The Violent Kind, Rien que la traduction en dit sur ce long des Butchers Brothers qui se révèle loin d'être un film comme les autres... Ce long-métrage des Butchers Brothers (Avril Sanglant et The Hamiltons) remettent le couvercle en nous projettant à la gueule toute la frustration dont ils étaient l'objet après l'absence de liberté auxquelle ces faux frères étaient habitués. Et finalement, ceux-ci adoptent une manière trop peu encouragés dans le cinéma indépendant, il s'agit tout simplement d'oser prendre des risques et tenter d'innover (Enfin !) au risque de perdre le spectateur à certains moments. Et voilà des gens qui en ont dans le pantalon après le visionnage de ce film. Je dois tout de même avouez être pour le moins surpris, voir choquer de cette tournure que je n'attendais pas le moins du monde tout d'abord car entre la jaquette ; qui annonce un bon petit film à la sauce Animal Kingdom croisé du Devil's Reject ; et la bande annonce (Que je n'avais d'ailleurs pas vu) aussi ouverte qu'un Detention de Joseph Kahn. Est-ce judicieux de ne pas l'avoir vu ? Finalement oui plus gros est la surprise et plus conséquent sont les changements de tons dans ce long. Finalement le scénario, oui, est très complexe sans l'être finalement, disons qu'il arborde plutôt plusieurs sentiers à la fois, sans en expliquant certains et en les laissant volontairement ouvert (quelques pans de l'histoire comme la présence et l'origine des rockabillies) pour venir nous couper le souffle de par sa violence graphique imposante et sa mise en scène aussi chorégraphiés que réussit suivant le peu de budget dont ce film indépendant fut l'objet en 2010 jusqu'à sa très récente sortit en direct to vidéo et après de nombreux passages et quelques cinq nominations dans les festivals de Sundance, Sitges ou autres. Ainsi le scénario est vraiment bon contrairement à ce que des critiques flemmardes en renseignements se mettent à pointer du doigt les films indépendants en les traitant d ebouse sans queue ni-tête. Oui le scénario part en vrille pour passer du film de motards et bikers tatoués au film de possession pour finir en science-fiction car ici où le changement de ton et d'ambiance est roi, la violence graphique y à grandement sa place autant au niveau physique que psychologique (cf présence des rockabillies et scène de fin). Oui ce film est déroutant, imprévisible, loufoque. Ainsi on ne peut guère imaginer par exemple que notre jeune gang des Crew violents, tatoués et machos puissent être représentés dans ce film comme «l'humanité» et les propres témoins du futur proche dont est question l'imprévisible fin de ce film qui au premier abord n'a rien d'un film fantastique à l'instar d'un Cabin Fever d'Eli Roth ou des films de Richard Kelly qui aime manipuler le spectateur contrastant les thèmes de début et de fin. Ainsi pendant tout le film admirez si vous le voulez mais laissez-vous envahir par ce doute sidéral et deviner; en vain; quels sont ces silhouettes dans les bois alentour ? Qui sont ces rockabillies et que sont leurs intentions ? Qu'arrive-t-il et qu'est devenu Michelle cette bikeuse recouverte de sang ? Quel est donc cette histoire d'éléctricité qui vacille à tout va ? Allez-y vous vous amuserez ! Et une fois les intentions des réalisateurs compris (ya pas à cherchez bien loin finalement) qui résulte bien évidemment d'une volonté de grande liberté et de repousser au plus loin les limites filmique, il se décrit fort bien comme l'a fait Mad Movies à son sujet le décrivant adroitement d'un incroyable hybride comme si Rob Zombie (ambiance et esthétique) avait passer la nuit avec David Fincher (Silhouettes et quelques scènes assez puissantes). Dieu que c'est vrai ! Finalement le scénario existe comme si il n'obéissait à aucune règle ! Concernant le casting, il s'avère assez mitigé dans l'ensemble mais cela n'affecte en rien le film en soit, c'est un avis personnelle. Le film communique surtout son sujet de manière assez sensoriel et à l'environnement qu'il à si bien créer dès le départ comme ces relations assez complexes au sein mêmes des Crew. Finalement, avec le recul, The Violent Kind se révèle être une tornade, un grand bazar ou tout est finalement sous la main, et bien à sa place. Un vrai uppercut qau'on attend pas, pendant le film, où on se questionne du pourquoi de tout ce concentré de violence et de genre ? Je le conseille à ceux qui, évidemment, prendront le temps d'identifier les intentions des Butchers Brothers en voyant au-delà de cette violence graphique, vous y trouverez votre compte !
Et là on dit merci qui ? Merci les studios de télévision, sans vous pas de The Violent Kind !