujours impitoyable avec ses personnages, qui a donné lieu à des chefs d'œuvres comme Fargo, The Big Lebowski ou encore O'Brother. C'est la plus connue, mais elle ne doit pas éclipser le reste de l'œuvre du duo, plus mélancolique, plus fine, plus intérieure, à qui on doit de très grands films comme Miller's Crossing et The Barber (ou encore le récent Sérious Man dont je ne suis pas un fan absolu).

    C'est clairement dans cette seconde veine que s'inscrit Inside Lewyn Davis. L'histoire triste et belle d'un looser absolu, qui ne nous est pas contée pour s'acharner sur lui et la cruauté de son sort, mais bien pour en ressortir tout ce qui est beau, tragique et inévitable dans l'échec.
    Car il a du talent ce Lewyn Davis, on l'entend dès les premières notes, dans un magnifique chant folk filmé en clair obscur, dans un petit bar de New-York. Mais il a une poisse absolue, qu'il courre après un chat récalcitrant, qu'il cherche un toit différent sous lequel loger tous les soirs, ou qu'il tente vainement de retrouver ses papiers pour ne pas avoir à repayer sa cotisation au syndicat

    Les ressorts comiques et situationnels sont imparables, et pourtant d'une légèreté, car les frères Coen emplissent de tendresse et de bienveillance la trajectoire de ce raté pas toujours facile à vivre. On rit à ses dépends, mais on a froid avec lui sous le blizzard New-Yorkais et l'on a peur avec lui dans cette belle virée à Chicago en compagnie d'un chauffeur mutique et d'un producteur junkie.
    Même si tout cela semble ne pas avoir de but, le défilé de seconds rôles donne au film une grande cohérence. Carrey Mulligan, merveilleusement odieuse, Justin Timberlake, idéalement superficiel, Adam Driver, échappé de "Girls", en cow-boy régressif, et bien sur les vieux de la vieille Goodman et Abraham, l'un impayable en producteur désagréable, l'autre intense en statue de cire...

    Comme une chanson, de folk, le film est long, étiré, pas toujours très rythmé. Mais comme tous les films mélancoliques des frères Coen, il faut se laisser porter par cette nonchalance, par cette histoire qui tourne sur elle-même, pour mieux apprécier la finesse et la beauté de séquences qui semblent parfois anodines, et qui sont d'autant plus belles que la musique est toujours merveilleusement adaptée.

    Lorsque Lewyn joue avec toute son âme son plus beau morceau seul à seul avec un grand impresario, lorsque chacun des regards du professionnels prédit la fin, on assiste peut-être à la plus belle scène d'échec jamais filmée. Et quand une tête frisée bien connue apparaît sur la scène du bar, quand cette voix nasillarde inimitable se fait entendre, chacun peut mesurer le millimètre qui sépare le plus grand des succès du plus pathétique des échecs...
    vincenzobino
    vincenzobino

    95 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2014
    2013 est décidément l'année des mélomanes. Les frères Coen n'échappent pas à la règle en nous brossant un portrait cruel d'un artiste de folk brillant musicien mais incapable de gérer sa propre vie et carrière, accumulant les gaffes les unes après les autres.
    Ce film s'adresse comme je l'ai déjà dit plus haut aux mélomanes car une fois encore, les partitions musicales sont toutes plus belles les unes que les autres et ce, de la première à la dernière seconde (générique de fin) et magnifiquement interprétées (les fans de Timberlake chanteur vont avoir beaucoup de plaisir à le réentendre, j'en suis sur, et Isaac a une voix magnifique). Il s'adresse aussi a celles et ceux qui aiment l'humour noir grinçant des frères Coen, car ce dernier est omniprésent (notamment par la trop courte présence de Goodman génial comme d'hab).
    Une cuvée 2013 des frères Coen à déguster sans aucune modération et la récompense cannoise est amplement méritée...
    pierrre s.
    pierrre s.

    360 abonnés 3 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2013
    En nous faisant suivre pendant quelques jours ce louseur éternel qu'est Llewyn Davis, les Coen réalisent un film forgé d'humour noir et de dérision mais également empreint d’émotion. En effet, le parcours de ce chanteur de folk, ne laisse pas indifférent même si parfois, il peu agacer.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    très moyen....Si ce n'était pas des frères Coen aurait il eu des critiques aussi dithyrambiques?....
    L'image est belle..à part ça je me suis ennuyée et surtout demandée quel était l'intérêt de ce film...je n'ai pas trouvé...déçue.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    24 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Un film juste, simple, touchant, magnifique. Pour moi, le meilleur des frères Cohen, et de loin.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    602 abonnés 2 711 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    Snif! Attendez je finis de me moucher! Schpourfffff... Voilà! Non sérieusement le dernier des Cohen est une très belle œuvre, belle, touchante, émouvante, sobre et quelque peu inattendue! "Inside Llewyn Davis" est a l'image de l'art du chanteur, cette subtile musique folk, délicieux mélange de tristesse, de tranquillité reposante, de beauté, de dureté déguisée! Et bien le film c'est ça! On en prend plein la gueule a longueur de temps, incroyablement triste pour notre personnage principal, interprété parfaitement par un Oscar Isaac sublime, un personnage qui reste dans la continuité de ce qu'à pu nous servir les Cohen, mec paumé, seul, et idéaliste au possible et surtout ultra attachant ; et donc ce mec est tellement dans la merde qu'on se suiciderai presque pour lui! Le film n'est pas violent, il n'est même pas sombre, et pourtant il est déprimant! Heureusement les chansons sont la, toutes parfaites, et font l'effet d'une dose d'oxygène bien venu et une petite pose dans cette merde pas possible, et a chaque chanson on finit sur un petit nuage, on oublie le reste de l'histoire, ça prend a chaque fois, et les larmes sont dans les yeux! Une opposition et un parallèle très intéressants et parfaitement maitrisés, qui représente la musique folk elle même! Et à cela ces grands réalisateurs nous rajoutent un chat, non pardon deux chats, et putain les enflures, comment tu veux pas craquer pour ces petites bêtes! C'est viscérale la folk, c'est un cri et une harmonie à la fois, quelque chose qui te donne envie de vivre intensément et qui en meme temps te bouleverse ou te réconforte dans une douce chaleur. Tout ca est lié au fait que la folk, c'est le souvenir. Et ce souvenir, comme une émanation, te ramène à ton passé, à ce que tu es en puissance. Et ben le film c'est ça aussi! Et encore une fois je n'ai qu'une chose a dire : merci les Cohen, merci...
    yohanaltec
    yohanaltec

    89 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Un grand film des frères Coen. Une histoire original et une image élégante. Oscar Isaac est excellent et la BO est somptueuse.
    Lululouci
    Lululouci

    20 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2013
    Les Frères Coen ont t'ils encore quelques chose à prouvé ? Non ! Longtemps condamné à de modeste récompense, les deux compères sont enfin récompensé par deux Oscars pour No Country For Old Men et en plus de plusieurs nomination pour True Grit.
    "The Coen Brother's" retrouvent pour Inside Llewyn Davis le producteur de True Grit : Scott Rudin en signant une oeuvre pile entre le biopic et la comédie dramatique à faire tomber des larmes.
    Oscar Isaac, souvenez vous bien de ce nom nous n'avez pas finis de l'entendre. La révélation du film signe une prestation hors norme, magistrale qui le conduira certainement à une petite statue en or.
    Fidèle à leurs réputation les Frères Coen mettent en scène un bijoux d'écriture étonnant à la foie réaliste, sincère et bouleversant.
    Sur sa route le malheureux Llewyn va avoir affaire avec la malchance, sans domicile fixe, sans argent, sans demeure il est obligé de s'incruster chez des gens tout les soirs. Des personnages décalés, cruel et parfois même médiocre mais souvent drôle, hilarant et burlesque (John Goodman irrésistible) comme par exemple la femme apeuré en voyant que son chat est une femelle et non un mal "Where are his balls ?!".
    Inside Llewyn Davis s'est également une mise en scène magistrale accompagné d'une photographie magnifique signé par le Français Bruno Delbonnel qui remplace Roger Deakins occupé sur Skyfall.
    Inside Llewyn Davis nous offre également une BO magnifique.
    Conclusion :
    Inside Llewyn Davis est un chef d'oeuvre de plus dans la carrière des Frères Coen qui on espère n'a pas finit s’arrêter !
    Raphaël O
    Raphaël O

    124 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2014
    Les frères Cohen signent une œuvre magnifiquement filmée, superbement écrite, avec une éblouissante mise en scène, une B.O. devenu le mythe des années 1960 et interprétée avec brio par le très peu connu Oscar Isaac.
    L'un des meilleurs films des frères Cohen !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 mai 2013
    Émotion humour tout y passe! Chaque second rôle est joué à merveille, mention spécial à John goodman. Oscar Isaac (fausse révélation puisqu'il était déjà acteur confirmé) joue encore une fois d'une incroyable justesse avec en prime de grandes performances de chant. L'un des meilleurs Cohen voir le meilleur.
    basset lune
    basset lune

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2013
    C'est tout simplement un chef-d’œuvre. Magnifique. Vu à la cinémathèque en présence des Brothers Coen. Inside Llewyn Davis est une ballade drôle et mélancolique qui fait un bien fou. Il faut aller le voir car il donne le gôut de le revoir, comme un ami qu'on n'a pas envie de quitter. Bravo.
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