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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 avril 2013
un chef d'oeuvre porté par une réalisation, une photographie, une musique et une interprétation magistrales ... Bradley Cooper est à tomber par terre ...
Cela fait assez longtemps que je ne me suis pas déplacé pour rendre une critique ici.
Dégouté des critiques presse, et les avis niais d'ici, je reviens ici pour ce film.
Je me baladais avec des amis aux alentours d'Opéra, et pourtant cinéphile, je leur dis, pourquoi ne pas voir ce film dont je ne connais rien. Après tout j'aime l'inconnu, juste en regardant l'affiche je me joins vers cette aventure, et les poussent à me joindre.
Attention, filmé comme un film d'auteur. Il faut aimer ou pas, ici pas de décharges d'adrénaline et de muscles. De l'action réfléchie et pensée, comme réelle .
Mais ce film à du merveilleux le mot, et du dramatique le nom. Ici pas de chichi, mais du vrai qui nous prends aux tripes.
En 3 actes, comme une pièce de théâtre, remise en question du spectateur avec la même musique et le même plan, qui après chaque mises en scène, nous met en arrêt.
Comme le cheval mythique des Far West, Ryan Gosling , le héros face à la civilisation américaine, chevauche un 2 roues, un genre de KTM 250cc (peut être plus mais j'ai pas pas bien entendu le moteur) qui plaira aux ados. La référence est troublante.
Bref, ici est le premier acte pour la mise en bouche.
La suite est à votre bon vouloir. 2 actes splendides suite au premier, un Bradley Cooper inattendu, le 3ème un peu moins bien joué par des acteurs inexpérimentés mais toujours accrocheur.
Bref, courrez si vous aimer le Cinéma. Autrement restez sur vos idiominies Françaises.
Un thème commun mais mis en scène de manière originale. Les personnages sont complexes et les situations aussi : le sectateur est perdu, ne sachant dans quel personnage s'identifier; Un film unique et moderne.
La semaine dernière, F. Begaudeau un critique ciné à dit à propos du film Oz, "c'est le genre de film qui me donne encore envie d'aimer le cinéma". Et bien moi, c'est ce film là qui me fait aimer le cinéma. Comment ressortir indemne de ce film ? Une histoire forte en 3 parties, des acteurs exceptionnels et beaux et une émotion intacte, brute et violente. On ne s'ennuie pas une minute sur les plus de 2 heures que dure ce film. Le père, sa perte, son manque, son besoin, son amour et son manque d'amour. C'est un sujet universel et bouleversant. Ne le ratez pas. Et pour terminer, j'ai vu Oz et ...allez plutôt voir The place beyond the pines.
Je voulais absolument voir ce film sur grand écran, je ne le regrette pas !!! Ce film est un pur chef-d'oeuvre. J'en suis ressortie avec des larmes aux yeux, un petit coup au coeur. Car oui, son scénario composé de trois parties m'a ému, m'a tenu en haleine jusqu'au bout. Les acteurs dans leur intégralité m'ont charmée. Ryan Gosling est encore une fois, excellent... super beau gosse même avec un tee-shirt crade, il a joué son rôle à la perfection. On s'attache rapidement à son personnage au vu de son contexte. Bradley Cooper et Eva Mendes nous surprennent avec des rôles beaucoup moins glamour mais si bien interprétés. Il n'y a pas d'artifice, tout est filmé avec un tel réalisme et la bande son colle si bien à l'atmosphère du film. Enfin, j'ai découvert le jeune Dane DeHaan qui m'a bluffé par son talent. "The place beyond the pines" fait partie des films qui me marquent, auxquels je pense encore des jours après....
une merveille ce film... des acteurs efficaces et un scénario diabolique ment mené. A voir sans hésiter. Ryan Goslin démontre encore une fois son talent. j'adore !!!
Au commencement, un mystère. Celui d’un titre métaphorique dont la signification n’a de cesse d’échapper tout en cristallisant à merveille l’identité de l’œuvre qu’il recouvre. The Place beyond the Pines fait de l’au-delà et de sa quête le nerf dramatique d’une tragédie en trois actes à trois focalisations différentes. Chacune des trois parties porte en elle une certaine conception du beyond : c’est d’abord tout quitter, prendre la route dans l’espoir d’y trouver une renaissance perpétuelle ; c’est ensuite révéler au grand jour les exactions des forces de police, donc faire régner la justice ; c’est enfin plonger dans les paradis artificiels que sont drogues, alcool et campagnes électorales. Le film n’est, en fin de compte, que la somme de reflets empruntés à différents lieux, à différents temps, qu’il redouble, triple même, afin d’incarner à l’écran la destinée tragique de deux familles de personnages inconciliables, et pourtant réunies par les événements. Inconciliables, en ce sens où leurs infortunes n’ont pas les mêmes conséquences : la puissance de l’une est capable d’écraser l’autre. Cependant – et là réside la très grande force du cinéaste –, les miroirs n’opposent pas mais rassemblent, font converger leur image, et c’est sous la forme d’une ombre protatique qu’apparaît Luke qui, après être sorti de sa baraque de forain (cf. le plan-séquence initial), quitte son enveloppe physique pour devenir un souvenir, le centre de la photographie. Son identité est d’emblée enracinée dans la nuit ; sa moto incarne sa soif de vie dans un monde qui ne lui a pas réservé de place. Luke accepte la fatalité qui pèse sur ses épaules, joue sa vie à chaque kilomètre supplémentaire ; il traverse la forêt à toute vitesse et reste ainsi à la lisière de l’immoralité : les braquages n’ont de motivations que familiales, ils doivent assurer une existence décente à ceux qu’il aime, ils doivent refonder. Par sa sauvagerie, Luke reste paradoxalement en marge de la forêt, se contente de l’arpenter à deux-cents à l’heure ou de monter dans le camion qui l’attend là, dans un renfoncement. Avery, quant à lui, pénètre dans les bois, une première fois menacé par un flic corrompu – il fera marche arrière in extremis –, une seconde fois retenu en otage par le fils de Luke. Il y finit à genoux, en contact direct avec cette marginalité que Luke traversait seulement. Avery s’avère donc plus coupable que le délinquant qu’il a tué, et cette culpabilité qui n’arrête pas de le tourmenter, tout entière détenue dans l’ellipse de quinze années (un écran noir), accouche d’un fils maladif qu’un père ne parvient à regarder sans éprouver un trouble profond. Chez Derek Cianfrance, la famille est constamment une cellule de crise où l’harmonie peine à s’installer dans la durée : devenir père et renoncer à l’idylle amoureuse, découvrir sur les flots un bébé égaré... En creux jaillissent néanmoins des lueurs d’espoir et de vitalité : ils se trouvent dans cette foi placée en la famille recomposée, ressoudée au gré des aléas d’une existence fluctuante – en témoignent les nombreux fondus enchaînés qui réunissent l’eau troublée et le visage d’un personnage. The Place beyond the Pines entrecroise les familles et les milieux sociaux pour aboutir à une même impasse : ce lieu derrière les pins reste inaccessible ; seule vaut la griserie de l’instant, seule compte la vitesse. L’urgence apparaît comme du hasard apprivoisé. Aux commandes de sa moto, Luke fonce droit devant lui, et ce mouvement se transmet d’une génération à l’autre, d’un père à son fils : il est le fondement de l’espoir et le conservatoire impropre d’une mémoire aussi fugace qu’intense.
Je viens juste de découvrir ce film et il est vraiment EXCELLENT ! La mise en scène et les acteurs sont vraiment énorme malgré les 2h20 j'ai pas senti la longueur on est tous le temps immergé dans les 3 parties du film et je le regarderais encore sans problème ! Il rentre dans ma liste des meilleurs films !!
Attention film puissant ! Un nouvel auteur à Hollywood qui balance mine de rien une claque scénaristique et un film crépusculaire sur la destiné, la conséquence des actes et des évènements sur 3 personnages. Comme une course de relais, le film nous embarque malgré nous. Un twist de fou pour clore la première partie. Et ne voulant pas trop jouer avec nos nerfs, il décide de nous amener lentement vers ses deux prochains héros. Nous laissant le temps de comprendre les choses. À l'image de ses personnages plus réfléchis. g (hallucinant et tellement bon quand il la ferme) suivant l'esprit Carpe Diem, vivant au jour le jour ne nous laisse pas le temps de respirer, le réalisateur nous fait passer cette partie à 100 à l'heure. Outre le plaisir cinématographique, ance laisse présager un cinéma toujours puissant, profond et de qualité au moment où Hollywood use les même recettes jusqu'au gavage (plaisir parfois coupable mais on aime le foie gras en France!). Un grand film tout simplement. Intemporel.
Un drame captivant et saisissant découpé en trois parties subtilement liées. Un scénario original, des personnages électriques, charismatiques, mystérieux. Une musique sublime, une ambiance qui prend aux tripes. En un mot, derrière les pins se trouve un film PRODIGIEUX.
Alors ça c'est un chef d'oeuvre. C'est ma-gni-fique. Ryan Gosling, alors moi, si j'avais pas mon âge avancé, je me le ferais bien, hein. Ohhhhhh. Alors il est tout blond, là dans ce film. Il est sexy, mais alors vous pouvez pas vous imaginer. Il est tout fou. C'est le mec le plus bandant du cinéma américain. Là je le jure, et j'en suis sûre, hein. Dans une ville au titre bizarre, c'est le nom indien de sa ville natale, c'est là où il a grandi, il brave tous les dangers avec inconscience et parade, d'abord à moto dans une énorme sphère en acier (moi j'avais peur, j'avais peur !). Et puis après, il s'aperçoit qu'il a un enfant, il le savait pas, la femme le lui avait caché (géniale aussi, Eva Mendes, c'était sa maîtresse, elle lui avait caché son fils). Du coup, maintenant qu'il se sait un fils, il veut gagner de l'argent pour l'aider, ce fils. Et donc il fait des braquages, il saute sur les guichets avec un casque à moto, toujours. Il prend l'argent, mais gentiment, il fait de mal à personne. C'est génial, c'est magnifique !
Enfin un film, qui sort des éternels "grosses productions" aux effets spéciaux multi-usages. Non là on rentre dans l'humain, dans le sentiment, on est au centre de plusieurs histoires qui se croisent d'une manière découvre un pére perdu, un fils sans père, un père sans fils et finalement un fils contre un autre fils. Le film est prodigieusement interprété.Juste, sans aucun effet inutile, il vous emporte sur un scénario efficace et surtout bien réalisé.On assiste à une tranche de vies. Un grand moment cinématographique.