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Raphaël O
146 abonnés
1 567 critiques
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2,0
Publiée le 8 avril 2016
Hormis une reconstitution et une interprétation de Bill Murray de qualité, cette comédie dramatique inspirée d'une histoire vraie manque cruellement de rythme et d'humour, et devient rapidement ennuyante. Une déception....
Très bien et très intéressant concernant la venue du roi d'Angleterre et de sa femme. Mais vraiment ennuyeux les passages avec la cousine Daisy... Donc sentiments mitigés concernant ce film.
Le film est intéressant, avec un traitement historique plutôt juste. Interprétations remarquables, bonne réalisation... J'ai été absorbé et n'ai pas vu le temps passer.
Week end royal est agréable. C'est un film souriant , très gentil. C'est toujours intéressant d'imaginer comment était les grands de ce monde. Et le réalisateur joue très bien avec ça. Bill Murray est formidable.
On peut se passer d'aller voir ce film qui a le malheur d'arriver après The Queen et Discours d'un roi, et qui nous donne une caricature tant de la monarchie britannique d'avant guerre que de la présidence américaine de F D Roosevelt. Si le casting féminin est plutôt pertinent, le cabotinage de Bill Murray nous agace rapidement. La reconstitution parfaite, les images bien léchées et certains plans magnifiques de la campagne de la côte est américaine donnent au film une certaine consistance qui, avec des dialogues plutôt drôles peuvent faire illusion. La pauvreté du scénario, les longueurs et répétitions finissent par nous plonger dans l'ennui. Et puis, nous sommes un peu gênés d'avoir été surpris à regarder par le trou de la serrure!
Quel film étrange et quel angle inattendu pour aborder Franklin Delano Roosevelt ! Le film aurait pu être l’occasion de dépeindre intelligemment les relations difficiles entre l’Angleterre et son ancienne colonie. Il aurait pu lever le voile sur le grand président qu’à été Roosevelt (qui a sorti son pays de la récession, et qui en 1941, changera le cours de l’histoire en faisant entrer son pays dans la guerre contre une grande partie de son opinion publique). Sauf que… non. Pas grand-chose de tout cela dans « Week-end royal » où Roosevelt est surtout dépeint comme un vieil homme amateur de femmes et d’alcool. Quand bien même ce serait exact dans les faits, çà ne suffirait pas à le caractériser quand même ! Ses relations compliquées avec Eléanore et ses maitresses sont certes intéressantes, surtout si on les remet dans leur contexte de l’Amérique puritaine, mais franchement, çà ne suffit pas à rendre le propos intéressant, ni même pertinent. La relation qu’il entretient avec la narratrice, sa cousine (au 5ème degré) Daisy est certes polissonne et charmante, mais elle n’est ni très originale, ni franchement passionnante, et pour tout dire on n’y croit qu’à moitié. A coté de ce président américain, le couple royal britannique apparait, lui, pour le coup, beaucoup plus intéressant. Ce couple, déjà incarné par Colin Firth et Helena Bonham Carter dans « Le discours d’un roi », est charmant, drôle et plein de tendresse tout en retenue. Les scènes les plus réussies, et les plus drôles sont celles où ils apparaissent et ils sont le vrai sel de ce film. Ils sont d’ailleurs très bien interprétés par Samuel West et Olivia Colman. Reste la belle composition de Bill Murray évidemment, et une réalisation intéressante avec quelques très jolis plans. Mais pas de quoi crier au grand film, loin de là.
Une comédie humaine anecdotique, dont le contexte historique reste trop elliptique pour être vraiment bien exploité. On tente de nous lancer dans la comédie, tout en rappelant le drame historique et le petit coté romance. Même si lui a tout à fait sa place, fait étant historiquement vrai. MAis la comédie allié au drame. Pour ce type d'histoire passe moyennement. Même si cela se veut quand même assez charmant, on sent qu 'il manque un petit truc pour nous intereser un peu plus et surtout, nous en apprendre davantage. Donc oui, la petite d'humour fait plaisir, et rend un petit coté charmant à l'oeuvre en général. MAis passé cela, le film prend vite quelques lourdeurs et en deviendrait presque long alors qu'il ne dure pas excissevement longtemps. C'est un brin dommage. LE film aurait pu donner quelques choses de correct, mais parfois ; un petit air prétencieux se fait sentir et ôte certains charme vue auparavant. Bref, difficile de vraiment être convaincu par ce film ; mais qui en même temps ; n'est pas un navet. Un film maladroitement exploité va t-on dire.
“Week-end royal” c’est un peu regarder l’histoire avec un grand H par le prisme de la petite, celle récoltée en regardant par les trous de serrure. Ici on évoque la Seconde Guerre Mondiale à travers le week-end où Franck D. Roosevelt reçut en privé le souverain britannique Georges VI et son épouse, venus rechercher un éventuel soutient des U.S.A. en cas l’entrée en guerre de la Grande-Bretagne contre l’Allemagne d’Hitler. Le réalisateur s’est servi des lettres et journaux intimes d’une cousine du président : Daisy, qui entretint une relation amoureuse avec ce dernier. Las, ce parti-pris laisse au final dubitatif sur la réelle valeur de ce film. En effet on suit au travers des yeux de cette femme (et d’extrapolations quand celle-ci n’est pas présente) le week-end de cette rencontre et les personnages historiques que sont le président américain et les époux royaux loin du protocole et des yeux du public. C’est amusant au début et le décors sont vraiment très beaux, la campagne est juste magnifique, mais très vite les petites manies, hésitations, peurs, agacements finalement très humains de ces personnages de pouvoirs finissent par devenir un peu lassant et nous laisse dans une certaine vacuité un peu ennuyeuse. Le film ne raconte pas grand-chose de vraiment intéressant et je ne suis pas sûr que de savoir que le président était une coureur invétéré ou que la reine ait été irritée de devoir manger des hot-dogs soient vraiment si intéressant que ça. Le film n’est finalement qu’une collection de petites anecdotes à la valeur toute relative sur un moment et des personnages historiques, dont la mise en scène très “quality street” ne sauve pas d’une impression de vide et de curiosité très magasine people. Ce n’est pas franchement passionnant ni très éclairant sur les événements historiques qui en ont découlé et on ne satisfera que de la prestation de Bill Murray très convaincant en Roosevelt. À voir si vous avez l’occasion de le regarder, mais sans réel impératif.
Voici un film qui manque singulièrement de "punch". Si Bill Murray y est nettement plus vivant que dans les mortels "Broken Flowers" et "Lost In Translation", il ne regorge pas d'adrénaline... Ce film a néanmoins le mérite de nous faire mieux connaître un très grand président des Etats-Unis, F.D. Roosevelt, qui fut le dernier à aligner quatre élections à la suite (la constitution américaine ne le permet plus). La vie politique était à l'époque moins "trash" que maintenant, ce qui lui permit de cacher ses problèmes de santé (poliomyélite) à la plupart de ses contemporains (les journalistes jouaient alors bien le jeu). Sa rencontre assez folklorique avec le roi Georges VI d'Angleterre et son épouse à la veille de la 2ème guerre mondiale est ici le prétexte à nous exposer les relations complexes de Roosevelt avec ses multiples conquètes féminines, son épouse (la pittoresque Eleanor) n'étant que l'une d'entre elles. On s'ennuie un peu et il y a des choses ou des scènes assez incompréhensibles et/ou obscures. J'aurais préféré une docu-fiction plus franche et carrée que ce gloubi-boulga un peu fadasse.
Quand un paralytique rencontre un bègue, que peuvent-ils bien se raconter ? Oh, trois fois rien : des histoires sans importance qui vont engager l'avenir du monde face à la barbarie nazie. Des broutilles, donc. Voici le tableau étonnant que nous donne à voir ce film porté par la malice de Bill Murray mais aussi par l'émotion de cette évocation se déroulant à une époque qui fut extrêmement dure pour la société, entre la grande dépression et l'imminence de la seconde guerre mondiale. Au-delà de l'évènement historique narré ici, j'aime bien cette petite morale rafraîchissante qui nous rappelle que quel que soit son handicap, un homme est capable des plus grandes choses : un président américain et un roi anglais hier, ou aujourd'hui un ministre des finances allemand qui a joué un rôle majeur dans la crise de l'euro que nous traversons (Wolfgang Schaüble, pour ne pas le nommer, que personne ne voit avant tout comme quelqu'un qui est dans un fauteuil roulant). Ce "Week-end royal" qui nous fait forcément penser à l'inoubliable "Le discours du roi" a aussi l'intérêt de mettre en lumière Eleanor Roosevelt, personnage apparemment au fort caractère et dont le nom connaît un renouveau chez nous depuis que Valérie Rottweiler se compare à la femme de l'ancien chef d'état. Et il est vrai que dans le genre psychopathe, c'est effectivement du même niveau...
J"ai un faible pour l'humour acide au service d'une reconstitution narrative Je n'ai pas boudé mon plaisir même si le propos reste modeste plus attaché au domestique qu'a la fresque y découvre les dessous de l'histoire et "la bonhomme perversité " d'un président apparemment dominé par mère et femme plus jupitérienne l'une que l'autre.
Week-end Royal est un film fonctionnant à deux vitesses, à la fois charmant et désarmant. Bill Murray campe un Roosevelt amusant, touchant et vif. Laura Linney est charmante et également très touchante. Samuel West et Olivia Colman forment un couple royal excellent. Voilà, ça, c'est posé. Ces deux couples emmènent toute la narration derrière eux, traçant deux sillons bien distincts : l'amourette entre Roosevelt et sa cousine eu 6ème degré (Linney), et la rencontre entre Roosevelt et le couple royal anglais. Si la première est au départ charmante, elle devient ensuite plutôt pesante et spoiler: ... La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours : lien ci-dessous.