Pour la énième fois, Scrat, le rongeur féru de noix, est le héros d'un court-métrage. Si les graphismes et l'animation sont irréprochables, on ne peut pas en dire autant de l'imagination des auteurs, qui reprend le même principe que dans un précédent court-métrage. Les auteurs commencent à manquer d'inspiration, et ça, ce n'est pas bon signe pour le futur de la saga. Néanmoins, ce court-métrage reste sympathique, et il est idéal pour patienter pour la sortie du quatrième opus. Mais à mon avis, ils devraient s'arrêter à temps, car ce serait dommage qu'un nouvel épisode détruise la saga (un peu comme Shrek et son troisième épisode).
Afin de faire comprendre au spectateur pourquoi le jeune Scrat était à l'origine de la dérive des continents, les distributeurs ont jugé bon de réaliser un court métrage fort sympathique, qui aurait pourtant gagné à se montrer plus réaliste et cohérent. Le rendu reste correcte et fidèle à l'image de l'Age de Glace, mais ne peut se définir comme incontournable. Mike Thurmeier et Steve Martino, les cinéastes du moment, n'ont pas volé leur réputation et peuvent se définir comme des maîtres dans le monde de l'animation.
Toujours aussi attractif, pouvant même prétendre au titre de personnage culte pour la jeune génération, Scrat nous montre à nouveau les folles aventures qui entourent sa love story vieille de 10 ans déjà. Bien que seules deux minutes nous soient mises à disposition pour savourer ce petit apéritif, "Scar's continental crack-up" jouit d'une formidable idée de départ et d'un développement impeccable. L'hypothèse développée dans ce court-métrage ne plaira peut-être pas aux scientifiques les plus orthodoxes mais elle a le mérite de simplifier la vision du monde tel que nous le connaissons.
Beaucoup trop exagéré et caricatural à mon gout, on sent la perte d'inspiration, avec ce court métrage de trop, qui n'apporte plus rien du tout et se contente même de reprendre les gag de ses prédécesseurs.