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Un visiteur
2,5
Publiée le 12 juillet 2013
"Holy Motors" est fascinant par sa beauté photographique, aux côtés d'un personnage passionné et schizophrène. Il nous plonge dans une réflexion sur le cinéma lui-même en nous montrant les dessous de la vie d'acteur. Cependant il devient très vite ennuyant quant au manque d'épaisseur diégétique. Les rebondissements se font attendre et Monsieur Oscar nous livre en retour une série d'actions surprenantes et incompréhensibles sans lien logique. Les scènes se succèdent et on se désole de constater l'incohérence total du cinéaste. En conclusion, séduisant si on le regarde comme un tableau, décevant si on le regarde comme une histoire. Je reste donc mitigé sur mon jugement.
Trip très personnel du réalisateur...Pourquoi pas, mais on ne me reprendra plus à perdre mon temps avec l'un de ces films d'artiste en manque de reconnaissance.
Un film inclassable. Ayant lu des interviews de Leos Carax avant d'aller le voir, je ne venais pas en totale ignorance des objectifs du réalisateur. Ce film est très particulier dans la mesure où il a pour sujet le cinéma lui-même. Il constitue un superbe hommage au 7ème art, à ce qui a contribué à le construire au fil des époques, et à ce que Leos Carax en retient, et veut que l'on en retienne. A travers les tableaux que constituent les différentes "missions" de Mr Oscar de l'aube à la fin de la journée, nous explorons différentes facettes de ce qu'est le cinéma, de ce qu'il peut être, comment il est possible de modeler un personnage, une mise en scène. L'oeil du spectateur comme celui du réalisateur sont convoqués. Ce n'est absolument pas un film absurde. Il n'est certes pas des plus accessibles, mais il engage une réflexion et nous apprend à lire entre les lignes (ou plutôt entre les images). Chacun en tire sa propre morale. Un véritable voyage cinématographique et poétique. Excellents acteurs avec un Denis Lavant toujours aussi touchant.
Je n'ai pas tout saisi mais ai été bercée par l'ensemble tout à fait surprenant, inattendu, parfois longuet, mais révélateur du grand talent de Carax. Dommage que Holy Motors soit aussi hermétique et autoréférencé (pour ne pas dire autocentré), il aurait pu être GRANDIOSE.
Une homme enchaine des rendez-vous qui l'obligent à être dans chacun un personnage différent. Avec ce film on est chez Bunuel celui de l'age d'or. Les images se bousculent sans aucun sens apparent. Certaines sont vraiment foudroyantes de beauté. Je ne sais pas ce que veux dire Carax, mais cela n'a pas d'importance. Si on se laisse porté par les images on passe un moment délicieux, comme seul le cinéma peut nous offrir. Un grand film qui nécessite abandon et ouverture d'esprit.
C'est un poème. Personne, ni le réalisateur, ni les acteurs ne se moque de nous. c'est pas du cinoche pour la FIAC. C'est un poème. Un vrai.
Tu as envie de te caler un poème ciné : fonce ! Tu veux qu'on te raconte histoire avec un début, une fin, des éléments logiques pour ton cerveau gauche : fuis ! (et encore...) ;-)
Un film comme aucun autre film. A voir absolument. Chaque scène est encore plus surprenante que la précédente. Une expérience cinématique complètement bouleversant.
J'adore, j'adore, j'adore!! Holy Motors est un grand hommage au cinéma fait par Léo Carax, un amoureux du cinéma! Le film est géant, nous montrons les divers facettes de cet art apprécié de tous et de la décadence de certains genres. Ce que j'aime bien avec ce genre de film (je pensais aux Kubrick à certains moments), c'est que le spectateur peut se faire son propre avis. On peut penser que c'est un film politique, un hommage ou encore une histoire complètement loufoque. Personnellement, je pencherai pour la critique et sa vision du cinéma actuel, justifiée et intéressante. Niveau casting, on a du lourd: Denis Lavant et Edith stob comme personnages principaux, l'un étant l'acteur talentueux de tous ces sketchs, l'autre étant la chauffeuse de la limousine. Il y a aussi deux-trois autres guest-star: Eva Mendes dans un rôle effrayant mais incroyablement bien réussis ou Kylie Minogue qui nous prête sa voix. Et la scène finale est juste énorme! J'adore.
Etrange mais réussi. Denis Lavant est vraiment très bon, la réalisation est à la hauteur mais le scénario est un peu trop âpre. Quelques scènes inoubliables.
J'ai lu dans les com que une critique qui disait que le film était prétentieux. Que veut-on dire exactement par là ?? Qu'un film doit être modeste ?? Absurde ! J'aime ce film parce qu'il est prétentieux ou ambitieux, comme on veut ! Si l'ambition du film est réussie, c'est là parfaitement subjectif. Mon avis se lit dans ma note.
C'est de l'art,c'est du cinéma. Même si des moments on ne comprends pas touts on peut apprécier tout particulièrement l'entracte qui nous qui nous force a rester jusqu’à la fin.Des moments hilarants et surprenant et beaucoup de questions comme : comment? ou pourquoi?. Il ne faut pas comprendre le réalisateur joue avec cette art, ce qui nous permet de nous psez ces questions. Du grand Art .
L'authenticité d'expression d'un support qui interroge jusqu'à une certaine démangeaison tout impie curieux, agité car désappointé et qui de ce fait promulgue toute l’honnêteté d'un spectateur conciliant et non arbitraire. L'exigeant Carax surprend. La presse s'empresse... oeuvre majeure pour certains qui aiment à jaspiner dans la contestation d'un cinéma devenu très peu sophistiqué, et font parfois l'éloge d'un cinéma distant plus que distrayant. Il est ici à noter que H.M mérite toute fois un certain engouement car plein de questionnement d'une part - les illusions d'une vie ou les déceptions à s'en faire une, de nous tous qui jouons la nôtre - et d'autre part il a l'heureuse saveur d'être déridant, dans ses nombreuses expressions, surtout musicales. Loin d'être l'œuvre contemplative qui frustre et laisse de côté, eux là... les hiératiques dans leur siège à gobelets, en mauvaise posture dans cette grosse machine climatisée, inexpressif car gavé d'une bobine au contenu lobotomisant... jusqu'ici, l'ouverture du film en dit long et rien n'est plus vrai sauf... qu'il y a toujours dans les yeux de celui qui se nourrit en payant, la possible expression d'une désillusion évidente. J'aime à penser que Denis Lavant mérite beaucoup, comme beaucoup, car il porte à lui seul un projet plein de retors, mais H.M est de constat, finalement très accessible pour ceux qui en douteraient, pour peu qu'on regarde et interroge ce cinéma; Un appel fou, tantôt alimenté d'un aguerri cognitif ou tout bonnement cinéphile, parfois d'une vulgaire aisance à dire ce qui est vrai et que le cinéma sert aussi à ça et est aussi fait de ça...de ce que nous ressentons face à lui. Ce que finalement nous tous lecteur de ce genre de site nous recherchons et qui quand bien même l'expression peut être épineuse, elle ne transige pas. C'est aussi ne pas caviarder l'expression en fermant les yeux sur une idée folle qui n'enlève rien à la qualité du récit, de l'outil et de la participation immanquable de cet acteur rassasié. Une expression qui incontestablement peut parfois être silencieuse, mais pas figée.