Derniers Avis : Holy Motors - Page 18

Ovni cinématographique, Leos carax nous présente un film insaisissable sur l'histoire d'un mec dont on ne sait pas très bien qui il est et ce qu'il fait. Le sens est très difficile à cerner. Pour moi c'est une grosse déception, cette réalisation avait fait l'unanimité au festival de Cannes 2012. L'interprétation de Denis Lavant est à noter, mais les mystères de ce film ne permettent pas d'en profiter à juste titre.

2/5 pourquoi ?
Le mot qui caractérise le plus mon sentiment après ce film est : PERPLEXE
Alors sans me vanter je pense avoir vu déjà pas mal de films, avoir une bonne connaissance des codes cinématographiques, mais aussi de culture générale... Mais là je dois dire, même en me forçant à essayer de comprendre où voulait en venir le réalisateur, je me suis heurté à un mur !

Un mur avec un petit trou plein d'espoir pourtant !
Les acteurs sont formidables, Denis Lavant...Quelle performance !

Mais voilà après avoir vu défiler 9 personnages (je crois), on ne comprend pas vraiment quelle en l'intérêt...

J'ai aimé : - Le jeu des acteurs.
- Des plans-séquences intéressants.

J'ai pas aimé : - Aucun scénario enrichissant
- Une curiosité intéressante au départ qui ne fait que diminuer pendant le film, et ce jusqu'au générique.

Le seul bon passage du film est quand ils font de l'accordéon, sinon c'est l'ennui total avec l'ajout des scènes nulles et, ridicules d'une puissance inter-galactique ...

Les français font encore des films originaux et glauques, ça fait plaisir. "Holy Motors" est un véritable ovni. Un voyage dans un nouveau style cinématographique, happé par le talent de Denis Lavant qui proposera un jeu de rôle décapant et intriguant. On a vraiment l'impression d'assister à la journée d'un tueur à gage overbooké plus que professionnel qui finalement tuera le temps en s'expérimentant à de nombreuses vies différentes. De la glauquitude intéressante qui ne laisse pas indemne grâce à sa réalisation risquée et originale. Un joli casse-tête qui prend forme petit à petit au fil des minutes. A conseiller à un public averti.

Film clairement destiné à plaire au journaliste bobo-branché ou au prof de lycée huppé adeptes de masturbation intellectuelle et fan de Arte, qui le trouveront génial soit par peur de passer pour des beaufs, soit parce que leur intellect supposé supérieur ne peut, d'après eux, qu'être flatté par la symbolique moderne et lourde - mais en réalité ridicule - portée par ce "chef d'oeuvre".

Une telle différence de notation entre la critique et les spectateurs pour un même film n'est que trop suspicieuse, ces derniers étant loin d'être incultes ou primaires. Je pense qu'au contraire, le spectateur éclairé a moins tendance à tomber dans le panneau et s'aperçoit très vite qu'on le prend pour un imbécile.

A vouloir trop faire original, métaphorique, décalé, analyse profonde des travers de la société ma bonne dame, bref, intello de bas étage, on tombe vite dans le cliché et le n'importe quoi. Et le n'importe quoi, moi aussi j'peux l'faire, ça n'a aucun intérêt. C'est un peu comme l'art moderne, la limite entre le génie et l'escroquerie est très floue. Une palme d'or, ça se mérite, encore heureux qu'on puisse pas s'en emparer avec un tel hold-up.

Concrètement, c'est ennuyeux dès les premières minutes, et on comprend vite qu'on est juste en train de perdre notre temps. Des films intelligents, subtils et cadrés, oui, on en veux, mille fois oui. Mais ça, pitié, non, plus jamais.

mais on se fout de la gueule de qui ? avec des navets pareils moi je vous le dit : le cinéma français est sauvé et la branlette sanctifiée .

Un très très bon film, enfin une touche d'originalité dans cet océan de films formatés, et le film bénéficie d'une magnifique interprétation de la part du gigantesque Denis Lavant.

Un film qui a fait l'unanimité au festival de Cannes 2012,sans pour autant repartir avec un quelconque prix.Leos carax est décidément un cinéaste insaisissable,destabilisant,qui provoque des réactions presque épidermiques."Holy Motors" n'est que ça.Montagnes russes d'émotions,de couleurs,de sons,de personnages;avec un enthousiasme qui suit le même chemin,allant du très haut au très bas.Le principe est complexe,mais une fois qu'on l'a pigé tout devient limpide.Une limousine blanche parcourt Paris de nuit.A son bord,un homme protéiforme,qui a chaque arrêt se transforme en clochard,en chef d'entreprise,en père de famille,en amant déchu,en cascadeur...Au total,12 personnages pour Denis Lavant,la muse de Carax,qui passe son temps à enfiler des masques.Bien sûr,on ressent que Carax rend un hommage à toutes les formes du 7ème art(mélodrame,musical,action,fable...),et nous interroge même sur les ambitions formelles du cinéma.Tourné en numérique,le film est beau,rendant le Paris nocturne très intriguant.Malheureusement,il reste très théorique et imperméable à toute notion d'émotion.Cet objet est donc aussi réfrigérant que virtuose.

Ah ouais quand même ! Il est bien perché le Leos Carax ! En tout cas, même si il y a beaucoup de zones d'ombre dans ce Holy Motors, il est loin d'être aussi désastreux que la majorité des critiques en herbe le laisse croire. Personnellement j'y ai trouvé pas mal de thèmes intéressants, certaines scénettes sont vraiment jolies tandis que d'autres laissent de marbre, et puis franchement, ça change un peu de tout ce cinéma aseptisé. Maintenant en ce qui concerne la compréhension générale, chaque individu y voit ce qu'il veut bien voir, si tant est qu'il se donne la peine d'au moins essayer, mon point de vue, c'est que l'on suit le requiem d'un acteur sur le déclin, payé à faire vivre des émotions à des personnes qui en ont besoin, peut être parce que les artistes sont les derniers à réussir à nous les faire passer, ceci dit, cela n'explique pas tout et notamment les dernières scènes, bien décalées. Quoiqu'il en soit, Denis Lavant est un grand acteur, ses interprétations successives sont exceptionnelles et pour ma part, ce film assez difficile d'accès m'a donné envie d'en savoir plus sur l'oeuvre de Carax, c'est toujours ça de pris.

Avec tout ce qu'on m'avait dit de ce film, je m'attendais à un truc énorme. J'ai pas été déçu. Une réflexion sur la condition d'acteur, on suit un homme qui ne fait que jouer des rôles, on passe sans cesse d'une émotion à une autre et on ne cesse de se demander si ce Monsieur Oscar a une personnalité à lui ou s'il n'arrête jamais de jouer. Un hommage au cinéma qui m'a prouvé que le cinéma français peut encore nous pondre des super films.

Un film complétement dingue! Les scenes et les personnages s'enchainent et on est assez fascinés par les (la) préstation(s) de Denis Lavant (qui je pense aurait merité le prix d'interprétation à Cannes). Il n'y a pas vraiment de scénario, mais, 'Holy Motors' passe par à peu prés tout les sentiments à travers les nombreux roles dans le film et son originalité est unique. On rit, on est ému, on est surpris, on est effrayés et ceux, jusqu'à la fin. Les seconds roles sont superbe (notamment Edith Scob, toujours fidéle à son Monsieur Oscar), apportant de la noirceur et de la beauté au film. Leos Carax nous rend tout simplement, un veritable et belle hommage au cinéma, et sa, c'est assez rare! L'une des surprises de cette année 2012.

C'est tout simplement pas mon genre de films. Le jeu d'acteur est bon mais c'est pas suffisant pour me retenir devant ce film.

Dans la ligné des étrangetés que nous propose le cinéma, « Holy Motors » s'inscrit parmi ces films qui ne veulent d'apparence rien dirent, mais qui au final se révèlent incroyablement brillants.

Pour être franc, il m'est impossible de dire que j'ai apprécié ce film. Il m'a profondément ennuyé, je ne lui trouve rien de forcément intéressant, mais je suis bien obligé de reconnaître qu'il est ambitieux et maîtrisé sous ses airs de fausse fable déprimante.
La chose qui frappe en premier dans « Holy Motors », c'est sa construction inexistante. Le film ne repose sur rien et ne raconte pas forcément grand chose de cohérent également, cependant il démontre tout de même que le cinéma n'est pas mort, que l'on peut toujours aller plus loin dans la manière de réaliser un film et d'inventer des histoires.
Mais par ce que nous fonctionnons ainsi, il est important de pouvoir se faire sa propre interprétation du film, et pour ma part il s'agit-là simplement de plusieurs tableaux qui dépeignent chacun la même chose. Le film nous parle de la beauté, qu'elle soit resplendissante comme Eva Mendes lors de son shooting photo, ou bien glauque comme lorsqu'un meurtre est commit à la perfection. « Holy Motors » ne prend aucun parti, il n'y a pas de manichéisme.

Pour ce qui est de la réalisation, c'est principalement ici que réside les bons points que j'accorde à « Holy Motors ». La mise en scène est à la fois magnifique et soporifique, la bande-son est à la fois présente et absente, les acteurs ne sont pas en état de grâce, mais pas non plus à côté de la plaque. La réalisation du film est égale à l'image que l'histoire (si s'en est une) laisse paraître : Étrange.

Ce que Leos Carax avait en tête en imaginant son film reste un mystère, néanmoins si le film ne séduira probablement pas tout le monde, l'oeuvre peut tout de même se vanter d'être originale et audacieuse, le film est une vraie prise de risque, on pourrait même dire qu'il est risqué de le regarder.

Malgré les deux personnes agées très bavardes et qui ne comprenaient rien dans ma petite salle de province, j'ai été touchée et émue par ce film comme rarement. D'une poésie, d'une force et d'une beauté saisissantes ... Un autre monde et pourtant une si belle allégorie du notre et de la vie de chacun, de la vie de tous... Splendide. Evidemment, pour cinéphile averti, qu'on se le dise... L'art contemporain fait le même effet, je crois.

Le cinéma c'est de l'art mais dès fois c'est quand même de la merde, lol