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NeoLain
4 961 abonnés
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0,5
Publiée le 19 mai 2012
Odorama est un court-métrage fiction qui raconte l'histoire du cinéma d'odeur. Par exemple, on peut se rappeler le film Polyester de John Waters qui distribuer des cartes à gratter munies de numéros et une odeur sortait. L'idée part bien, après l'odeur est bien fade, ça ne m'a pas intéresser du tout.
Odorama est un documenteur assez original qui nous raconte l'évolution de la technique de l'odeur dans l'histoire du cinéma. Bien sur, tout ceci est faux, car c'est un documenteur, ce qui, comme le nom le dit déjà, est un faux documentaire. Dans ce documenteur, nous suivons donc des témoignages de professionnels, qui donnent un tas d'informations sur l'Odorama. L'idée est originale, mais pas vraiment convaincante. En fait, ce sont les personnes qui témoignent qui ne sont pas convaincants. On entend que les acteurs récitent un texte par cœur, et c'est dommage, car ça enlève toute authenticité à ce court-métrage. À la fin, l'intérêt d'Odorama se perd un peu, car ils veulent trop en raconter, même les plus petits détails. Du coup, la fin lorgne trop vers la parodie, et le concept du documenteur se perd assez bien.
Excellent petit docu-fiction, sans prétention, et pourtant, qui mérite toute notre attention. Questions "existentielles du cinéma"(qu'est ce que vraiment le cinéma ? Faut il le son ? La couleur ? La 3D ?) sont posées alors implicitement durant tout le film, jusqu’aux dernières paroles du narrateur, révélatrices, enfin, de la problématique principale du film. Tout le mordant, l'ironie du court révèle alors le parti pris des réalisateurs. Le tout avec une délicatesse digne des plus grands. Un court-métrage qui mérite toute l'attention du public.
Partant d'une très très bonne idée, celle d'un docu-fiction sur le cinéma par le biais du cinéma odorant. "Odorama" commence sur de parfaite fondation. Mais voila le court-métrage à vouloir trop faire sérieux ce perds dans des explications tirés par les cheveux, en restant une bonne façon de prendre le contre-pied de cette évolution grotesque de la 3D. un court-métrage moyen mais qui nous laisse dans l'attente d'un nouveau, cela fait longtemps que l'on demande de l'imagination dans le cinéma français!