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Jean-philippe N.
110 abonnés
925 critiques
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2,0
Publiée le 23 juillet 2013
Les amateurs d'histoires croustillantes (ou supposées telles) y trouveront leur compte. Les fans de vérités historiques, beaucoup moins. Savoir qui baise qui et qui mange quoi apporte peu de choses au vu des événements qui se sont produits les années suivantes. Les USA sont réellement entrés en guerre avec l'attaque de Pearl-Harbor, soit environ deux ans plus tard que de ce fameux week-end. En 1939 les Américains n'étaient pas chauds pour s'engager en Europe, pour ne pas dire opposés, vu les intérêts économiques majeurs qu'ils entretenaient avec l'Allemagne (l'industrie automobile pour ne citer que celui-ci), alors que l'Angleterre était coincée par ses alliances avec la France et la Pologne (notamment), deux pays dont les USA se fichait quasiment... royalement! Le manque de lumière sur les prospectives géopolitiques, avec les enjeux de l'époque, rend donc ce film anecdotique (au mieux), insupportable (au pire). Le sujet de "Hyde park on Hudson" est donc bien mince pour un film bien long: un téléfilm d'une petite heure aurait largement suffit...
Ou l'amitié anglo-américaine sous couvert de hot dog. Un président des USA handicapé, un roi d'Angleterre bègue, une guerre qui s'annonce et l'importance des femmes qui les entourent qu'elles soient mère, épouses ou maitresses... l' intimité des puissants d'hier comme si vous y étiez. On peut se laisser tenter
Roger Mitchell, déjà auteur de Coup de foudre à Notthing Hill et de Morning Glory, revient avec cette comédie sous fond d’histoire, racontant un week-end où se sont rencontré Roosevelt, campé par Bill Murray et le Roi et Reine d’Angleterre. C’est, en somme, sympathique mais un peu inutile. Un film assez classique dans l’ensemble, agréable, avec un Bill Murray étonnant en Roosevelt, mais le film n’arrive jamais à la fraicheur et l’amusement espéré ce qui le rend rapidement sans véritable intérêt. Vite vu, vite oublié.
Hyde Park On Hudson s'appuie sur deux storylines qui ne fonctionnent absolument pas, à savoir l'aspect vie secrète de Roosevelt, dégoulinante de naïveté dans son traitement, ainsi que de sa rencontre avec le roi George VI (le bègue de The King's Speech) qui ne tient pas ses promesses. Le scénario navigue entre ces deux axes sans chercher à approfondir l'un ou l'autre, ce qui induit une superficialité flagrante. Les dialogues sont barbants et totalement insipides, cette voix off permanente du début à la fin est insupportable et n'apporte que lourdeur, et plus globalement c'est toute la réalisation qui est bancale et hésitante. Le film n'a vraiment rien pour lui, pas même Bill Murray qui est en petite forme. On ne peut s'empêcher de se demander comment des producteurs ont pu croire en un projet aussi vide et inintéressant.
L'action se passe en juin 1939 à la veille de la Seconde guerre mondiale Le président des Etats-Unis, Franklin D Roosevelt, accueille dans sa maison de campagne, le temps d'un week-end, le roi d'Angleterre George VI. L'un gouverne la première puissance du monde ; l'autre règne sur la plus vieille démocratie d'Europe. L'un est plein de débordante vitalité ; l'autre est engoncé dans un protocole d'un autre âge. L'un est paralytique, l'autre est bègue.
On l'aura compris : "Week-end royal" est un buddy-movie, une transposition aux grands de ce monde de la recette indémodable de l'association de deux personnages si différents mais si complémentaires qui vont tant s'enrichir à se rencontrer ! Réduit à cette seule relation, le film aurait pu tenir la route. La rencontre de ces deux hommes aurait pu être le condensé de la rencontre de deux cultures, de deux visions du monde, de deux appréhensions du conflit imminent. Mais Roger Michell n'a que faire de la géopolitique mondiale ou du choc des civilisations. Il prend un chemin de traverse : celui des amours domestiques de F.D. Roosevelt avec une lointaine cousine. Leurs parties de touche-pipi, sous prétexte de donner plus d'épaisseur au président américain, le décridibilisent complètement. Le résultat est un grand gachis. Bill Murray fait sans doute un Roosevelt très ressemblant mais son cabotinage le rend vite insupportable.
C'est un film léger, sans réelle intrigue. On apprend un peu à connaître le personnage de Roosevelt, mais ça manque de rebondissements. Bref, ça se regarde, il y a de belles couleurs, mais on s'ennuie un peu.
Sympathique et fraîche comédie sur la petite histoire, indissociable de la grande. La mise en scène est alerte, la photographie (surtout les scènes de nuit) magnifique et Bill Murray époustouflant de finesse et de justesse ; le couple royal est désopilant; seule Daisy est assez exaspérante dans son rôle de godiche un peu forcé. Un bon film pour un dimanche en famille.
De belles prises de vue, de beaux paysages. Un BILL MURRAY excellent et un SAMUEL WEST surprenant. J'ai beaucoup appréciée la finesse de l'humour et ce film m'a permis de mieux comprendre l'enjeu de ce fameux week-end dans la seconde guerre mondiale.
Quand un paralytique rencontre un bègue, que peuvent-ils bien se raconter ? Oh, trois fois rien : des histoires sans importance qui vont engager l'avenir du monde face à la barbarie nazie. Des broutilles, donc. Voici le tableau étonnant que nous donne à voir ce film porté par la malice de Bill Murray mais aussi par l'émotion de cette évocation se déroulant à une époque qui fut extrêmement dure pour la société, entre la grande dépression et l'imminence de la seconde guerre mondiale. Au-delà de l'évènement historique narré ici, j'aime bien cette petite morale rafraîchissante qui nous rappelle que quel que soit son handicap, un homme est capable des plus grandes choses : un président américain et un roi anglais hier, ou aujourd'hui un ministre des finances allemand qui a joué un rôle majeur dans la crise de l'euro que nous traversons (Wolfgang Schaüble, pour ne pas le nommer, que personne ne voit avant tout comme quelqu'un qui est dans un fauteuil roulant). Ce "Week-end royal" qui nous fait forcément penser à l'inoubliable "Le discours du roi" a aussi l'intérêt de mettre en lumière Eleanor Roosevelt, personnage apparemment au fort caractère et dont le nom connaît un renouveau chez nous depuis que Valérie Rottweiler se compare à la femme de l'ancien chef d'état. Et il est vrai que dans le genre psychopathe, c'est effectivement du même niveau...