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    Noé
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    2,6
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    1 225 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2014
    noé
    où comment Darren Aronofsky s'approprie le mythe de noé via sa bande-dessinée.c'est un peu ce qui m'avait motivé a allé le voir car la bande-annonce était quand meme un peu loin de l'histoire biblique de ce monsieur a la barbe verdict est que j'ai beaucoup aimé,l'histoire est passionnante,intemporel et une distribution sans frissonne sur les actes de noé qui suit "les ordres" du créateur et de Tubal-Caïn d'une cruauté sans épopée a ne pas manqué.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 avril 2014
    J'ai vu le film en avant première a Moscou. Le film est totalement hors sujet. Et choquant.l'histoire noelite est totalement détourné.les effets speciaux sont presents ,des bons acteurs ,si on le considere comme un film fantastique pa plus. Le message delivré n a aucune relation avec le titre du film
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 avril 2014
    Un film franchement indigeste, une morale lourde à souhait, des gros clichés sur les très gentils qui aiment la terre et les très méchants qui la détestent....

    bref, un film lourd dont l'obectif principal est totalement loupé..
    FeetLover
    FeetLover

    29 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 août 2014
    J'ai perdu mon temps en regardant ce film. J'ai tenu 1h45 puis j'ai fais avance rapide jusqu'à la fin, je n'aurais pas tenu jusqu'à 2h17 ! Le film est lent, long et mou. Il sonne creux, il est vide au possible, pénible. Emma Watson joue très mal, on ne devrait plus la voir dans un film. Et puis, ce n'est qu'un huis clos en fait, tout tourne autour d'une famille, dans un bateau et basta, il ne se passe rien et on ne va vers rien, c'est le néant, comme si le créateur avait voulu faire de ce film, un vide abyssale. Et il l'a fait ^^
    Jeanne B.
    Jeanne B.

    25 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 avril 2014
    un film dramatiquement trop long, une morale niaise à souhait, un jeu d'acteur décevant malgré la qualité du casting et surtout des effets spéciaux somptueusement mauvais...
    Non, vraiment, je ne comprends pas ceux qui parlent de morale environnementale, de beaux effets spéciaux ou d'aventure biblique captivante. Si tout y est, les qualificatifs ne collent pas !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 avril 2014
    FILM DECEVANT A NE PAS VOIR !!
    A des années lumières de la véritable histoire de Noé racontée dans la Bible !
    Ce film mêle superstition, magie, occultisme et autre forme de divinité.
    Il fait ressortir avant tout l'arrogance et la méchanceté de l'homme. A ne pas voir avec des enfants, c'est sanglant et ça peut choquer... et Noé n'incarne pas du tout un personnage d'amour en relation avec le Dieu d'amour, mais c'est un personnage noir. Le bon est considéré mal et le mal bien. L'histoire est réinventée, mais d'une façon désastreuse.
    Une des morales du film : l'homme est tout puissant et ne se construit que par lui-même sans que Dieu ne porte de regard sur lui.
    Pour info : Dieu est vivant, il nous aime chacun et chacune et Il ne demande qu'à vivre une relation d'amour et de joie avec nous !!! Il se laisse trouver par ceux qui le cherchent de tout leur coeur, n'attendez plus ! Et pour la vraie histoire de Noé, Dieu a désiré que l'homme reste sur la terre et la peuple, contrairement à ce que le film veut faire croire!
    Marvellous
    Marvellous

    100 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2014
    Hum hum... J'ai été déçu. Je ne m'attendais pas à un film digne des plus grands blockbusters comme Avatar ou Titanic mais plus comme un très bon divertissement du genre Avengers. Mais non, ce n'est qu'un simple film sur la Bible déformée, spoiler: avec en prime des monstres géants faits de pierre
    . Au secours !! Les scènes sont interminables, tellement longues qu'on a envie de sortir du cinéma. La musique est bien choisie et n'est pas trop présente heureusement. Le point le plus positif est l'incroyable prestation des acteurs qui ont su à merveille joué leur rôle. Je félicite donc Russel Crowe. spoiler: L'adoption d'Ida jouée
    par Emma Watson, donne une touchante prise de conscience sur la brutalité des hommes, qui se réveillent en chacun de nous, ce qu'a pu découvrir Noé et ses fils. On a parfois les larmes aux yeux lors de scènes touchantes mais cela s'arrête là. Le déluge est très bien fait, mais cela semble un peu grotesque spoiler: que l'arche soit le centre du déluge.
    Mis à part cela, les méchants ont la tête de méchants et les gentils ont la tête de gentils. La bible est racontée par le père, Noé, et ne se voit pas prononcé une seule fois le mot "Dieu" mais "Créateur".
    Un bon film dans l'ensemble
    3.5/5
    Kao-BB
    Kao-BB

    51 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Moi qui avait découvert le cinéma de Darren Aronofsky grâce aux films brillants que sont Black Swan et The Wrestler, je me demandais ce qu'allait donner sa patte de réalisateur sur un blockbuster, et son adaptation et sa version du mythe de l'Arche de Noé. Par contre, je suis allé voir ce film sans me demander s'il allait être fidèle à la légende racontée par la Bible. Mon point de vue sur ce mythe est la version simplifiée (et disons-le athée): l’Élu Noé qui construit une arche, y abritent les animaux en couple et échappent au déluge qui engloutie un monde corrompu par l'humanité. Bref, le résumé classique. Noé est un film qui, à ce que je vois, divise beaucoup les avis: les amateurs de blockbusters qui d'attendaient à quelque chose de très spectaculaire, ou au contraire, les spectateurs qui n'ont pas trouvé le cinéma proposé par Aronofsky sous la forme d'un blockbuster? Moi même j'ai eu quelques doutes de la réussite de ce film en voyant ces avis très mitigés. Mais finalement, le principal auteur et intéressé (Aronofsky) m'a tout à fait surpris! M'attendant davantage à une transition moins réussie ou limite quelque chose de plus décevant, c'est sans doute l'un des meilleurs film de sa filmographie que j'ai vu! Plus que le côté spectaculaire du film c'est sa dimension psychologique qui est particulièrement impressionnante; les personnages sont dans l'ensemble très bien fouillés et charismatiques, renforcés par les prestations du casting. Russell Crowe, Jennifer Connelly, Emma Watson, Anthony Hopkins, Ray Winstone...beaucoup de prestations excellentes. Même le personnage monstrueux et viril qu'est le roi Tubal-Caïn est particulièrement charismatique. Disons que les dialogues dans ce film sont très forts, des répliques transcendantes, du début à la fin, qui évitent un manichéisme trop marqué des personnages. Pour ce qui sont des personnages des Veilleurs, les géants de pierres difformes et disgracieux apportent beaucoup d’intérêt au récit, loin d'être là pour le côté spectaculaire de la chose. C'est vrai, les effets spéciaux ne sont pas spécialement bluffants (notamment pour les animaux, mais le plan d'ensemble lors des scènes de remplissage de l'Arche rend bien) mais le film n'en est pas moins impressionnant. Beaucoup de scènes percutantes, voire choquantes spoiler: comme la scène où Noé s'aventure dans le camp du peuple de Tubal-Caïn en pleine détresse et affamé, tellement fort que l'on sait pas trop au début s'il s'agit d'un cauchemar de Noé comme ses visions ou la réalité qu'il vit
    . Même dans un blockbuster, Aronofsky arrive, à l'image par exemple de Black Swan, a imposé une atmosphère sombre et glauque. Certes, certaines scènes, du point de vue de la photographie et du visuel, peuvent déranger spoiler: comme le récit que raconte Noé à sa famille mis en images et un peu épileptique ou le sorte d'arc-en-ciel à la fin du film
    . Mais dans l'ensemble le visuel, additionnée à la mise en scène, restent réussis. Quelques petites longueurs sont présentes (après la scène de Déluge passée), mais la 2ème partie est prenante, spoiler: quand on voit le personnage de Noé changer et étant tiraillé par une question et un choix: faut-il mettre fin à l'espèce humaine ou épargner un enfant apte à repeupler le nouveau monde et laisser une 2ème chance à l'humanité? On voit comment le personnage qui a sauvé le monde animal est faillible et inquiétant, obsédé par la prophétie qui devient misanthropie par crainte d'un éden de nouveau corrompu par l'humanité.
    Pour conclure, Noé n'est pas un film qui plaira à tous les spectateurs, ce que je comprends notamment pour celles et ceux s'attendant à quelque chose de littéralement épique (autrement dit le genre de film qui vient mettre visuellement plein les yeux), ses quelques imperfections et son intrigue qui ne captivera pas tout le monde. Mais moi, j'ai vraiment accroché à cette épopée, une grande oeuvre entre odyssée fantastique et drame humain, abordé avec beaucoup de profondeur, sur le thème de la condition humaine. Et je confirme que même sur un film à gros budget hollywoodien et qui incite moins aux grosses prises de liberté, Darren Aronofsky reste un grand Réalisateur avec un grand R. Chapeau l'artiste.
    Cyrille Penhouët
    Cyrille Penhouët

    31 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 avril 2014
    je ne m'étais rarement autant ennuyé devant un film !!!! Passé outre la propagande a outrance, l'invraisemblance et les nombreuses incoherences du scenario, ni l'esthétique, ce film est visuellement extrêmement laid, ni meme les acteurs, mauvais, ne sauve ce navet !!
    a fuir !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Noé est le sixième film du réalisateur américain Darren Aronofsky mais surtout son œuvre la plus controversée à ce jour. Cela débuta il y a déjà quelques mois avant sa sortie, lorsque, suite à une première organisée par Paramount et réservée à quelques prêtres du Vatican, ceux-ci sortirent en criant au blasphème et incitèrent aux catholiques de ne pas aller voir ce film. Face à cette situation, le célèbre studio demanda à Aronofsky de revoir sa vision de Noé afin d'éviter un possible bide au box-office, sauf que le metteur en scène, en tant qu'auteur, refusa de voir son film bâclé à cause de quelques kékés obscurantistes et laissa son long-métrage tel qu'il était. Le second coup de massue (pour la Paramount en tout cas) arriva un peu plus tard, lorsque plusieurs pays du Moyen Orient (Egypte, Qatar, Emirats Arabes Unis ainsi que le Koweït notamment) décidèrent de censurer ce Noé. La raison : l'interdiction de représenter un prophète et d'en faire un but lucratif. Ces pays faisant ainsi un doigt d'honneur à leurs propres populations, décidant pour eux ce qu'ils avaient le droit de voir et de ne pas voir (on touche à une liberté fondamentale là).
    Mais Aronofsky le savait, son Noé allait polémiquer et ne laisserait pas insensible certaines institutions, c'est que le gars à l'habitude, tout au long de sa carrière, le metteur en scène n'a cessé de bousculer les habitudes des spectateurs en tentant de proposer des œuvres uniques et extrêmes dans son traitement. On pense bien sur au dérangeant Requiem for a Dream qui révéla au grand public le talent du réalisateur (seulement son deuxième long, le premier étant le gerbant Pi) ou encore Black Swan.
    Et c'est dans cette optique que s'inscrit Noé, derrière ses allures de blockbuster se cachent en fait une réflexion des plus intelligentes sur l'Homme et son rapport à la religion. Pourtant le début avait tout de repoussant, d'une expérience désagréable comme le réalisateur sait le faire mais sans pour autant marquer et concerner le spectateur. Au delà de l'univers sacrément lugubre (un monde sans verdure avec un sol a la texture de cendres comme si la Terre se mourait) et d'une musique trop inquiétante, le problème venait surtout du récit. En-effet, durant cette première partie, Aronofsky semble piéger du récit biblique et n'arrive pas à imposer ses thématiques d'auteurs, il nous bassine avec le créateur et son monde emprunté à l'héroïc fantasy s'incorpore très mal à l'histoire. Il va jusqu'à nous balancer à la tronche « être végétarien, c'est sain » de la plus maladroite des manières.
    Et puis arrive une scène qui va tout bouleverser et qui restera sûrement dans ma mémoire, le time-lapse avec le cours d'eau qui se propage à travers la Terre séchée. Comment Aronofsky a pu se permettre d'incruster une telle séquence dans un blockbuster ? Comment a t-il pu imposer son style si particulier à la Paramount ? On retrouve enfin ce metteur en scène que l'on aime tant, qui ne plie pas genoux devant l'industrie si codifiée et chiante d'Hollywood. Et à partir de cette scène, l'on assiste à un film d'Aronofsky, un pur concentré de ce qui obsède l'américain. Le récit biblique ne devient alors que la base pour une histoire bien plus profonde sur la nature de l'Homme. On le sait maintenant, ce qu'aime ce réalisateur, c'est la part sombre de l'humanité mais ici, plus que l'Homme, c'est à ce créateur lui-même (Dieu n'est jamais mentionné tel quel dans le film) qu'il s'attaque.
    « Le créateur nous a fait à son image », telle est la citation de Tubal Caïn (Ray Winstone), être dégénéré et laisser pour compte face à « notre père de tous» qui le rejette et qui refuse de lui parler.
    Sa haine envers Noé tient de son complexe, alors qu'il est terriblement désorienté et implore son aide, c'est à Noé qu'il s'adresse et qu'il confit la tâche finale de mettre sur pied une arche protégeant les innocents.
    Et de ce créateur en résulte une croyance, qui devient peu à peu malsaine et extrémisée dont Noé en incarne l'archétype, qui en pensant le servir oublie sa vocation première : aimer son prochain. Le metteur en scène fait alors écho à la manière dont est employée la religion de nos jours, non pas dans un but de paix mais de violence caractérisée par les trop nombreuses guerres au nom de Dieu et de croyances. Ou bien dans un but lucratif, afin de s'enrichir sur le dos de fidèles, et c'est peut-être ce qui a paradoxalement dérangé le Vatican, de voir qu'à travers un film aussi sombre découlait pourtant un amour plus véritable pour leurs créateurs que eux à travers leurs palais et leurs innombrables richesses provenant de ces croyants (secte, entends-je, c'est vous qui le dite n'est ce pas ?).
    Car au fond, c'est bien un retour aux sources de la religion que fait Aronofsky, qui après avoir traité de l'humanité et avoir fait subir au spectateur toutes les horreurs dont nous sommes capables (à se demander comment le CSA n'a pas pu interdire le film), que ce soit du côté des athées ou des croyants, délivre un message d'amour et de paix.
    Malgré un début des plus repoussant, ce Noé est donc un film passionnant porté par un traitement de l'histoire dans la veine de la plupart des films d'Aronofsky, terriblement désabusé. A partir d'un passage de la Bible (qu'il avait d'abord adapté en BD), le metteur en scène livre une superbe vision de l'humanité, aussi contrastée qu'intéressante rappelant au passage que la Bible est un recueil de roman et que les institutions religieuses n'en ont pas le monopole et qu'il est libre d'interprétations en tout genre. Aronofsky, en tant qu'auteur, s'est approprié ce récit pour en tirer sa version et y incorporer ses thématiques qui lui sont chères. Mais il n'est pas seulement un excellent auteur, c'est également un talentueux réalisateur, et son Noé fourmille d'idées formelles encore jamais vus dans un film à grand spectacle.
    Ajouter à cela un Russell Crowe aussi ambiguë qu'impliqué dans le film (il est d'ailleurs amusant de constater qu'Aronofsky et Crowe n'ont pas du tout la même vision de Noé, quand je vous dis que les interprétations de ce récit sont légions...), une Emma Watson surprenante et émouvante ainsi qu'un Logan Lerman qui fait oublié son rôle de Percy Jackson, on tient un quasi-chef d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Noé, Nomade végétalien habillé de chez Carnet de Vol (collection baroudeur/solitaire/élégant) vit avec sa petite famille (1 femmes et 3 garçons) totalement en retrait des autres hommes car se sont des méchants/pas beaux/qui cassent tout/industriels/descendant de Caïn. (et qui au passage ont assassiné son père des années auparavant). Bien. Des visions du déluge lui arrivent et il tente d'entrer en contact avec son grand-père Mathusalem sorte de tortue géniale biblique aussi vieux que...lui-même, qui dans sa folle jeunesse avait follement la classe avec son épée enflammée qui crame tout (comme défenseur de la nature on repassera) et qui a défendu les anges déchus (des géants de pierre à plusieurs bras...) des méchants/pas beaux/qui cassent tout/industriels/descendant de Caïn .
    Papy Mathu va donner à Noé une graine du Jardin d'Eden qui va faire pousser une forêt miraculeusement. Forêt que Noé va pouvoir tronçonner joyeusement (!) avec l'aide des ses copains les géants de pierre (pierre-louis, pierre-jean etc...) et de ses fils pour construire son Arche. 10 ans passent, L'arche est pratiquement terminée (les finitions c'est ce qu'il y a de plus de long comme toujours.). Les animaux commencent à arriver et restent endormis dans l'arche grâce à un encens spécial (que Noé dois fumer de temps en temps je pense). Là arrive des méchants conduits par le chef des méchants (qui joue très bien d'ailleurs) ils veulent une place dans l'arche. Noé dis non/dialogues lourds de menaces/fermeté/je te toise- tu me toises (par la barbichette), et le méchant s'en va, vexé, en promettant de revenir avec une armée pour s'emparer de l'arche. Là une question se pose : pourquoi déployer autant d'efforts à monter une armée et forger des armes plutôt que de construire une autre arche?. Bon. La pluie arrive toute la gentille famille (+ la fille recueillie des années plus tôt sur le chemin lors de leur visite chez papy) embarque in extremis dans l'arche. C'est là que nous rentrons dans la deuxième partie du film, celle qui pour moi devrait s'appeler : Noé est claustrophobe et pète un câble. En effet notre commandant Stubing reste sourd au supplications des hommes emportés par les vagues. L'être humain doit disparaître, y compris eux-même. Mais ! c'est là qu'il apprend que sa belle-fille est enceinte. Il menace de tuer l'enfant si c'est une fille (je vous laisse imaginer la grossesse détendue qu'a due se passer Emma Watson) pour ne pas qu'elle se reproduise avec son plus jeune fils. Soit. Pour ma part je pense que Noé a du penser un truc du genre : Déjà que je suis coincée à bord de cette péniche avec des animaux qui ronflent et qui puent, mes ados pré pubères en crise et que j'ai le mal de mer, je vais pas en plus me supporter les cris d'un mouflet à 3h du mat. Notre Homme de Picardie aurait du mettre à profit ces neufs mois de navigation pour réviser un petit peu la génétique : En effet si son fils se reproduit avec sa nièce (déjà c'est un peu glauque) et qu'ils ont des enfants...avec qui ceux-ci vont t'ils se reproduire? donc la lignée va s'éteindre forcément car la reproduction dans une même famille mène fatalement à des êtres non-viables. Même application pour les animaux dont les espèces ne sont présentes que par couple. Passé ce "menu" détail, la Bru accouche de jumelles mais Noé ne les tue car il peut faire preuve d'amour (oui après avoir laisser mourir l'humanité entière et menacer de tuer ses propres petits-enfants). C'est alors que la péniche s’échoue sur la terre ferme. On aperçoit une grappe de raisin et on comprend que Noé devient alcoolique. Donc la première chose qui a été faite lors de la refonte du monde c'est : inventer le pinard pour se mettre des murges à poil sur la plage (et inventer le mouvement hippie au passage). Cuvée 8000 avant JC, un petit peu sec en bouche mais terriblement efficace, le tout bu dans une très grosse bouteille (un Mathusalem haha). Au bout d'un moment tout le monde se pardonne sauf le second fils qui part voir ailleurs s'il y est avec son sac-à-dos Queschua sur les épaules. Et la vie reprend son cours dans des vastes plaines vertes et des nuées d'arc-en-ciel.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    986 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2014
    Darren Aronofksy avait déjà touché au mythe biblique en adaptant le passage connu de tous où Noé construisit une arche recueillant tous les animaux par paire avant un déluge gigantesque, génocide divin servant à nettoyer la terre de l'impureté humaine. Son roman graphique était assez couillu et a bien fait parler de lui. L'adapter en film est une autre paire de manches, car entre la volonté de proposer une vision propre du passage biblique et un film grand spectacle, l'auteur américain s'est perdu dans les méandres d'un système hollywoodien dégénéré... Un casting de luxe, un budget colossal, des moyens mis en œuvre pour offrir aux yeux du spectateur un blockbuster épique. Mais paradoxalement, la fable adaptée oscille elle-même entre un sérieux historique et une aventure fantastique démesurée où Dieu himself s'attaque aux hommes, où les visions et autres présages sont concrets et où des anges déchus foulent encore la terre. Bouillie inégale incapable de proposer quelque chose de cohérent, Noé frôle le naufrage. L'interprétation est parfois réussie, certains passages sont visuellement hallucinants (que ce soit les scènes d'action numériques tape-à-l'œil ou les délires purement aronofskiens comme la genèse) mais c'est surtout dans son ensemble que le tout reste indigeste. Un rythme inégal, des dialogues ringards, des anachronismes évitables et cette agaçante atmosphère de film d'heroic fantasy aussi inadéquat que poussif. Alors oui vous allez en prendre plein la vue avec des bastons virulentes, un affrontement dantesque entre les hommes et des géants de roc, des matte-paintings renversantes et une foule d'animaux numériques imparfaits, mais vous allez aussi en sortir comme blasé, comme si toute cette mythique histoire n'apportait rien, ni à vos convictions ni à vos doutes. On en ressort comme vide, peu convaincu par ce blockbuster sans âme pondu par un auteur tenant pourtant habituellement du génie. Le film n'est pas un désastre mais n'arrive cependant jamais à être concrètement époustouflant et au final, on se dit que le sujet n'aurait jamais prêté à l'être. Au final, entre le retracement historique plus ou moins fidèle et la matérialisation d'éléments fantastiques Disney, Noé reste une déception, un film bâtard bien loin du talent originel de son réalisateur.
    stallonefan62
    stallonefan62

    289 abonnés 2 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2022
    Autant j'ai trouvé le début du film moyen, autant la suite est formidable sur de nombreux points !! Les exigences et la croyance de Noé sont mise en avant, le menant même jusqu'à la folie !! L'histoire est vraiment intéressante et regorge de péripéties !! Les acteurs sont vraiment bon, notamment Russel Crowe magistral et Emma Watson !! Visuellement c'est totalement réussi avec la scène du déluge qui est incroyable !! A noter une excellente BO !!
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Ce qui frappe tout de suite est la tonalité « heroic fantasy » de cette histoire… pourtant issue de la Bible ! Paysages et bestiaire fantastique (comme les Veilleurs, des anges déchus changés en pierre), magie omniprésente, combat et batailles rangées… jusqu’au Déluge, c’est visuellement très fort.
    Les paysages, comme la direction artistique, sont aussi originaux qu’évocateurs. La Terre que parcourt la famille de Noé est à l’agonie. Si ce monde nous émeut, c’est parce qu’en filmant cette désolation, Aronofsky semble non pas nous décrire des paysages terrestres immémoriaux mais ceux de notre futur, voire notre très proche futur… C’est d’une efficacité redoutable.
    « Noé » contient ainsi nombres de tableaux saisissant, extraordinaires visions… Mais cette attention au spectaculaire se fait au détriment des scènes plus, et qui sont curieusement très basiques. Les personnages, comme leurs rapports, restent très schématiques, trop rapidement brossés : un comble pour le réalisateur de « The wrestler » et « Black swan » !
    Legion666
    Legion666

    25 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2014
    Déjà que le film n'est pas terrible mais en plus les distributeurs ont eu l'excellente idée de faire un jeu-concours avec auto-promotion! Ce qui signifie qu'avant de voir le film, on nous montre sa bande-annonce! Merci donc de nous révéler les rares bon passages de ce qui est pour moi le plus mauvais film d'Aranovsky. C'est long et les trop grande libertés prise par rapport a la bible m'empêchent de voir l'intérêt de l'œuvre. Très déçu donc.
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