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Votre avis sur Noé ?
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Bienvenue dans le délire antédiluvien de Darren Aronofsky ! Le réalisateur y tente une relecture de l'ancien testament et notamment celle de l'épisode du déluge. L'histoire normalement est on-ne-peut-plus connue, Noé est chargé par le seigneur de construire une arche pour sauver les êtres dignes et repeupler la terre. Mais, le cinéaste tente une lecture rationnelle teintée de fantastique (les êtres de pierre, par exemple) s'acharnant à expliquer d'une manière ou d'une autre, le pourquoi du comment (comment autant de bois, en si peu de temps, etc...) Russel Crowe incarne le patriarche de manière austère (le rôle s'y prête) obligé par la force des choses. Jennifer Connely est excellente bien que son rôle ne lui prête guère l'intérêt qu'elle mérite. A mon avis, le rôle de Emma Watson est plus travaillé qu'il ne devrait l'être. Reste que les effets spéciaux servent avec efficacité un scénario inventif mais assurément faiblard sur le fond. La lassitude n'est pas vraiment loin et le spectateur à moins de se passionner pour ce genre de récit, risque insidieusement de décrocher.
A réserver donc aux amateurs d'Aronofsky.
A réserver donc aux amateurs d'Aronofsky.
En s’attaquant à Noe, Arrovsky prenait un risque. Relatant un passage de l’ancien testament vierge de toute adaptation, cette histoire donnait toutes libertés à son réalisateur mais devait en même temps être substantiellement allongée pour ne pas paraitre trop courte sur grand écran. Et c’est bien de rallonge qu’il s’agit dans les 2h17 que constitue le Noah ici proposé. Non pas qu’Arrovsky (Black Swan, Requiem for A dream) soit devenu un mauvais réalisateur, loin de là : son Noé propose une réalisation globalement sans faute, quelques plans habilement trouvés, de magnifiques paysages et une 3D plutôt convaincante. Mais afin de justifier le tarif de la place dans une salle de cinéma, le scénario dérive sur un fantastique plutôt pathético-comique dans sa première partie, et sur un huit-clos familial carrément rébarbatif dans sa seconde. Et ce n’est ni la prestation de Russell, qui semble lui aussi s’ennuyer dans la fin de son film, ni celle d’Hopkins à moitié perdu et gâteux qui réussissent à sauver ce péplum au final de piètre qualité…
lent, long mais pas si mal. Je m'attendais à rien de particulier en fait, donc je n'aurais su être déçue mais ce film tire quand même beaucoup trop en longueur à mon gout. Par contre, comme a mon habitude: fan de cette relecture du mythe biblique et des images utilisée, fan de ce croisement entre évolutionniste (dans les images) et créationniste (dans les dires).
Décevant tant il était plein de promesse ! Mais qui néanmoins reste agréable à regarder !Russel crowe est fidèle à lui même , Emma Watson s'en tire plutôt bien également seul bémol c'est le doublage français de Russel Crowe et Emma Watson ainsi que les dialogues assez faibles.
Un film qui manque foncièrement de rythme et qui n'est pas très passionnant. On s'attends à un film grandiose et profond et finalement on se perd dans l'histoire racontée et on s'ennuie ferme. A part de rares moments d'action et de suspense, le film traine en longueur. A oublier.
Arronofsky se lance dans un style encore inédit chez lui pour un résultat en demi teinte. Certaines idées sont absolument lumineuses, d'autres beaucoup moins. La photographie et les personnages, hors le mechant ridicule, qui aurait du être catégoriquement interprété par Mickey Rourke, offrent des choses merveilleuses. Mais le réalisateur prend trop son temps la ou il devrait accélérer et va trop vite sur les séquences ou il devrait au contraire prendre son temps. Les monologues de Crowe sont prenants, mais surtout certaines idées de mise en scène sont absolument énormes, lorsque que la caméra suis ce court d'eau, ces oiseaux ou ce meurtre. Images sublimes. Les géants de pierre sont attachants et bienvenus. Un thème fort, une opposition du bien et du mal omniprésente et ambiguë, pour un traitement trop rudimentaire, et une fin assez pleine d'espoir.
Il ne faut pas abuser quand même, ce film est loin d'être un chef d'oeuvre et très loin d'être fidèle au récit biblique, comme on peut lire dans certaines critiques.
Mais ce film se laisse regarder il a réussi pour ma part à me tenir en haleine du début à la fin et je pense qu'il faut regarder ce film comme il est, une superproduction hollywoodienne, et non comme un film " éducatif " où l'on peut prétendre apprendre la vie de Noé.
Sinon le film est globalement bien réalisé, même si je pense qu'il n'était pas nécessaire d'engager des grands acteurs.
Mais ce film se laisse regarder il a réussi pour ma part à me tenir en haleine du début à la fin et je pense qu'il faut regarder ce film comme il est, une superproduction hollywoodienne, et non comme un film " éducatif " où l'on peut prétendre apprendre la vie de Noé.
Sinon le film est globalement bien réalisé, même si je pense qu'il n'était pas nécessaire d'engager des grands acteurs.
stallonefan62
Autant j'ai trouvé le début du film moyen, autant la suite est formidable sur de nombreux points !! Les exigences et la croyance de Noé sont mise en avant, le menant même jusqu'à la folie !! L'histoire est vraiment intéressante et regorge de péripéties !! Les acteurs sont vraiment bon, notamment Russel Crowe magistral et Emma Watson !! Visuellement c'est totalement réussi avec la scène du déluge qui est incroyable !! A noter une excellente BO !!
Un scénario original pour ceux qui connaissent l'histoire original de l'arche de Noé. Ce film retranscrit cette célèbre histoire de manière métaphorique et originale. Un très beau film qui parle assez bien de la foi dans notre société ,des excès comme de ces bienfaits .
La réalisation m'a toute fois une peu surprise , on dirait un peplum des années 70 , avec
des scènes qui relèvent de l'expérimentation cinématographique, ce qui donne un caractère très intéressant au film
La réalisation m'a toute fois une peu surprise , on dirait un peplum des années 70 , avec
des scènes qui relèvent de l'expérimentation cinématographique, ce qui donne un caractère très intéressant au film
weihnachtsmann
Le film commence avant l'anéantissement total de la planète en partant de la rivalité originelle des deux frères Caïn et Abel. Puis on va dans le futur faire connaissance avec ses descendants. Je distingue quand même le blockbuster du péplum et je préfère le second au premier. Je n'aime pas du tout le mélange. Ces monstres sont affreux et inutiles. On a du mal à croire à l'histoire du déluge en voyant ces monstres venus du "Seigneur des anneaux" et surtout à croire que c'est eux qui veulent sauver le monde que l'homme a corrompu. "Le feu détruit tout, l'eau nettoie". Je n'aime pas non plus les aphorismes dans chaque phrase. C'est insupportable.
Film violent, dialogue absurde, situation parfois à la limite du ridicule, une version de la Bible made in Hollywood.
On est très loin des grands péplum du cinéma. Le film est basé sur l'histoire de Noé et le déluge .
A part des effets spéciaux colossaux, je n'ai pas été émerveillé. Les dialogues sont insignifiants, même le jeu de l'acteur est très en dessous de ses autres grands rôles .
un film qui coûte cher pour pas grand chose finalement.
A part des effets spéciaux colossaux, je n'ai pas été émerveillé. Les dialogues sont insignifiants, même le jeu de l'acteur est très en dessous de ses autres grands rôles .
un film qui coûte cher pour pas grand chose finalement.
Inspiré du récit biblique, le “Noé” de Darren Aronofsky aura en tout cas réussi un petit miracle : celui de mettre d’accord croyants chrétiens et musulmans dans leur désapprobation, voire leur condamnation, de cette réinterprétation du mythe du déluge. Alors, au-delà de ces querelles théologiques que vaut le film d’un point de vue plus athée. Premier blockbuster de son réalisateur, le film apparaît plus comme une fable écolo-humaniste que comme une volonté de transposer à l’écran une histoire de la bible, comme pour “Les dix commandements” de Cecil B. DeMille. Le réalisateur nous y portraiture un monde à l’agonie : les animaux et les plantes y ont presque disparus et dont la décadence serait de la faute de l’homme trop occupé à piller la planète à des fins de pouvoir et de propriété pour comprendre la nécessaire préservation de son environnement pour sa propre survie. Le réalisateur nous y montre donc une humanité pleine d’ hybris qui acculée par sa propre inconséquence, sa cupidité et sa violence en est venue au cannibalisme pour tenter de survivre. Ici point de réchauffement climatique, c’est Dieu lui-même, le créateur, qui décide que le monde, son jardin terrestre, doit survive et pour cela passer par l’élimination de ceux qui sont responsables de sa ruine : les humains. Aronofsky y plaide aussi pour une religiosité plus humaniste où entre un fanatisme aveugle (Noé) et un athéisme suffisant (Tubal-Caïn), une tolérance pour les défaut des hommes et une volonté de chercher la concorde et le pardon sont les seuls moyens de faire survivre ensembles les hommes et avec leur environnement. La débauche de moyens du film, parfois un peu faible dans certains effets spéciaux (notamment avec les animaux), ajoute un côté spectaculaire à une histoire pas si creuse que ça. Un film qui a pour objet un sujet polémique, mais dont les thématiques sont suffisamment larges pour qu’au-delà du cercle des croyants, un public plus athée ou agnostique trouve matière à réflexion. Un spectacle dopé au spectaculaire, mais dont le font n’est pas négligé, suffisamment rare dans la catégorie des blockbusters pour ne pas en faire un argument en sa faveur. À voir sans hésiter.
Plus que jamais le récit de la Bible est un conte pour adultes ! Un des rares contes pour lequel l’Homme croit dur comme fer avec d’autres écrits dits saints. Loin de moi d’en rajouter pour ne pas heurter les croyants cinéphiles. Par conséquent, je prends « Noé » comme un film à grand spectacle, un péplum parmi d’autres. Je ne me pose pas de question sur la véracité des écrits et encore moins sur la véracité des faits, ce qui me paraît évident car je n’y crois pas un instant. Moi, je le regarde vierge de toutes considérations religieuses. Et là, je crois à l’univers proposé comme « Le Seigneur des Anneaux », comme tout autre récit d’héroïc fantasy. Comme je crois à la mission de Noé, comme je crois à sa détermination de répondre à Dieu qui veut punir les Hommes pour leurs méfaits. Comme je crois aussi aux arguments de Tubal-Caïn sur le pouvoir de vouloir. Le récit est évidemment très manichéen, le bien contre le mal. Et je crois aussi à l’innocence des animaux. Il n’y a pas d’animaux méchants, il y a des animaux dangereux. Il suffit de les respecter et de les apprécier pour ce qu’ils sont et à distance. Et pour rester dans l’esprit du film, plus que jamais les animaux méritaient d’être sauvés, et je peux comprendre «Dieu » d’être super déçu du comportement de l’Homme. Il y avait aussi un message à caractère écologique et la fin du film
spoiler:
par le comportement inattendu de Noé propose une fin optimiste quant à l’avenir de l’Homme en lui laissant une seconde chance de poursuivre sa route…
À voir le comportement de certains hommes abreuvés d’écrits sacrés, l’actualité le témoigne chaque jour ces derniers temps, on peut se demander spoiler: si Noé a bien fait de revenir sur sa décision !
Enfin, j’ai cru aux effets spéciaux et à l’interprétation des acteurs, et par moments l’émotion était là. A voir en VO pour la belle voix de Russell Crowe et pour raconter une fable à nos enfants.
À voir le comportement de certains hommes abreuvés d’écrits sacrés, l’actualité le témoigne chaque jour ces derniers temps, on peut se demander spoiler: si Noé a bien fait de revenir sur sa décision !
Enfin, j’ai cru aux effets spéciaux et à l’interprétation des acteurs, et par moments l’émotion était là. A voir en VO pour la belle voix de Russell Crowe et pour raconter une fable à nos enfants.
Eric C.
De beaux effets speciaux, de belles images, des bons acteurs pour un film grand spectacle. Bien sur l'histoire est traitee de facon simpliste, a grands effets de symboles, avec un cote moraliste et bien sur biblique. Au final, c'est un peu naif et caricatural mais le sujet choisi ne pouvait pas produire autre chose. Malgre cela le film evite le cote trop religieux et sait rester avant tout un film d'aventure fantastique spectaculaire et un honnete divertissement.
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