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Marie L
11 abonnés
207 critiques
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3,5
Publiée le 28 juillet 2013
Dessin animé original que l'on voit peu avec un vrai parti pris. Assez rafraîchissant et on sourit des comiques de situation de la réalité si bien comptée. Un bon moment mais pas non plus inoubliable.
Un film d'animation comme on en voit peu souvent, qui fait parfois sourire et qui sous ses airs d'un film niet. Ne l'ait pas du coup. On s'amuse de certaines situations, les répliques sont parfois percutantes, le visuel est identique à celui des films d'animations de ce type (façon Kirikou ou j'en passe) et l'on ne voit pas le temps. Ce n'est pas le film de l'année, mais il a de quoi faire plaisir aux plus jeunes et même aux parents grâces à quelques répliques implicites. Pourquoi pas.
Ce film d'animation nous offre une plongée réjouissante, tendre et pleine de charme dans la Côte d'Ivoire des années 70. J'ai bien aimé l'idée d'insérer des pubs, mais le tout manque un peu de piquant.
Une vague de films communautaires s'abat sur les cinémas français cet été. C'est ainsi qu'après Né Quelque Part et Paris à Tout Prix et qui nous faisait découvrir le Bled et Metro Manila pour Manille C'est maintenant au tour de Aya De Yopougon de nous présenter la Côte d'Ivoire des années 1970. Des films qui tombent à pic pour choisir sa prochaine destination de vacances.
Aya de Yopougon est l'adaptation d'une bande dessinée qui compte actuellement six tomes et qui a été particulièrement remarquée dès son premier tome. Celui-ci remporta d'ailleurs le prix du premier album en 2006 au Festival d’Angoulême. Ce sont ses auteurs Marguerite Abouet et Clément Oubrerie qui ont eux mêmes réalisés cette adaptation comme avant eux Joan Sfarr ou Marjane Satrapi avait fait de même avec respectivement Le Chat Du Rabin et Persepolis.
La bande dessinée ressemblait déjà pas mal dans le genre au style d'Hergé : ligne claire et grande bulle de dialogue. Il est donc quasiment logique que le dessin animé qui en est tiré ressemble elle aussi à la série animée Tintin réalisée par Ellipse dans les années 90. Le soucis c'est qu'on est maintenant vingt ans aprés et que la réalisation n'a pas évoluée. Pire elle même parfois en dessous du niveau de la série TV. L'animation est par moment parfois bâclée, on est en tout cas bien loin des chefs d'oeuvre du Studio Ghibli.
Le film commence par une veille publicité africaine qui donne immédiatement le ton. On est plongé au cœur de la Cote D'ivoire dans les années 70 avec des expressions typiquement africaine qui pourraient bien ne pas être comprises par tout le monde. Certaines paraissent même peut être trop modernes puisque très utilisées ces temps ci par les jeunes et le rappeur La Fouine. L'histoire est au début vraiment amusante, mais rapidement le manque de véritable intrigue fini par lasser. Le comble c'est que les auteurs n'ont même pas pris la peine de faire une véritable conclusion comme si il était logique de voir la suite prochainement.
Les personnages du film sont tous interprétés par des acteurs africains plus ou moins connus. C'est Aïssa Maïga qui prête sa voix à Aya. Même si le film porte son nom, l'héroïne n'est en fait bien souvent plus spectatrice qu'actrice de cette histoire. Parmi les autres acteurs connu ont peu cité l'humoriste Claudia Tagbo, Jacky Ido vu dans Lockout et Eriq Ebouaney vu dans La Horde.
Même si il s'agit d'un dessin animé, Aya de Yopougon ne doit pas être vu par tout le monde. Les jeunes enfants risquent bien de ne rien comprendre à l'intrigue du film qui ne repose absolument pas sur un comique de situation. Ce n'est pas Kirikou ! Le film dénonce le traitement qu'il est fait aux femmes et n'est pas qu'un simple divertissement. Seuls les Africains pourront vraiment subir toutes les subtilités de cette histoire qui leur rappellera forcement des situations vécues.
J'ai bien aimé drôle et un peu nostalgique des années 70, de la Cote d'Ivoire en plein essor à l'époque, un peu en retrait aujourd'hui, hélas un peu comme Haïti, à voir avec plaisir.
J'ai adoré. OK, je ne suis peut-être pas très objectif, car j'ai vécu 10 ans en Afrique, et donc je suis un peu partial. Mais quel bonheur de retrouver l'ambiance, la musique, les expressions, presque les goûts et les odeurs. C'est l'Afrique urbaine authentique, assez peu connue en France, je pense. C'est à peine caricaturé (sachant que c'est daté des années 70's : depuis, il y aurait juste des portables et des agences bancaires en plus). Le film est frais, léger, drôle : ma femme, mes enfants, mes amis ont tous adoré. Certains ont apprécié les pubs d'époque introduites : honnêtement ce n'est pas ce que j'ai préféré. Par contre j'attends une suite avec impatience, et je regrette vraiment cette sortie en pleine été, qui ne va pas aider le film à trouver le public qu'il mérite.