Inside Llewyn Davis
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tanuki
tanuki

1 abonné 13 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 9 novembre 2013
Ultra déçu du dernier film des frères Coen, pourtant grand fan, le film est ennuyeux et sans goût, comment a-t-il pu avoir des critiques si élogieuses ?
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 20 novembre 2013
C'est long, c'est gris, c'est triste, c'est plombant (sur l'avortement, c'est lourd et répétitif... c'est bon, on a compris...), bref, c'est ch... Même si on sourit de temps en temps, au final on s'ennuie ferme. Heureusement, il y a le chat - les chats.
Thierry M
Thierry M

171 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 6 novembre 2013
Film au rytme pesant , les freres coen n'arrive pas a nous illuminer.
Flaw 70
Flaw 70

265 abonnés 422 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 novembre 2013
Nouveau film des frères Coen, trois ans après leurs excursion très réussi dans le Western avec True Grit, ils s'attaquent aujourd'hui au film musical. Leurs carrière est pour le moins très éclectique et pour la plupart du temps leurs œuvres sont brillantes, à quelques exceptions près. Inside Llewyn Davis fait clairement partie du haut du panier, un peu comme si il était la version noire de O'Brother, mais il n'est pas le meilleur film des frères Coen que semble vendre les critiques pour le moins élogieuses du film. La faute à un rythme qui ne décolle jamais, une partie de l'histoire trop nébuleuse et opaque qui chamboule le visionnage du film spoiler: ( le road trip jusqu'à Chicago )
et surtout par un manque de folie évident que l'on aurait pu attendre de la part des frangins. Maintenant les défauts passer il faut bien se dire que le film est très bon notamment grâce à un scénario malin qui dispose de personnages truculents, de dialogues savoureux et de situations hilarantes mais aussi parfois touchantes. Le film trace le parcours d'un looser à la façon d'une success story ce qui rend l'ensemble pittoresque, le personnage étant un parasite qui squatte chez ses amis sans véritablement avoir d'attachent, mise à part le chat véritable pierre angulaire du film qui apporte un symbolisme intéressant, mais aussi quelques moments franchement hilarants et d'autres plus subtil et tragique spoiler: ( le traumatisme qui entoure Davis, l'abandon du chat et la virée à Chicago ainsi que le final brillant qui est lourd de sens )
. D'ailleurs le trajet jusqu'à Chicago arrive à mêlé humour et drame avec une intelligence et une subtilité qui fait de l'ensemble de la séquence un moment à part dans le film, une des scènes les plus originales du film mais qui mis au milieu de celui-ci perd quelques peu en cohérence et on à vraiment du mal à savoir ou le film veut en venir car il préférera le silence et le sous-entendu lors de ce moment créant un mystère magnétique mais bien trop opaque, nous laissant quelque peu sur le bord de la route. Il faudra à mon avis plusieurs visionnage pour comprendre la symbolie de tout cela. Sinon les acteurs sont excellents même si la plupart font plus de la figuration à l'image de Garrett Hedlund, qui est le personnage le plus mystérieux et qui à le moins de dialogue, John Goodman est égal à lui-même, Justin Timberlake fait sa route au cinéma avec beaucoup de talent même si ici son rôle est minime et Carey Mulligan est toujours aussi radieuse mais comme ses comparses elle ne fait que très peu de scène. Les deux vedettes du film sont clairement Oscar Isaac et le chat. Pour le deuxième on s'attachera sans peine à lui tandis que le premier s'impose clairement comme la révélation du film. l'interprétation de Isaac est parfaite, même si son personnage est difficilement appréciable de prime abord, il l'incarne avec suffisamment de nuance et de conviction pour créer l'empathie et s'impose sans peine comme un très grand acteur. Joel et Ethan Coen ne sont pas que des scénaristes talentueux, se sont aussi des réalisateurs inspirés et virtuoses, leurs mise en scène est brillante et l'ensemble est superbement réalisé, du grand art qui est très humain et personnel, sans doute un de leurs films les plus personnel d'ailleurs. De plus pour le genre je me dois de parler de la musique qui est tout bonnement excellente, qui a aussi le mérite de montrer le talent de chanteur des comédiens ( mention spéciale à Isaac et Mulligan ) mais il ne faut surtout pas être allergique à la Folk. En conclusion Inside Llewyn Davis est un très bon film, à la fois humain, poétique et drôle qui montre encore une fois que les frères Coen sont parmi les plus grands cinéastes de leurs génération.
Le cinéphile
Le cinéphile

716 abonnés 2 753 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 septembre 2014
Snif! Attendez je finis de me moucher! Schpourfffff... Voilà! Non sérieusement le dernier des Cohen est une très belle œuvre, belle, touchante, émouvante, sobre et quelque peu inattendue! "Inside Llewyn Davis" est a l'image de l'art du chanteur, cette subtile musique folk, délicieux mélange de tristesse, de tranquillité reposante, de beauté, de dureté déguisée! Et bien le film c'est ça! On en prend plein la gueule a longueur de temps, incroyablement triste pour notre personnage principal, interprété parfaitement par un Oscar Isaac sublime, un personnage qui reste dans la continuité de ce qu'à pu nous servir les Cohen, mec paumé, seul, et idéaliste au possible et surtout ultra attachant ; et donc ce mec est tellement dans la merde qu'on se suiciderai presque pour lui! Le film n'est pas violent, il n'est même pas sombre, et pourtant il est déprimant! Heureusement les chansons sont la, toutes parfaites, et font l'effet d'une dose d'oxygène bien venu et une petite pose dans cette merde pas possible, et a chaque chanson on finit sur un petit nuage, on oublie le reste de l'histoire, ça prend a chaque fois, et les larmes sont dans les yeux! Une opposition et un parallèle très intéressants et parfaitement maitrisés, qui représente la musique folk elle même! Et à cela ces grands réalisateurs nous rajoutent un chat, non pardon deux chats, et putain les enflures, comment tu veux pas craquer pour ces petites bêtes! C'est viscérale la folk, c'est un cri et une harmonie à la fois, quelque chose qui te donne envie de vivre intensément et qui en meme temps te bouleverse ou te réconforte dans une douce chaleur. Tout ca est lié au fait que la folk, c'est le souvenir. Et ce souvenir, comme une émanation, te ramène à ton passé, à ce que tu es en puissance. Et ben le film c'est ça aussi! Et encore une fois je n'ai qu'une chose a dire : merci les Cohen, merci...
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 6 novembre 2013
Un Coen étrange. Comme d'habitude ils s'attachent à filmer l'humanité crétine au plus proche de sa crétinerie, mais cette fois-ci en se détachant du ressort burlesque habituel. Le film est à la fois humble dans son scénario et ses dialogues, et incroyablement mature dans sa réalisation. Les plans sont parfaitement filmés, et l'ensemble du film s'enchaîne avec une fluidité remarquable.
C'est assez brillant dans son genre.
Cart2on
Cart2on

4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 17 novembre 2013
J'ai bien aimé le décorum années 60 sans exagération (en général, les réalisateurs ne peuvent s'empêcher entre les voitures, bibelots, jeux de lumière, coiffures, etc de nous "plonger" dans une autre époque). Pour le reste, bien que l'idée de raconter la vie de ceux qui ne deviennent pas des stars soit intéressante, on reste sur sa faim. Le film est une succession de saynètes banales ou non abouties avec un ou deux fils conducteurs sympas mais sans plus (le chat). Décevant
MaxLaMenace89
MaxLaMenace89

63 abonnés 282 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 novembre 2013
Œuvre exigeante mais profondément bouleversante, INSIDE LLEWYN DAVIS est la nouvelle maestria des frères Coen sur une vie d'artiste perpétuellement enfermée dans le doute et la mélancolie, au sein une vie difficile et bourrée d’obstacles d'où surnagent toujours des désillusions et des notes vitales de légèreté. Formellement superbe, appuyé par un excellent Oscar Isaac et une playlist de chansons folk jamais gratuites, les Coen nous mette une baffe pleine de sens qui nous fait sourire puis pleurer.
mr. edward
mr. edward

170 abonnés 495 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 3 janvier 2014
Chronique douce et amère d'un jeune chanteur de folk dans le début des années 60, Inside Llewyn Davis est un petit bijou imparfait livré par le tandem Joel et Ethan Coen. Du grand cinéma intimiste comme ils savent si bien le faire.

L'histoire du film est la suivante : Llewyn Davis est un personnage à la fois unique, mais aussi semblable à n'importe qui. Il aime la musique, joue de la guitare et chante. Il est très talentueux. Son style de prédilection étant la folk, pas celle inspirée par Bob Dylan, étant donné que celui-ci n'est pas encore connu. Il lui arrive, parfois, de se produire sur des petites scènes, avec plus ou moins de succès. Il rêve de devenir célèbre et vivre de sa passion, mais sa vie ressemble à une vieille routine dont il est difficile de se dépêtrer, accentué par les mauvais choix qu'il peut faire. Ceux-ci ne le conduisent qu'à se retrouver sur le bas-côté de la route. Il n'a pas de toit et gagne très mal sa vie, profitant de la gentillesse de certaines de ses connaissances.

Joel et Ethan Coen ont toujours aimé, à travers leur filmographie, nous raconter les pérégrinations de loosers magnifiques, que ce soit dans des comédies noires (Fargo), plus légère (The Big Lebowski), ou dans des polars (The Barber, l'homme qui n'étaient pas là), en y incorporant une touche d'absurdité. Et ces derniers ont le don d'apporter des nuances à celle-ci. Ce décalage est parfois terriblement tragique (Barton Fink) ou au contraire salvatrice (The Big Lebowski). Mais à chaque fois, cela fait mouche et surtout ne dénote pas avec l'ensemble du film. Inside Llewyn Davis ne déroge pas à la règle, même si celle-ci est plus présente au niveau des dialogues qu'au niveau de "l'action", l'amertume étant très omniprésente.

En effet, le personnage de Llewyn Davis dégage une profonde tristesse et une nostalgie latente. Nostalgie d'un temps qu'il ne peut plus revivre et rattraper. Et bien que l'action du film se déroule sur 1 semaine, le background est assez développé, bien que celui-ci ne soit pas montré en image, au contraire c'est au détour d'une discussion, d'une ligne de dialogue ou d'une image qu'il est évoqué. Et si les frères Coen choisissent cette courte période, c'est tout simplement, car nous avons l'étrange impression que Llewyn Davis vit sans cesse la même semaine, rencontrant les mêmes personnes, aux mêmes endroits, vivant les mêmes situations, faisant les mêmes choix, comme une sorte de boucle. Mais comme dans tout récit, il y a un élément déclencheur : un chat. Mais je ne vous en dirais pas plus pour garder la surprise. Quoi qu'il en soit, les évènements se déroulant pendant cette semaine ne sont pas précipités et ne donnent pas la sensation de n'être là que pour le film, mais bien dans la continuité d'une vie, comme un instant pris sur le vif.

Et cette vie, Llewyn Davis semble la trainer comme un boulet à ses pieds, vivant dans le passé, subissant les évènements bons ou mauvais de la même manière, ne respirant pas la joie de vivre comme s'il avait perdu le goût, espérant décrocher la gloire mais sans changer quoi que ce soit de sa personnalité et de sa manière de vivre. Bien que ce personnage est inspiré par Dave Von Ronk et semble réel, il symbolise aussi les artistes qui veulent vivre de leur passion tout en restant intègres mais n'ayant jamais fait la bonne rencontre au bon moment. D'où le côté très amer du film, car sans vous dévoiler la fin, ne vous attendez pas à un formidable Happy End où Llewyn Davis réalisera ses rêves, c'est très certainement l'un des films les plus tristes et sombres de la filmographie des frères Coen. C'est un peu déprimant mais pas plombant. On a de la peine pour le personnage mais en même temps, ce n'est pas un saint. Tout comme Barton Fink, il est assez narcissique, le côté délirant et loufoque en moins, et un peu connard sur les bords. Ces éléments en font un personnage intéressant et riche. C'est l'une des force des frères Coen, d'avoir à chaque fois des personnages "forts" et à la psychologie "fouillée" sans avoir besoin de beaucoup de scènes pour le montrer. Le traitement apporté ne se fait jamais au dépit du scénario, mais toujours au service de celui-ci. De plus, Llewyn Davis est superbement interprété par Oscar Isaac. Il en va de même pour le reste du casting (Justin Timberlake, Carey Mulligan, Garrett Hedlund, John Goodman, Adam Driver) dont chaque personnage, bien écrit, ne se retrouve pas éclipsé par le personnage de Llewyn Davis, au contraire, le balle est, à chaque fois, bien renvoyée. Joel et Ethan Coen le maîtrisent parfaitement, même les seconds couteaux dans leur films, ont une place importante dans l'œuvre et ne sont pas juste là pour le remplissage, il y a un soin apporté à chacun.

Concernant le scénario, en plus des personnages et de leur psychologie, le déroulement du récit et le récit-en lui-même sont très bien écrit. La richesse de l'œuvre se trouvent dans les détails, pas juste ce qui nous est "montré". Et d'ailleurs, parfois, après le visionnage d'un de leur film, on peut être dubitatif car ce n'est pas forcément ce à quoi on s'attendait. Leurs œuvres sont plus riches qu'elles en ont l'air, simplement cela ne saute pas toujours au yeux, et c'est le cas avec Inside Llewyn Davis. Non pas que le film est inaccessible ou difficile à comprendre, mais il est plus profond qu'il n'y paraît.

Au niveau de la mise scène, car le casting, le personnage de Llewyn Davis et le scénario, ne sont pas les seuls qualités du film, celle-ci est, une fois de plus, maîtrisée par Joel et Ethan Coen. Elle est sobre mais astucieuse. C'est d'ailleurs toujours appréciable de les voir se renouveler à chacun de leur film, sans que cela change de manière considérable. Simplement, leur réalisation est toujours adaptée au long-métrage en question. Ils n'ont pas besoin d'exécuter de grands mouvements de caméra ou des plans serrés pour être proche de l'action et des personnages, simplement d'être "juste". Et bien qu'il y ait une "grande" mise en scène, le rythme du film peut rebuter car il est très calme, très posé. Certains y adhèrent, d'autres non, mais la c'est plus affaire de subjectivité et d'appréciation personnelle que d'un défaut incombé au film. Le montage du long-métrage fait que l'on ne s'ennuie pas et que l'ensemble est agréable à visionner. La photographie est sublime. La bande-son aussi. Concernant ce dernier, à titre personnelle, je ne savais pas qu'Oscar Isaac chantait aussi.

Pour conclure,

En cette fin d'année 2013, Joel et Ethan Coen nous livre un grand film, un petit bijou, n'ayant rien perdu de leur talent. En effet, Inside Llewyn Davis c'est 1h40 de voyage musical et onirique, un bel hommage à la musique folk. Car oui, si vous n'aimez pas du tout la folk, il y a peu de chance que vous apprécier le film. L'ensemble est très poétique, presque tendre, émouvant, mais très amer et triste.
WutheringHeights
WutheringHeights

113 abonnés 930 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 novembre 2013
Les frères Coen comptent certainement parmi les meilleurs metteurs en scène actuels, capables de filmer un perdant chronique comme un héros, comme si Llewyn Davis avait eu la carrière de Bob Dylan (auquel une allusion malicieuse est faite, laissant l'ombre du héros planer sur notre anti-héros). "Inside Llewyn Davis" est une odyssée construite sur une boucle, travaillant, comme toujours chez les frères, les motifs du cinéma moderne et l'opacité d'un anti-héros revenant sans cesse au point de départ comme un cercle infernal. (...

Llewyn Davis ne tire pas de leçon de ses échecs et les frères Coen refusent obstinément la facilité de la seconde chance et de la fin heureuse. Autour du personnage principal, des figures rôdent : une ex-copine (Carey Mulligan) casée avec un musicien plus complaisant (Justin Timberlake), un jazzman obèse, à moitié infirme et camé (John Goodman, figure saisissante et monstrueuse) et son chauffeur aussi beau qu'inquiétant (Garrett Hedlund, fumant clope sur clope sans décrocher un mot) ou un producteur cynique (F. Murray Abraham). Dans la lumière crépusculaire de Bruno Delbonnel, les frères Coen font le portrait d'un homme qui ne cesse de manquer le train de l'Histoire et rejoint le rang des perdants magnifiques. Un des films les plus réussis de Joel et Ethan Coen.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 20 mai 2013
Vu au festival de Cannes lors de la projection officielle. Le film est pour le moins "Coenien". Si le scénario ou l'époque ne brillent pas d'une grande originalité (un artiste de folk music fauché qui cherche à percer dans le milieu musical) avec des personnages intéressants et plus ou moins anecdotiques comme autant de rencontres que va faire le personnage principal. On éprouve au choix empathie ou pitié devant cet homme égocentrique plus inquiété par un chat perdu que par le reste de sa vie. Il est à noté qu'au delà du texte, la caméra et les visages des acteurs en disent autant sur leurs pensées que leur mots et nous font comprendre pourquoi certaines pistes pour une histoire plus dense paraissent occultées. Heureusement le tout est servi par des acteurs brillants, impeccables, et à titre personnel j'ai été plusieurs fois happé par le film grâce à leur prestation saisissante et par les nombreuses touches d'humour et les références disséminées tout au long de l'histoire.

Au final, le film est agréable à regarder et intelligent, comme une petit balade avec Llewyn Davis ou plutôt dans la tête de Llewyn Davis.
cocolapinfr
cocolapinfr

73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 mars 2016
Très beau film, hommage au Folk des années 60, le style Coen "comédie humaine" est bien présent, tout cela avec de très belles mélodies qui retransmet à merveille cet art qu'est l'expression de l'âme.
wesleybodin
wesleybodin

1 153 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 mai 2013
(...) Entre comédie et drame, Inside Llewyn davis est un film touchant, créatif et carré qui nous force à nous lever et à applaudir de longues minutes une fois le générique de fin enclenché. Le film repartira peut-être les mains vides du Festival de cannes (ne lui souhaitons pas) mais la certitude d’avoir vu un grand Coen est belle et bien présente.
Plume231
Plume231

4 007 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 novembre 2013
J'y connais absolument que dalle en musique folk et je m'y intéresse pas particulièrement, mais un des talents des grands réalisateurs c'est de rendre intéressant, très intéressant un sujet à quelqu'un qui a-priori n'a aucun intérêt particulier pour ce dernier...
C'est réussi en ce qui me concerne. J'ai été voir ce film uniquement parce que j'adore la plupart des œuvres des frères Coen et parce que je suis très fan de la sublime Carey Mulligan, mais j'ai aimé bien plus le film que je m'y attendais.
Mise à part John Goodman, aucune figure connue de la bande habituelle des brothers mais un casting de jeunes qui assurent. Bien que son personnage ne passe que ses scènes à traiter le protagoniste de "merde" et de "loser" Carey Mulligan parvient à lui donner de la consistance, Justin Timberlake apparaît très peu mais réussit à reconfirmer après "The Social Network" qu'il a bien fait d'entamer une carrière d'acteur, Garrett Hedlund marque aussi en toxico pas franchement loquace.
Mais bien sûr celui que l'on retient est sans conteste Oscar Isaac magnifique dans la peau d'un loser magnifique et attachant malgré lui, du genre de Jack London ou encore de Jack Kerouac losers qui trouvent une grandeur à être des losers mais qui dépérissent dès que le destin leur donne la "chance" d'être des winners. L'acteur ne fait pas partie (du moins pas encore !!!) du club des acteurs fétiches des deux réalisateurs mais a toutes les qualités pour en être.
Le scénario cycliquement pessimiste, tout sauf homérique mais avec des symboles de l'homérisme (à travers notamment deux chats rouquins vraiment trop trognons !!!) et la réalisation très soignée sur le point de vue du visuel, ne nous épargnant en rien le grisâtre et le neigeux, achèvent d'en faire une belle réussite dans la carrière des frères Coen.
Guillaume182
Guillaume182

134 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 8 novembre 2013
On aura été gâté en bons Films Américains cette année et le film des Frêres Coen vient clôturé ce festival.

Cela faisait bien un mois que j'attendais de voir ce film sur un chanteur de Folk, un genre musical que j'aime beaucoup bien que je ne sois qu'un petit amateur et le film va bien au dela de ne montrer qu'un chanteur qui tente de percer.

En tout cas je ne manquerai pour rien d'allé voir un nouveaux film des frêres au cinéma.

Que dire pour commencer? Ce n'est pas pour rien s'ils ont obtenu le grand prix à Cannes, dès les premières minutes on sait que la mise en scène va être brillant et le film excellent, l'ouverture du film est parfaite on découvre ce chanteur de folk qui chante une chanson, le public est hypnotisé alors on se dit que ce mec est une star et puis petit à petit on découvre l'endroit ou il se produit et sa vie.

Un mec talentueux qui n'arrive à rien et d'autres moins talentueux, mais qui sont des stars.

D'ailleurs la scène du studio avec Isaac et Timberlake est vraiment très drôle je trouve surtout quand on connait les deux acteurs et qui sont aussi tout deux chanteurs, mais ils ne possèdent pas la même notoriété. Et c'est ça qui rend la scène encore plus drôle, à mon avis.
La séquence du roadtrip avec Goodman et Hedlund est tout aussi drôle.

Le film est triste et drôle tout comme il réchauffe l'hiver avec des belles chansons.

Quant aux acteurs on ne pourrait parler que d'Oscar Isaac puisqu'il est omniprésent et excellent, d'ailleurs c'est bien jouer de la pars des Coen de lui avoir donné le premier rôle plutôt qu'à une star d'Hollywood. Et pourtant des stars il y en a, avec Justin Timberlake qui avait illuminé le tapis rouge alors qu'il n'apparaît que quelques minutes à l'écran, Garrett Hedlund lui aussi à très peu de temps, il y a aussi la désormais très prisée Carey Mulligan qui est très froide dans le film et puis bien sûr un des fidèles acteurs des Coen: John Goodman.

Inside Llewyn Davis montre le combat entre la voie de l'authenticité et la voie vers le show business, les refrains faciles et entêtant.

C'est triste, mais c'est un beau film.

Un Coen grand crus.
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