Avis : Inside Llewyn Davis - Page 2

Pour le plus grand bonheur des cinéphiles du monde entier, les Frères Coen sont de retour cette année avec Inside Llewyn Davis, leur dix septième film. Un film au synopsis, à l’ambiance, et à l’ambition beaucoup moins grande que ce à quoi les Coen nous avaient habitué dernièrement, mais qui peut se reposer sur leur talent quant il s’agit de raconter des histoires. Et le ton est donné dès la séquence d’ouverture: Ambiance folk bercée par une bande originale d’une beauté et d’une élégance rare, photographie soignée, un Oscar Isaac qui déborde de classe, et une mise en scène modeste mais qui permet une immersion instantanée. Mais la grosse partie du film qu’il faut plus que saluer et encenser, c’est le scénario. On retrouve ce talent d’écriture, que ce soit au niveau de l’histoire ou des personnages, qui existent tous avec autant de personnalité, cet humour noir cinglant si jouissif, et surtout l’intelligence sous-jacente du propos, qui propose de véritables réflexions, et qui laisse la porte ouverte à bon nombre d’interprétations. C’est là tout le génie des deux réalisateurs, qui démontrent une nouvelle fois à quel point ils n’ont plus rien à prouver, et à quel point leur cinéma est aujourd’hui devenu incontournable pour tout cinéphile qui se respecte, et à quel point leur créativité est sans limite. C’est d’ailleurs quelque chose d’assez rare qui mérite bien d’être souligné, mais même si beaucoup de petites choses, ou certains thèmes, reviennent à chaque fois, jamais un de leur film ne se ressemble. Il serait très très difficile, ou alors de très mauvaise foi, de venir faire des reproches au casting. Oscar Isaac y tient là le meilleur rôle de sa carrière, car si l’homme s’était déjà illustré à merveille auparavant (notamment dans le Drive de Nicolas Winding Refn) c’est la première fois qu’on le voit interpréter un premier rôle, et le faire avec autant de charisme et de présence. Une interprétation sincère et touchante, qui pourrait bien lui faire gagner une jolie statuette l’année prochaine. Mention spéciale également pour Carey Mulligan, délicieuse en brune dans son rôle de petite garce vulgaire et méprisante, et John Goodman, qui est juste tout simplement excellent, comme à chaque fois qu’il est dirigé par les Coen. Et on finira par le dernier élément important, qui fait d’Inside Llewyn Davis un des plus grands films de l’année, c’est sa bande-originale, à qui on ne ferait pas assez d’honneur en la qualifiant simplement de "sublime". En ressortant d’Inside Llewyn Davis, on se dit qu’on aurait aimé le voir récompensé par le prix qu’il méritait, soit: La Palme d’Or. Néanmoins, on se consolera on se disant que l’on tient là un très sérieux candidat pour les Oscars 2014, mais que, même si la réalisation des Frères Coen est impeccable et élégante, qu’Oscar Isaac y interprète un personnage attachant avec la plus touchante des sincérité et une classe impressionnante, et que la bande-originale n’a pas fini de défiler dans nos écouteurs, finalement, celui qui mérite le plus d’être récompensé, c’est ce merveilleux chat du nom de…

Après 15 films grandioses les Coen nous reviennent en très grande forme, j'avais tellement hâte de voir ce nouveau bijou et c'est enfin chose faite, Inside Llewyn Davis inspiré en grande partie du chanteur Dave Van Ronk nous présente un (je ne dirais pas un loser magnifique car tout le monde copie ce terme) mais un simple gars essayant de percer dans le monde difficile de la chanson sans y parvenir, un talent de l'ombre qui n'entrera jamais dans la lumière et à qui il n'arrive que des emmerdes.
Pour incarner ce fameux cousin maudit du professeur Larry Gopnik d'A Serious Man les Coen font un choix absolument parfait et intelligent puisqu'ils offrent à l'excellentissime Oscar Isaac son premier grand rôle, en effet l'acteur ayant notamment joué dans "Sucker Punch" ou encore dans le sublime "Drive" n'a jamais porté un film en temps que premier rôle et c'est une véritable découverte, un acteur et chanteur incroyable qui mérite d'être plus souvent mit en avant.
Pour l'accompagner dans sa pénible balade quoi de mieux qu'un chat vagabond, une irrésistible petite boule de poil drôlement nommée Ulysse, un évident clin d’œil à leurs film "O'Brother", un magnifique animal qui saura nous faire sourire comme il saura nous toucher.
Bien évidement le casting ne renferme pas uniquement un acteur et un animal, il contient également une délicieuse créature appelée Carey Mulligan (déjà apparue au coté d'Oscar Isaac dans "Drive") qui pour une fois n'est pas si délicieuse, une Carey Mulligan qui laisse tomber sa jolie petite coupe blonde et opte plutôt pour de long cheveux noir, en plus de cela elle aime abuser (pour notre plus grande joie) du mot "asshole" (se qui veut tout simplement dire: abruti).
Ensuite apparaît un chanteur très connu que ce soit dans le domaine musical et cinématographique puisqu'il a déjà été vu dans "The Social Network", "Time Out" ou encore "Une nouvelle chance", on le voit certes peu dans le film mais rien que le moment ou lui, Isaac et Adam Driver chante "Please Mr. Kennedy" est foutrement jouissif et entraînant.
Pour continuer sur une bonne lancée voici le grand, que dis-je l’immense John Goodman déjà apparu dans plusieurs des films des Coen, il joue là un gros drogué désagréable, pas très sympathique et bizarrement coiffé toujours avec autant de talent, il est accompagné de son chauffeur, le jeune, plutôt flippant et pas très causant Garrett Hedlund qui ne cesse de faire rire de par son look de loubard et de sa réactivité ou plutôt de sa non réactivité^^.
D'autres acteurs géniaux sont au rendez vous comme le couple Gorfein interprété par les excellents Ethan Phillips et Robin Bartlett, ils sont tristes et drôles à la fois, de plus le fameux chat Ulysse qui leur appartient a disparu, ils sont tout simplement impeccables.
Sinon il reste Adam Driver que l'on voit très peu mais qui est splendide surtout comme cité plus haut au moment de chanter "Please Mr. Kennedy" et F. Murray Abraham en producteur pas tellement convaincu.
En bref un casting royal.
Pour ce qu'il en est de la réalisation, elle est simplement parfaite, sobre, simple et douce, la mise en scène est impeccablement magique, les décors sont époustouflant, l'ambiance froide des années 50/60 est soigneusement maîtrisé, elle est souvent glauque voir sombre et rarement joyeuse.
Nous en venons maintenant au point qui est sans aucun doute le ou l'un des plus importants points du film, je veux bien entendu parler de la bande son, elle est foutrement monumental, il faut bien sûr apprécier le Folk sinon pas sur d'arriver au bout, chaque chanson, chaque morceau est diffusé en entier, rien n'est coupé et ça c'est très risquer, car les gens n'ont peut être pas envie de perdre à chaque fois 3 minutes sur chaque chanson mais pour l'histoire et le style du film c'est woaw, les Coen nous font partager et ressentir leur profond amour pour la musique et c'est un très joli cadeau, de plus certain morceau sont chanté par les acteurs eux même.
Pour finir un autre point très important: le scénario, un scénario Coenien si je puis dire, parsemé d’émotion, de glauquitude, d'humour, de situation déjanté et de dialogue farouchement mortel. Une histoire qui peut s’avérer complexe sur la fin mais qui finalement est très clair, le final n'est autre qu'une fabuleuse métaphore concernant la vie franchement pas trépidante du talentueux et méconnu Llewyn Davis.

Encore un coup de maître des uniques et prodigieux frangins, un pur bijou qui mérite le plus de récompense possible, fabuleux !!! Merci à vous Joel et Ethan Coen. (sans "h" le Coen merci)

"Inside Llewyn Davis" est d'abord un film de très bonne facture pour les frères Coen (un de plus). De la photographie au montage, en passant par les dialogues, la qualité est partout. On découvre même un Oscar Isaac excellent dans un rôle principal. Le spectateur est très vite en empathie avec le personnage qu'il incarne. Aussi, cette désespérance qui l'habite est à la fois terrible et relativisée par un humour constant. Le parcours de ce musicien à l'avenir incertain est donc raconté avec conviction et lucidité. Néanmoins, on pourra regretter une fin moins forte d'un point de vue narratif que ce qui précède. Un film peut-être pas assez surprenant, mais qui rappelle tout de même que les frères Coen ont encore de belles histoires à nous raconter.

Llewyn Davis est un incapable,ou le drôle et épuisant parcours d'un musicien talentueux à la recherche du succès. Cet homme se trouve dans l’incapacité de faire la moindre concession quand à sa musique ou son attitude souvent détestable envers les autres. Sa musique à une âme et un véritable caractère mais tout comme lui elle n'est pas vendeuse. Souvent drôle(please mr Kenny est hilarante)ce chemin est tout aussi épuisant. L’esthétique du film et des plans rajoute à l'ambiance du film.

Si Roger Deakins, leur chef opérateur, n’a pu répondre à leur appel car déjà embauché sur (les visuellement très beaux) Skyfall et Prisonners, les frères Coen ont eu la bonne idée de recruter Bruno Delbonnel, connu en France pour être à l’origine des inoubliables images du Fabuleux destin d’Amélie Poulain. Ce choix s’est avéré particulièrement fructueux puisque la qualité des images d’Inside Llewyn Davis est absolument remarquable, tout comme la bande originale composée par Marcus Mumford et interprété par Oscar Isaac. C’est bien la musique, et en particulier la musique folk, qui est au centre de ce biopic très touchant inspiré du parcours de Dave Van Ronk. Hormis le rôle-titre qui réussit à nous prouver qu’il est aussi bon chanteur qu’acteur, les personnages secondaires sont eux aussi interprétés par une pléiades d’excellents acteurs, dont un Justin Timberlake qui continue à nous surprendre à chacune de ses apparitions et John Goodman, comme toujours irréprochable dans sa démesure. Avec leur mise en scène comme toujours soignée, où ils se se permettent d’ailleurs quelques clins d’œil à leurs précécents films, Joel et Ethan signe là leur réalisation la plus émouvante de leur filmographie éclectique.

Un drame des frères Coen qui, toujours autant fascinés par l'échec, nous reviennent ici avec l’histoire et surtout les mésaventures d’un musicien de folk sans attache, à Greenwich Village, dans les années 1960. L’ambiance grise, froide, et musicale ainsi que le décor de l’époque sont très bien rendus. Malheureusement, on ne retrouve pas l’humour habituel des deux réalisateurs ; moins caustique, moins original, plus ennuyeux. La réalisation ne raconte presque rien, enchaîne les scènes étirées et peine à captiver. Il est également très dur de s’attacher émotionnellement au personnage principal. Un film linéaire, assez peu intéressant, bien loin des chefs d’œuvre ou films marquants des deux frères ("Fargo", "No Country for Old Men", "True Grit", "Miller’s Crossing") et plus près de leur drame insipide "A Serious Man" !

La dernière pièce d'orfèvrerie cinématographique des frères Coen. L'inspiration reste toujours la même, on retrouve tous les ingrédients classiques de leur cinéma. Une qualité d'image (Bruno Delbonnel) exceptionnelle, un scénario aux petits oignons, un découpage millimétré, une bande-son extraordinaire (le film est truffé d'effets discrets qui participent à son atmosphère singulière, comme des bruits d'essuie-glaces jamais entendus ailleurs). On suit avec plaisir et sans ennui le parcours de ce loser, pas assez doué ou singulier pour devenir célèbre. Mon seul bémol, c'est l'obsession des Coen pour une certaine forme de téléologie qui frise la malhonnêteté intellectuelle. A force de s'acharner sur leur personnage comme des démiurges malfaisants (et hilares), ils finissent par le condamner d'avance et le scénario devient prévisible, défaut qui entache déjà nombre de leurs films précédents. Le surgissement final de Bob Dylan sert uniquement à enfoncer un peu plus le pauvre Llewyn, misérable tâcheron folk qui croise une étoile filante… comme si le destin de Dylan lui-même était déjà tracé en 1961. Or à cette date rien n'est écrit. Et Oscar Isaac est un excellent interprète, offrant à son personnage une voix, un jeu de guitare et un charisme nettement sur-dimensionnés à sa destinée misérable. Reste une galerie de personnages typiquement "Coeniens", croqués avec malice et souvent irrésistibles de drôlerie. On n'est pas dans les hauteurs stratosphériques de "No Country for Old Man", mais "Inside Llewyn Davis" reste un divertissement haut de gamme, réalisé avec une maestria incontestable.

Un excellent biopic de ce musicien peu connu du grand public, gauchiste anarchiste et proche de Bob dylan, nous découvrons sa vie émouvante, son oeuvre de folk sensas et ses déboires sentimentaux réels sans être surjoués ! chapeau pas à Oscar Isaac qui nous livre une belle performance (il s'agit de sa vraie voix dans les chansons) et à Justin Timberlake qui même s'il n'a qu'un petit rôle confirme qu'il est bien meilleur acteur que chanteur ! Carrey Mulligan confirme qu'elle joue parfaitement les rôles dramatiques parce qu'elle porte en elle un sorte de tristelle naturelle (comme dans Gatsby). Au final un film extrêmement bien joué, filmé et touchant !

Un Oscar Isaac habité, des seconds rôles surprenants, pas mal de bonne musique, et quelques petites doses d'humour bien distillé : voilà la recette des frères Coen pour faire d'un pitch peu captivant au départ, un film agréable à suivre. On suit le personnage principal, Llewyn Davis, un gentil looser épris de folk, campé par la révélation Oscar Isaac, dans ses pérégrinations à travers New York pour vendre sa musique et surtout squatter à droite à gauche où il peut. Cette vie de bohème l'amène à partir un jour en voiture pour Chicago, une séquence de road-movie au milieu du film, totalement décalée mais fascinante. Les frères Coen sont doués, le récit est une ellipse étonnante, et la musique, très présente, offre un voyage folk assez mythique. Il manque malgré tout un peu d'intensité dramatique pour en faire une vraie réussite, le film ronronne un peu : un des personnages récurrent du film n'est d'ailleurs autre qu'un chat !

: N’étant pas un grand fan de l’univers des frères Coen (à part pour le très bon No country for Old Men), c’est avec beaucoup de méfiance que j’ai franchi le pas pour regarder ce dernier bébé des deux frères (la présence d’Oscar Isaac en est pour beaucoup…). Et là, une petite claque dans la tronche, c’est un très bon film.
Le film raconte l’histoire du chemin tragique d’un jeune chanteur de folk qui enchaîne les galères professionnelles et donc financières.
Un film émouvant et d’une grande beauté de par son jeu d’acteur, sa musique et ses décors. Un drame dépressif à voir

C'est très beau mais pas très intéressant. Je m'attendais à plus de folie de la part des frères Coen, l'être le plus déjanté du film étant un chat roux. Je n'ai pas compris ni le message, ni la morale... pour peu qu'il y en ait une.

Pour leur nouveau film les frères Coen nous envoient dans le New York du début des années 1960, dans l'univers musical de Greenwich Village. On suit ce chanteur de folk, qui tente de percer dans la chanson. La mise en scène est parfaite et dès le début on le ressent, à travers une belle introduction. Les chansons sont superbes et envoutante, l'ambiance est parfaite. Le scénario peut paraitre peu élaboré, mais on est pris dans le film, dans sa mise en scène et ses dialogues savoureux (ce qui empêche de tomber dans la lenteur malgré le rythme peu rapide). Certaines scènes sont vraiment marrante (notamment le voyage entre New York et Chicago), quand d'autres sont triste, notamment le parcours et les péripéties du chanteur. Et les frères Coen, filment ça de manière détaché, sans juger ce "looser". Coté interprétation, on retient bien évidemment Oscar Isaac dans un de ses premiers grand rôle, qui incarne parfaitement bien ce chanteur paumé, on retient aussi les seconds rôles, de Carey Mulligan (parfaite dans son rôle, très froide) jusqu'à l'habitué John Goodman, que l'on voit peu mais hilarant. C'est un très bon Coen.

Du pur Coen : ennuyeux, redondant, décousu, sans intérêt.
Comme toujours, on salut tout de même les jeux et la direction d'acteurs ainsi que les images d'une recherche esthétique évidente.

Désolée d'avoir trouvé ce superbe et majestueux et merveilleux et incroyable film des frères Coen CREUX et SANS INTERET. Pourraient ils sortir n'importe quel navet insipide qu'ils auraient quand même la palme d'or ?? Je me demande...Quel snobisme intellectuel !!!
Ce film est juste superbement interprété par Oscar Isaac. Point.
Dommage que des films exceptionnels comme "Alabama Monroe" passent presque inaperçus...

Comment dire ? J'aime beaucoup d'habitude les films des frères Coen, et j'y vais toujours avec l'idée que je vais passé un bon moment. Et bien là c'est loupé, certes c'est bien fait, tout le monde joue parfaitement même le chat ! L'ambiance de loose totale est très bien rendue, c'est gris, c'est froid, c'est triste... Bref de ce point de vue c'est gagné... Bref pour ceux qui aiment ce genre d'ambiance c'est un régal ! Moi ce genre de film m'e.....e ! J'ai beaucoup beaucoup de mal à comprendre toutes les critiques qui encensent ce film...