Avis sur Kiss of the Damned

Kiss of the Damned est réalisé par Alexandra Cassavetes (fille de John Cassavetes et de Gena Rowlands) elle raconte une histoire de vampires qui dans son style n'est pas sans rappeler Les Prédateurs de Tony Scott. Tout comme le film de Scott ce n'est pas au niveau du scénario que Kiss of the Damned trouve son intérêt mais dans son style érotico-glamour à l'image de ses actrices (les 2 soeurs sont jouées par des Françaises dont la sensuelle Roxane Mesquida), Kiss of the Damned se fait parfois sanglant mais malgré un certain côté superficiel de la chose on peut se laisser séduire par le charme élégant de ce film mais on regrette surtout l'absence de mystère dans le climat général.

Un superbe film de vampires moderne et classieux - Au début, on pense beaucoup à "True Blood", puis le traitement sensuel de l'histoire d'amour sait trouver une touche très personnelle pour capter l'attention avec raffinement. La scène du coup de foudre spoiler: dans le vidéo-club
est sublime et la française Anna Mouglalis vénéneuse à souhait.

Présenté cette année en clôture au festival du film fantastique de Gerardmer, l'espoir était revenu de voir enfin arriver en salles le film de vampires de Xan Cassavettes. C'est finalement ni en salles ni en DVD que le film est disponible mais seulement en V.O.D. Autant dire qu'il ne sera toujours pas facile de pouvoir découvrir ce long métrage pour le grand public à moins de profiter de son passage au Champs Elysées Festival.

Djuna est une vampire qui vit isolée dans une maison dans le Connecticut. Un soir elle rencontre dans un vidéoclub le scénariste Paolo dont elle va tomber follement amoureuse. Un amour réciproque pour le jeune homme qui va faire le forcing pour la revoir. Découvrant son secret, le jeune homme exprime le souhait de devenir à son tour un vampire. Mais alors que les deux amoureux vivaient paisiblement leur romance, Mimi la sœur de Djuna vient mettre la pagaille dans leur paisible existence.

Si la saga Twilight a mis à mal le mythe du vampire, elle a l'avantage d'avoir relancé le genre au cinéma. Ce nouveau intérêt des studios pour le mythe permet à des réalisateurs plus inspirés et plus fidèles au mythe popularisé par Bram Stoker de sortir des œuvres plus osées et bien plus réussies. C'est le cas de Xan Cassavettes, fille du réalisateur John Cassavetes, qui pour son premier film signe un film d'épouvante gothique et baroque dans la lignée des grands classiques du genre des années 70.

Kiss Of The Damned s'inscrit dans la droite lignée du film Les Prédateurs de Tony Scott. Un film de vampire flirtant avec l'érotisme, gothique, baroque et romantique. On y retrouve certains points communs avec Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch tourné à la même période. Dans les deux films un couple de vampires amoureux vivant à notre époque est perturbé dans leur relation par une sœur exubérante. Comme dans beaucoup d'autres films.

Comme dans d'autres films de vampires actuels, le sang est désormais traité comme une denrée rare. Dans Kiss Of The Damned, les vampires préfèrent se nourrir de sang d'origine animal plutôt que de devenir des montres en s'attaquant aux humains. C'est ce qui oppose principalement les deux sœurs héroïnes de Kiss Of The Damned, alors que Djuna cherche le calme et l'isolement en ne buvant du sang animal que lorsqu'elle en a vraiment besoin, Mimi elle se comporte comme un vrai vampire séduisant ses victimes avant de les vider de son sang.

Xan Cassavetes a particulièrement soigné l'esthétique de son long métrage. Le choix de la musique du lettrage dans le générique fait penser aux films de la Hammer ou bien à la grande époque de Dario Argento qui a lui aussi sorti récemment un film de vampires bien moins inspiré. Si l'histoire de ce film ne raconte pas grand chose, on est cependant absorbé par son univers.

Certainement pour souligner le coté romantique de son film, Xan Casavetes a choisi d'embaucher trois actrices françaises pour les rôles principaux de son film. Djuna est interprétée par Joséphine de la Baume, rousse flamboyante qui correspond bien au mythe du vampire, sa sœur Mimi est interprété par la sublime Roxane Mesquida, un rôle de vampire diabolique qui rappelle son rôle de sorcière dans Kaboom. Pour jouer la chef des vampires la réalisatrice a fait appel à Anna Mouglalis dont la voix grave et le charme impose l'autorité. Le scénariste Paolo qui s'incruste dans le trio est tenu par Milo Ventimiglia bien connu des fans de la série Heroes.

Kiss Of The Damned s'inscrit directement dans la lignée des vrais films de vampire ces derniers temps. Porté par de très bonnes actrices françaises, c'est assez incompréhensible que ce long métrage n'ait pas la chance d'avoir une distribution digne de ce nom dans notre pays. Si vous aimez les vrais films de vampires romantiques et baroque, n'hésitez surtout pas à sauter sur les services de VOD au plus vite pour découvrir cette oeuvre.

J'ai vu beaucoup de films sur les vampires et je n'ai pas du tout aimé " Kiss of the damned" , c'est d'un ennui mortel...
Tout m'a dérangé : la mise en scène , la musique et le manque de rythme ...
Le seul point positif est la présence de Milo Ventimiglia .

spoiler: En tous cas , tout est bien qui finit bien , Mimi n'a que ce qu'elle mérite ...Quoique à la fin , on se demande si elle n'est pas vraiment morte, car je suppose que c'est son corps coupé et mis dans des sacs poubelles qui bouge encore ??? Moralité de l'histoire : on ne peut pas lutter contre sa vraie nature ( Djuna qui cède à la tentation en tuant l'agent de Paolo et Xenia qui tue sa fan de 17 ans) , mais on peut essayer de vivre avec . La cause n'est pas perdue , puisque l'amour triomphe!

Je sais que certains d'entre nous en ont déjà assez des films de vampires mais Kiss of The Damned est un magnifique hommage pervers aux films d'horreur italiens des années 70. Imparfait, bien sûr, mais sexy, atmosphérique et amusant. Les effets de maquillage et de vampire sont superbes, subtils et sexy. Je ne peux pas non plus vous dire à quel point il est bon de voir du vrai gore dans un film comme celui-ci maintenant que le sang "CGI" a ruiné pas mal de films pour moi. C'est incroyable de pouvoir enfin assister à un film de la vieille école. L'histoire est également brillante, avec des thèmes différents, des vampires qui refusent de se nourrir des humains, à l'obsession, au pouvoir et à la luxure. Le film qui est entre érotique et romantique rend non seulement hommage aux films d'horreur érotiques des années 70, mais est de bon goût et réellement sexy. Les films de vampires sont de nos jours trop souvent des histoires de paillettes et de glamour. Dans l'ensemble c'est très bon, et il y a tout ce quil faut pour les fans du film de vampires Old School, c'est une joie cinématographique à regarder. Ne vous laissez abattre par des dialogues qui semblent insignifiants et une fin difficile. Mieux que ce à quoi je m'attendais en voyant l'horrible affiche...

"Kiss of the Damned" reprend le mythe du vampire sensuel et romantique, sans oublier cette bestialité propre à leur nature. Rien de bien surprenant à l'horizon puisque le sujet à déjà était traité de cette façon un paquet de fois. Si le scénario est classique et redondant, son aspect old-school est assez charmant avec notamment un rythme lent qui nous change des films d'action mettant en scène des vampires, trop nombreux ces derniers temps. Rien de transcendant mais rien de repoussant non plus.

un film moyen. le côté romantique est bien exploité avec une touche vampirique avec le gars mais qui a malheureusement été transformé trop vite en vampire ce qui a gâché le côté mystérieux et fascination vampirique, un côté horrifique plutôt très bon avec la méchante vampire qui tue tout le monde, il y a plusieurs scènes de sexe mais le film a tendance a trainer en longueur des scènes auraient pu être raccourcies. en approfondissant le scénario avec plus de rebondissement, ont aurait pu avoir un excellent film, le scénario fini par se répéter: soirée, sexe morsure..........soirée, sexe, morsure...etc etc. ça devient long lourd et ont est pressé d'en voir le bout du tunnel dommage.

Un VRAI film de vampire, sexuel, intense, orgasmique. Xan Cassevetes réhabilite le vampire dans ce qu'il est, après quelques films qui l'ont un peu (beaucoup) dénaturé. Un casting très français, seul Ventimiglia ne l'est pas parmi les personnages principaux. Un film intéressant car il prend parti des femmes et de la psychologie féminine. Un seul vrai rôle masculin pour le reste féminin. C'est très instructif pour l'homme que je suis, et pour les autres également. Une œuvre sur le désir, l'amour, le fantasme et l'individualité dans la société. Reflet miroir des hommes, le vampire retrouve ses lettres de noblesses. Merci Xan Cassavetes !

Une vampire rencontre un homme, ils tombent amoureux, il vient vivre dans sa demeure, mais sa soeur diabolique, elle aussi vampire débarque à la maison pour une semaine, et va foutre le film captivant, avec un bon jeu d'acteur. Il est bien écrit, mais il n'y a pas réellement de structure dans ce film qui tourne en rond. Manque trop de profondeur et de mystère, à cause de ce coté trop superficiel.

je ne suis pas fan en fait. Un sous true blood qui se veut dérangeant et qui ne l'est pas.
Il se passe rien ,rien rien dans ce film ( comme dirait Apathie dans les guignols)

très bon sa change de twilight! .excellente BO plaisir des yeux images très pure à voir, malgré un scénario un peut faiblard.

Sujets déjà exploités dans d'autres film de vampires mais bon; j'aime tous ces trucs de vampires!
Milo est à tomber...

Je me demande encore comment cette petite merveille gothique d'inspiration 70's est restée dans l'anonymat ?

Autour du pitch de deux sublimes soeurs vampires et de leurs pulsions contradictoires - retenues ou libérées à outrance - Xan Cassavetes excelle à faire exploser les sens et à transmettre une vaporeuse sensation de temps suspendu, proche de l'athmosphère de 'Virgin Suicides' de Sofia Coppola.
Bruits métalliques, bruissements de feuilles, froissements d'étoffes, envolées rock ou classiques, la bande-son est exacerbée, proche des sensations que l'on imagine du vampire.
Esthètes et sensuelles, les scènes de ''Kiss of the Damned' évoquent tour à tour le sublime 'Pique-nique à Hanging Rock', 'Soeurs de sang' de De Palma et les films de vampire du français Jean Rollin.

Et pitié, stop aux comparaisons type 'sous - 'True Blood' (même si la série est de qualité)
Ceci est bien une révélation : celle du talent de Xan Cassavetes.

Je n'aime pas les films de vampires kikoo à la Twilght donc j'abordais ce film avec appréhension.
Le scénario est simple et léger mais il suffit. J'ai adoré l'aspect contemplatif et le rythme lent par moment. C'est soigné, c'est beau, les actrices sont belles.