Derniers Avis : Moi, député - Page 10

J’étais plutôt réticent à voir ce film, étant donné que mon cinéma ne le passait qu’en VF et que souvent ce genre de film est très (très) mal traduit … Et malheureusement, ça été encore le cas avec « Moi, député ». Donc, le premier conseil que je peux vous donner est d’aller voir ce film en VO, vous apprécierez davantage. Sinon, le duo Ferrell/Galifianakis fonctionne à merveille et nous offre des scènes tordantes dans cette joute électorale ! Les deux acteurs s’en donnent à cœur joie, sans qu’aucun ne cherche à tirer la couverture sur lui. La réalisation de Jay Roach est correcte sans pour autant être extraordinaire … Les seconds rôles sont tous très bien exploités, notamment le cruel directeur de campagne, Tim Wattley, joué par Dylan McDermott qui mériterait à être connu. Mais ce qui marche le mieux dans « Moi, député », c’est le message qu’il veut faire passer en pleine campagne présidentielle aux Etats-Unis : ce sont les milliardaires qui financent les campagnes, qui tirent les ficelles … Seul bémol à ce film : les blagues trop faciles et en-dessous de la ceinture. J’ai l’impression d’entendre toujours les mêmes dans chaque production du Frat Pack. Heureusement, « Moi, député » ne mise pas tout son film sur ces blagues, et réserve son lot de surprise, notamment avec un caméo de Uggie, le chien de « The Artist ».

Critique complète sur mon blog : http://masemainecinema.wordpress.com/

Moi député est une comédie gentillette, avec une guerre des hommes politiques qu'on aimerait voir sur notre gouvernement français... On rigole bien, mais c'est aussi quelques fois touchant et émouvant... Mais on préfère les coups de p***** qu'ils se font ^^

Je doit vous l’avouer, si j’ai été voir le film Moi, député c’est uniquement pour la présence de l’acteur Zach Galifianakis (Alan dans Very Bad Trip 1 & 2). Il était pratiquement certain que le film serait à mourir de rire tant cet acteur, même quand il ne dit rien, est drôle alors allié à Will Ferrell cela nous pouvait être qu’un film ou nous passons un bon moment de franche rigolade. La politique Américaien est au centre de cette comédie. Qui n’a pas déjà vu a la TV les grands meetings façon concert de Rock Star avec des slogans à ne plus en finir? Moi, Député met l’accent sur tout ceci d’une manière caricaturale bien ficelée. Les répliques de nos deux acteurs sont drôles et certaines scènes également.

Nous avons donc deux candidats, Cam Brady (Will Ferrell) pour les Démocrates, le sortant bien installé depuis quatre mandats au Congrès, parfaitement rodé au show-business de la profession, et Marty Huggins (Zach Galifianakis), Républicain, très rural et mal à l’aise dans cette candidature qui lui tombe dessus. Deux personnages que tout oppose, et c’est sur ça que le film est basé. Le film est drôle, et les acteurs très drôles. N’hésitez pas à vous rendre dans votre cinéma de quartier pour suivre cette belle comédie.

Le film est plat. Les gags sont tous dans la bande annonce donc plus rien de surprenant quand on voit le film. Vraiment une déception.

Hilarant et osé ! Un véritable florilège d'humour ; les acteurs s'en donnent à coeur joie. Un très bon moment même si le scénario demeure (inévitablement) cousu de fil blanc.

Les élections présidentielles aux Etats-Unis arrivent à grand pas et le 7ème Art s’empare lui-aussi de ce phénomène médiatique, après Les Marches du Pouvoir (2011) de George Clooney, qui traitait très sérieusement du sujet politique, cette fois-ci, c’est avec beaucoup de décontraction que l’on se retrouve en plein cœur de la campagne électorale avec Moi, député (2012), mettant en scène un député qui brigue pour la énième fois (on a arrêté de compter) le même poste, ne se sentant pas en danger puisqu’il n’a aucun concurrent face à lui, jusqu’au jour où il commet une terrible erreur et se retrouve du jour au lendemain avec un candidat… plus loser que compétant (mais ce dernier sera un redoutable adversaire !). A la réalisation, on retrouve Jay Roach, un habitué du genre, puisqu’on lui doit Austin Powers (1997) & Austin Powers - L'espion qui m'a tirée (1999) ou encore les hilarants Mon beau-père et moi (2000) & Mon beau-père, mes parents et moi (2004). Mais son parcourt n’a pas fait un sans-faute, loin de là, en effet, on lui doit aussi The Dinner (2010), le désolant remake du Dîner de cons (1998).
Avec cette comédie sur fond de campagne électorale, le réalisateur dépeint au vitriol toutes les manigances que peuvent mettre en scène les directeurs de campagne pour mener à bien leur opération de communication et ainsi faire monter dans les sondages leurs candidats respectifs quelques semaines avant les élections. Dans ce bras de fer tendu, on retrouve un candidat Démocrate (Will Ferrell) qui a fiers allure (normal, il n’a jamais rencontré de concurrent et cumule les mandats), de l’autre, on retrouve un benêt représentant les Républicains (Zach Galifianakis). Vous l’aurez donc compris, durant toute la durée du film, on assistera impuissant à la guéguerre que vont se livrer les deux candidats, à grands coups de mise en scène (de la sex-tape à la confession intime du fils de l’un des candidats), bref chacun en prend pour son grade. Bien évidemment, comme toute comédie US (pour adulte) qui se respectent, celle-ci est bien évidemment politiquement incorrect et au combien vulgaire (mais c’est ce qui est le plus drôle ici). On se souviendra longtemps de la séquence dite du repas de famille où les enfants du candidat Républicain confessent leurs péchés ou encore les séquences avec le bébé et Uggie (le chien de The Artist - 2011) qui en prennent plein la figure de la part du candidat Démocrate (fous-rires garantis). Une hilarante satire du monde politique qui vaut le coup d’œil, ne serait-ce que pour le formidable tandem entre Ferrell & Galifianakis.

Une bonne petite comédie divertissante et très amusante, de quoi ressortir gaiement de la salle de cinéma. Je ne connais pas très bien les deux acteurs principaux, mais ils ont le don de se mettre dans des situations loufoques et ont le rôle de comique dans la peau.
Le film a beau être basé sur le thème de la politique, c'est de loin l'humour qui remporte. Bon c'est sur, certaines scènes sont plus drôles que d'autres, ce qui est normal, et la fin est jolie mais "clichée", mais cela n'empeche pas de passer un bon moment.
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quelques fous rire et des scènes mythiques cependant parfois le film tombe dans le cliché des comédies américaines. au final 2 acteurs gigantesques avec une belle parodie de la politique américaine .

Je m'attendais à mieux en allant voir ce film. Malheureusement les meilleurs gags étaient tous dans la bande-annonce. Les acteurs essayent de tirer le film mais le scénario est trop plat. Les gags sont inégaux et parfois lourdingues. On est bien loin des productions d'Appatow par exemple.

Déçue quand on voir zach galifianakis et will ferrel à l'affiche , 2 superbes comiques américains , on s'attend à quelque chose de super ,malheureusement ce n'est pas le cas , un esprit de déjà vu dans ce film et un humour peu drole , une grande deception

Malgré quelques gags lourd et vulgaires, "The Campaign" critique la course de deux politiciens au porte du Congrès : Défis, abandon de la famille, pression des para-politiques, corruption ...
Sous ses traits de comédie, le couple Ferrel/ McCkay réalise leur meilleur film ( mieux que "The Other Guys")

Une comédie grinçante sur la politique et les moeurs américaines qui prête beaucoup à rire avec une multitude de situations comiques et un certain suspens.
Les acteurs collent parfaitement à leurs personnages.

On passe un bon moment avec des moments très drôles mais malheureusement ce film respecte la tradition chez certaines comédies c'est à dire que les moments les plus drôle sont dans la bande-annonce comme lorsque Will Ferrell cogne le bébé! Quelques petites longueurs avec certains moments sauvables comme avec le père de Marty Huggins mais sinon le film reste plat! Faut avoir du temps à tuer pour se permettre de regarder ce film!

(Presque) comblé ! Je rêvais depuis des années d'un film dans lequel un bébé tout mignon tout plein ah reu ah reu se prendrait un coup de poing dans la gueule, "Moi, Député" l'a fait ! Encore mieux, on a droit à une scène où le gentil chien-chien de "The Artist" se prend lui aussi une poignée de salsifis dans la truffe ! Rien que pour ça, "Moi, Député" aurait mérité d'accéder au rang de chef-d'œuvre culte instantané. Mais à part ça, malheureusement, le film s'élève assez rarement au delà de son pitch et de son casting prometteurs. Alors qu'on pouvait s'attendre à une satire grinçante délivrant une morale (ou contre-morale) pleine de cynisme et de lucidité salvatrice sous l'habile déguisement du divertissement primaire et bas du front (comme pouvait l'être "Frangins malgré Eux"), "Moi, Député" ressemble plus à une comédie gentillette sur le combat politique moderne qu'à un dynamitage en règle de l'illusion libérale démocratique. De la même façon, si le potentiel comique promis sur l'affiche par la rencontre de deux monstres tels que Will Ferrell et Zach Galifianakis est bien présent à l'écran, on a quand même l'impression que les deux acteurs sont un peu sous-exploités (Ferrell, surtout). Cela dit, "Moi, Député" s'avère excellent dans sa première partie, même (ou surtout, plutôt) dans ses moments les plus outranciers, en exposant les dessous un peu merdeux de la politique et du suffrage universel, que ça soit sur la forme (bassesses électoralistes, slogans creux, discours vides...) ou sur le fond (la démocratie en tant qu'agent servile du capitalisme, l'illusion de la liberté du choix...). Tout ça dans le cadre champêtre du Sud des Etats-Unis et de son charme rance : l'accent à la con (mention particulière à Galifianakis), les relents racistes (la gouvernante asiatique obligée de parler avec un accent noir-américain pour satisfaire son employeur, hilarant !), la stupidité profonde, la bigoterie et le patriotisme exacerbés... Le problème vient plutôt de la fin qui s'abandonne au happy-end d'usage et succombe à un idéalisme béat et sucré assez mal venu vu tout ce qui a précédé. Et, pour couronner le tout, on pourrait aussi assez facilement (et pas injustement) taxer "Moi, Député" de misogynie : la bimbo écervelée qu'on culbute, la mégère cupide qui nous castre, l'épouse délaissée puis infidèle qu'on pardonne dans un grand élan de paternalisme dégoulinant... voilà la représentation du beau sexe dans le film ! Belle brochette ! Comme le marmot ou le cabot, mais de manière plus pernicieuse, 50 années d'émancipation féminine se prennent un direct en pleine poire ! Navrant mais bon, on rigole bien (gras) quand même, et "Moi, député" se révèle une comédie somme toute assez plaisante et agréable à regarder. Pour le côté politique US et pour l'antagonisme aujourd'hui désuet "idéaux/real politik", par contre, on préfèrera les classiques "Mr. Smith au Sénat" ou "Votez McKay", ou alors même la réalité parfois aussi outrancière que la fiction (la convention républicaine à Tampa, quelle poilade !). Mais quand même, merde, un film où un mioche et un clebs se font dérouiller...

Bon petit film j'ai bien rit Will Ferrel au top comme d'hab !