Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
legend13
256 abonnés
1 063 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 27 octobre 2016
Un film qui sort de l'ordinaire grâce à son étonnante simplicité. L'histoire est plutôt sympa et voir le destin de ces 2 hommes que tout opposent ainsi que leurs descendance est un concept plutôt cool. A noter le génial plan séquence en guise de scène d'ouverture.
The Place Beyond The Pines est un film brillant et profond, réalisé Derek Cianfrance (Blue Valentine), avec en vedette Ryan Gosling et Bradley Cooper. C'est une excellent surprise. L'histoire se déroule dans l'Amérique profonde des année 90, à travers le destin de Luke (Ryan Gosling), cascadeur à moto dans un spectacle itinérant revenant à Schenectady, dans l’État de New York, et découvrant qu'il est père d'un fils, ainsi que le destin d'Avery Cross (Bradley Cooper), flic, bien décidé à s’élever rapidement dans sa hiérarchie gangrenée par la corruption. Derek Cianfrance offre une réalisation presque "naturaliste", empruntant certains codes du cinéma indépendant américain. La caméra est toujours proche de ses interprètes, la photographie très sobre avec une lumière assez sombre. Exemple avec le début du film, tout en plan séquence. Abordant à travers son récit, qu'il traite de manière intelligente, juste et réaliste, des sujets tels que la relation père/fils, le poids de la culpabilité, l'héritage familiale, la corruption ou la recherche d'identité, Derek Cianfrance ne tombe jamais dans la surenchère et emprunte une direction originale et surprenante. La durée du film, 2h20, amènent quelques petits longueurs mais elles ne sont pas gênantes. Sa mise en scène est certes classique mais très bonnes, nous offrant des moments qui prends au tripes et d'une rare intensité, évitant certains clichés du genre et le tout "sublimé" par une excellente bande-son livrée par Mike Patton (Mr. Bungle, Faith No More, Fantômas, Tomahawk). The Place Beyond The Pines permet aux acteurs du film de livrer une interprétation de haute voltige. Ryan Gosling dégage toujours autant de charisme et de talent (non ce n'est pas le même rôle que dans Drive), Eva Mendes nous offre très certainement sa meilleure prestation. L'alchimie entre son personnage et celui de Gosling est touchant et surtout sincère. Bradley Cooper monte de plus en plus en puissance dans ses films et prouve que c'est un très grand acteur. Dane DeHaan est excellent et bourré de talent. Emory Cohen, c'est la même chose. En résumé, The Place Beyond The Pines se révèle être un très grand film doté d'un scénario très bien écrit, avec un fond très intéressant et intelligent et des interprètent au top.
Cette saga criminelle ample et ambitieuse se double d'un mélodrame filial souvent poignant. Derek Cianfrance,que l'on avait découvert avec le fougueux "Blue Valentine" confirme son talent de metteur en scène éclectique auscultant la noirceur et la désespérance de l'être humain. "The Place Beyond the Pines" se compose d'un triptyque étalé sur 15 ans(on y suit ainsi le gangster-cascadeur,le policier aux aspirations politiques,et le destin de leur descendance). Cianfrance manie les ellipses avec maestria,mais en perd parfois de vue son thème principal:les rapports filiaux entre père et fils. Il aborde aussi l'hérédité,la fatalité,la repentance dans un film assez singulier,qui rappelle à la fois les gangsters movies de Martin Scorsese et James Gray,mais aussi le cinéma auteuriste des années 50(Elia Kazan,Nicholas Ray). Des références pesantes,mais contournées par un montage habile,qui réserve plusieurs surprises de grande envergure et des personnages très bien écrits,jusqu'aux plus petits seconds rôles. Les deux valeurs montantes d'Hollywood s'y retrouvent enfin,assumant leur statut de sex-symbol contrariés. Si Ryan Gosling,toujours aussi impressionnant dans son mutisme et sa détermination,nous refait le coup de "Drive",Bradley Cooper assoit définitivement sa nouvelle réputation,en flic rongé par les remords et à l'ambivalence profonde. A noter,des images très soignées dans la forêt de l'Etat de New York.
The place beyond the pines mérite pour moi les critiques élogieuses qui lui ont été attribués par une large partie de la presse car le film est remarquable de justesse, notamment grâce à ces acteurs.
Trois parties très différentes composent le film :
D'une part, une partie centrée sur Ryan Gosling. Bien qu’assez lente, cette première partie n’en est pas pour autant dénuée de contenu car il se passe énormément de bouleversements dans la vie du personnage de Gosling qui le mènent progressivement à prendre des décisions extrêmes et l'adrénaline monte progressivement. Bien qu’une nouvelle fois convaincant, Gosling commence à lasser en interprétant ces hommes maussades et violents (après Drive et avant Only God Forgives). Particulièrement touchant et impressionnant dans le Blue Valentine du même Derek Cianfrance, ce dernier aurait pu davantage exploiter son talent en le sortant de ce type de rôle qu’il interprète de manière répétitive depuis trois ans maintenant.
Le film se focalise ensuite sur Bradley Cooper, qui n'a jamais aussi bien joué : sa culpabilité, ses doutes, son mal-être sont interprétés avec brio ce qui rend son personnage particulièrement attachant et réaliste.
Enfin, le film trouve toute sa profondeur avec la troisième partie (que je ne résumerai pas ici afin de conserver un peu de suspense) qui amène à se poser des questions pour lesquelles il est difficile d'avoir des réponses : Que transmet-on à ses enfants ? Comment ces derniers peuvent-ils grandir et se construire quand leur histoire familiale est trop lourde ? Peut-on éviter de leur faire payer les conséquences de nos actes ?
Une discrète mais touchante bande-originale complète ce tableau et fait définitivement de The place beyond the pines un grand film auquel on repense longtemps après son visionnage.
Trois époques à l'intérieur de ce très beau film... La première , le rebelle Ryan Gosling, vit sa vie de voyou, passionnée et amoureuse, délinquante et malheureuse, il vole les banques et revoit son ex femme (Eva Mendes) et son bébé... La deuxième époque, Le policier Bradley Cooper, se fait incorruptible et gagne ses galons de politicien, époque où sévit dans un rôle de flic corrompu une forte gueule du cinéma : (Ray Liotta).... Troisième époque : La vengeance du fils de Ryan Gisling 15 ans après....époque courte mais qui donne son sens au film.... Le style du film s'affirme par le jeu d'acteur , la mise en scène et un scénario simple mais très précis..... La musique assez rare complète le tableau.... Les thèmes de l'honneur , de la famille, de l'injustice sont sous jacents à ce drame à mi chemin du cinéma indépendant et du film noir.... ( on pense dans un autre genre à james gray) La jeunesse et ses errances sont magnifiquement représentés et interprétés dans la troisième époque, par deux jeunes acteurs qui jouent avec leurs tripes..... C'est aussi l'ambiance du film, un film tourné avec énormément d'atmosphère, de précision, d'homogénéité esthétique, et de sens..... S'il faut retenir dix films à la fin de l'année, probablement qu'il sera inclus dans la liste
Une véritable claque. Après "Blue Valentine", le réalisateur Derek Cianfrance s'impose une nouvelle fois dans l'art cinématographique par "The Place Beyond The Pines". L'histoire peut démarrer lentement pour certains, elle nous prend rapidement aux tripes et devient extrèmement prenante. La confrontation entre Luke et Avery n'est pas sans conséquences, car elle va se répercuter sur leurs fils respectifs. Cette histoire est vraiment émouvante, boulerversante et touchante. Ryan Gosling excelle toujours dans son rôle de Bad Boy doté d'un bon fond, avec son attitude et ses regards mystérieux. Bradley Cooper se dévoile toujours plus et montre qu'il a plus d'une réserve dans son sac. Oubliez Very Bad Trip ou encore Happiness Therapy ! Ici, il y campe un rôle à la fois courageux et tragique, un personnage plein de remords et de culpabilit, en bref, il épate. Eva Mendes est également superbe. Quand aux deux jeunes acteurs jouant les deux fils, ils sont très prometteurs. J'ai d'ailleurs reconnu l'un deux, puisqu'il avait tourner dans Chronicle. Ces deux familles, brisées si l'on peut le dire, essaient d'avancer mais le passé ne peut s'effacer. Le drame et le thriller fusionnent magnifiquement bien, on est à la fois pris d'excitation et d'anxiété, emporté dans ce tourbillon se déroulant sur une quinzaine d'années. Et, on en ressort véritablement bouleversé. J'aimerais en dévoiler davantage, mais ce serait spoiler le film. Pour la prestation des acteurs, pour l'histoire énormément touchante, et pour les cadrages, les paysages, la musique, et bien d'autres encore, si ce film ne fait pas un carton, c'est que les spectateurs sont tombés à côté de la plaque.
Qui aurait crû qu'un tel thriller prenne place en plein temps de "crise de cinéma"? Pas moi, en tout cas. Derek Cianfrance à tenu la promesse de faire un film sombre, pas forcément rempli d'action mais en tout cas très intéressant. Cianfrance à bien su choisir ses acteurs, il a su les mettre dans (presque) toutes les situations possibles sans jamais entrer dans le burlesque. Des efforts ont été faits : ça se voit et ça fait plaisir. Ryan Gosling joue dans ce film un père de famille bouleversé par les tâches de son engagement : c'est ce sérieux bien à lui perdu dans "Gangster Squad" qu'on retrouve dans ce film. Deuxième partie du film : l'interprétation MAGISTRALE de Bradley Cooper! Il y joue ici un policier qui veut que justice soit faite, qu'importe le prix demandé. Enfin, la troisième et dernière partie se poursuit quinze années plus tard, alors que les deux fils se retrouvent et commencent bien à bien s'aimer, jusqu'à la fin, aussi étonnante que bouleversante. INCROYABLE.
Blue Valentine, son précédent film, avait permis à Derek Cianfrance de se construire une solide réputation, et Michelle Williams de recevoir une deuxième nomination aux Oscars (3 depuis, avec Marilyn). De ce film intimiste sur la vie d’un couple, Ryan Gosling est le seul encore présent dans le dernier long-métrage du réalisateur. Toujours ancré comme ses deux premiers films au cœur d’une famille, d’un couple, The place beyond the pines prend la forme majuscule de ce que le réalisateur avait entamé avec Blue Valentine. Les quelques défauts de ce dernier, certains passages qui semblaient s’étirer sont ici totalement absents. Léger paradoxe quand le film atteint presque les 2h30, qu’on ne voit pas passer. Derek Cianfrance capte le désespoir et le drame aussi bien avec une âpreté qu’une beauté formelle. Les dix années qui séparent son premier film (Brother Tied) de son deuxième, il les a passé à réaliser des documentaires, et sa mise en scène s’en ressent. Sorte de pendant shakespearien qui serait orné tout de même d’espoir, le film parle de tragédies familiales et de filiations. Tel un triptyque qui reviendrait à son point de départ, The place beyond the pines est d’une écriture non seulement soignée mais totalement imprégnée de vérité humaine. Tous les personnages et comédiens sans exception se fondent pour une seule entité, celle du film. Les seconds rôles d’abord, parmi eux, Ray Liotta bien sûr, Ben Mendelsohn de plus en plus en vue ces derniers temps (Cogan, The Dark Knight Rises, Animal Kingdom) prouve qu’il faudra compter de plus en plus avec lui, Rose Byrne, magnifique et le jeune Dane DeHaan (Chronicle) confirme. Mais c’est sans conteste le trio Gosling-Mendes-Cooper qui remporte l’adhésion. C’est simple, ils sont parfaits, toujours à la limite de ce que leur rôle demande, sans jamais tomber dans l’exagération, l’économie se fait même souvent par un sens aigu des dialogues, équilibrés, précis et criant de vérité. Un casting réussit du premier au dernier rôle, et ils sont nombreux. Parfait équilibre donc, autant sur ce plan que dans la narration et le traitement. Surprenant d’un bout à l’autre par les multiples directions que le réalisateur décide d’emprunter et ce même jusqu’à un rebondissement téléphoné, qu’il réussit à faire passer en douceur et vérité. Si visible qu’il en reste crédible. On croirait presque ressentir par moments le souffle d’un James Gray (sans son ampleur tragique) et d’un enfant ayant grandi devant les films de Cassavetes (plus pour la direction d’acteurs que la réalisation il est vrai). Toute captive de la première à la dernière minute, de la photo très naturelle de Sean Bobbit (directeur photo de Steve McQueen, tiens…) À la musique du grand Mike Patton, décidément surdoué dans tous styles de compositions (nous ne sommes pas objectif sur ce point). Derek Cianfrance s’est amusé avec la forme joueuse de son récit à balader son film entre plusieurs genres. Son procédé, s’il n’est pas nouveau, se veut appliqué avec justesse autant par ce qu’il tend à transmettre que l’affecte qu’il porte à ses comédiens. Il réalise un drame bouleversant et poignant qui prend dans une certaine mesure et retenue, des accents de thriller et tragédie humaine. Là où certains dans le cinéma indépendant ne voit qu’affliction et détresse, Cianfrance lui, se permet des notes d’espoirs en forme de lumière, bien au-delà de la cime des pins comme il semble le suggérer. Probablement un des films les plus touchant en ce début d’année sinon un des plus épique et maîtrisé dans le cinéma étiqueté « indé ».
Un très beau film, magnifiquement construit et interprété avec une incroyable justesse. Derek Cianfrance écrit et réalise un film d'une justesse absolue, et d'une délicatesse incroyable. Brillamment construit, le scénario est un véritable bijou. L'histoire est ironique et très dense émotionnellement et le propos n'est jamais manichéen. Il ressort de ce film une immense mélancolie, et une belle réflexion sur l'ironie du sort et la limite entre le bien et le mal, qui finalement n'est jamais vraiment très nette. Cette belle complexité est un vrai bonheur et prouve que le cinéma américain a encore beaucoup de choses à dire. Si la mise en scène reste un brin surfaite parfois, elle l'est beaucoup moins que dans son précédent film (Blue Valentine). Ici la caméra se pose un peu plus et prend son temps. Le casting est absolument génial et chaque personnage est incarné avec une immense justesse par chacun des acteurs. Mention spéciale à Ray Liotta qu'il est très bon de retrouver dans un rôle qui lui va comme un gant. Enfin, The Place Beyond the Pines bénéficie d'une bande originale époustouflante qui participe grandement à la tension permanente qui règne au long du métrage, mais aussi à sa grande mélancolie.
Ce drame hors normes se déroule en trois actes. Le premier nous offre un formidable Ryan Gosling, violent et fragile dans la peau d’un cascadeur paumé qui se fait braqueur de banque pour subvenir aux besoins d’un enfant qu’il a eu d’une ancienne liaison. Le deuxième fait entrer en scène Bradley Cooper en flic fêté comme un héros pour avoir abattu le dit cascadeur, avant de subir le chantage de collègues ripoux. Le dernier, en forme d’épilogue quinze ans après, est une belle réflexion sur la culpabilité, l’essence de la réussite sociale, et le manque de repères d’adolescents tourmentés par le passé sombre de leurs parents. Ce scénario très ambitieux tient parfaitement ses promesses, servi par une réalisation maîtrisée et une direction d’acteurs sans faille d’où émerge une Eva Mendès touchante, loin de ses habituelles incarnations de bombe sexuelle. Un film attachant, dans un univers qui n’est pas sans rappeler celui d’Elia Kazan.
A la croisée des genres, le réalisateur nous signe ici avec The PLace Beyond the Pines un film inclassable ou la psychologie,l'émotion (ici ça ne verse pas trop dans le mélodrame abusif, il y a quelques scènes fortes, mais elles sont légitimes et pertinentes) et la narration dominent et prennent le pas sur l'action ( et ça fait du bien au milieu des gros blockbusters et des productions AAA dont je suis également adeptes quand ils sont bien faits), et comme si de rien était un puissant film noir,tendu,dense,et ambitieux sur les liens du sang, avec des acteurs vraiment au diapason. Tous les acteurs sont formidables ici mais la plupart retiendront certainement en priorité la prestation d'un Ryan Gosling qui nous sort accessoirement dans The Place Beyond the pines l'un des rôles le plus aboutis de sa carrière. Tout dans la retenus,dans l'émotion, et électrique (l'adjectif de l'affiche est pour le coup bien trouvé), il crève encore litteralement l'écran dans ce rôle fait par mesure (ou il n'a pas besoin d'en faire des tonnes grâce à son charisme) et ou il a, dixit l'intéressé, pu assouvir l'un de ces fantasmes d'acteur : braquer une banque à moto. Mémorable. La fluidité avec laquelle s'entremêlent les histoires respectives des différents protagonistes est un modèle du genre. Le rythme est lent mais ça ne m'a pas trop gêné à contrario de Drive. Le deuxième segment du film nous embrique dans l'histoire d'un jeune flic intègre gangrené par la corruption de ces coéquipiers, et c'est là peut être , malgré un excellent Bradley Cooper parfaitement dans le ton, le segment du film le plus mitigé du film pour moi car étant un poil longuet à mon goût. Sans démerité et en restant quand même largement bon, il reste un tantinet moins intéressant que la première partie. Mais cela n'engage que moi. Enfin la dernière partie, même si c'est gros et pas très crédible, achève de nous convaincre sur la puissance du film avec encore un jeu d'acteur remarquable spoiler: du fils de Luke , que l'on avait notamment déjà pu voir dans Chronicle pour les connaisseurs. On suit les états d'âme de son personnage ,avec cette fameuse rencontre qui va tout changer, (bien que j'ai trouvé la prestation de l'autre gus exagérée et too much dans ces dialogues; je sais pas si c'est le doublage français approximatif qui les changent, mais là c'est presque ridicule parfois) avec un suspens vraiment génial qui va monté crescendo. Avec cette production le téléspectateur qui part en terrain inconnu va vraiment allé de surprise en surprise. La mise en scène de film, vraiment intelligente est, comme en atteste par exemple la fameuse et intime scène d'ouverture caméra à l'épaule, vraiment virtuose (comme la B.O d'ailleurs, mais il aurait pu être encore plus mémorable si il aurait eu la géniale BO de Drive, qui est encore nettement mieux que celle de TPBTP). Notamment et surtout dans le premier acte grâce aux cabrioles à deux roues du principal. Un peu inégal dans l'ensemble, mais intelligement bien emmené et brillant.
The Place Beyond the Pines est a mi chemin entre le polar noir et le drame émouvant , on commence comme un "Drive Like" , mais rien a voir si ce n'est le personnages de Ryan Gosling qui peut y faire penser , s'en suivra trois histoire différentes . La première ou Ryan Gosling est le point de base , une seconde avec Bradley Cooper et la dernière avec le fils de Ryan Gosling . Trois visions différentes , intéressante et intelligente , certes assez simpliste dans le fond mais ça a le mérite d’être un minimum réfléchie .
Un films qui m'a donc surprit avec ses différente histoires , chose a laquelle je ne m'attendais pas . Des histoires toute aussi belle et remplit de noirceur ou de tristesse , les transitions sont excellente et le film transpire de réalisme , c'est d'un naturel incroyable et touchant . Les scènes de braquage sont dynamique et prenante , la course poursuite avec la caméra dans la voiture de police est captivante et vraiment excellente .
Les personnages sont vraiment bon , tous différents et profond , la mise en scène elle est aussi vraiment bonne avec une photographie naturel et éblouissante . Coté acteurs que du bon , un Ryan Gosling utilisé comme il faut , charismatique et attachant , un Bradley Cooper un peu moins attachant mais tout de même très bon et a noter le rôle du jeune acteur Dane DeHaan qui est excellent .
Rajoutons a cela une bande son sublime , The Place Beyond the Pines est a mes yeux une excellente surprise aussi belle que touchante .
Enivrant, passionnant, envoutant. Tel est le film de Derek Cianfrance. Le long plan séquence d'intro, magnifique, fait d'emblée rentrer dans la dimension fascinante du film. C'est le personnage incarné par Ryan Gosling, torturé, assez proche de celui qu'il incarne dans Drive, que l'on suit donc dans le premier tiers du film. Et c'est de cette première partie et sa conclusion brutale dont va découler les deux parties suivantes, à la fois très différentes mais tout aussi passionnante. On ne peut en révéler guère plus, car l'intrigue est pleine de surprise et de rebondissements. Le scénario, remarquable, nous emmène sur les thèmes de la paternité, de la justice et de la filiation. Le rôle le plus complexe est sans doute celui interprété par Bradley Cooper, encore une fois excellent. Le jeune Dane DeHaan, déjà remarqué l'an passé dans Chronicle, clôt le film en beauté, dans une séquence finale à la fois simple et virtuose. Les seconds rôles sont tous parfaits, notamment Eva Mendes et Ben Mendelsohn. Le cadre du film, servie par une photo sublime et une mise en scène remarquable, plonge dans une ambiance torturée typiquement américaine. Le film souffre de quelques longueurs malgré tout au milieu du récit, mais c'est pour mieux conclure l'ultime et démentiel retour aux sources.
"The place beyond the pines" est en fait trois films différents. Ou du moins il pourrait se regarder comme tel. Ces trois films différents sont forcément inégaux, mais l'ensemble reste quand même une sacrée claque cinématographique. Le premier est un sorte de "Pusher II", sauf que cet fois la petite frappe danoise est remplacé par un cascadeur / braqueur whitetrash incarné par un Ryan Gosling impressionnant. Cet partie du film est tout simplement un chef-d'oeuvre poisseux et intense, qui nous offre des scènes de course poursuite impressionnantes (l'une d'elle en plan séquence). La seconde partie, est légèrement inférieur à la première (mais reste très bien quand même), et met en scène l'exact opposé du personnage de Gosling. Un flic modèle, incorruptible, propre sur lui et qui plus est héros national, symbole du rêve américain et qui tente de s'en sortir face à ses collègue ripoux. Enfin la troisième partie, filme la rencontre des deux fils des deux personnages des deux histoires précédente. 3 histoires en 1, donc, 4 personnages principaux, et 2 époques, qui nous donnent un film d'une intensité rare. A voir absolument.
Une fois n’est pas coutume, commençons par cela : Je recommande ! Sans bémol. Ca aurait pu être un polar mais ce n’en est pas vraiment un, ça ressemble à un mélo mais finalement non, ça a l’air d’un film d’action mais ce n’est pas ça non plus, ça flirte même avec le film d’adolescent sans tomber dedans...c’est un peu tout cela, avec une identité propre. Ca se passe dans un trou perdu comme je les aime, ça met en scène des personnages qui n’ont pas inventé la poudre, mais qui sont très vite attachants même si l’on n’a pas vraiment de points communs. Je n’ai pas envie de pitcher ce film car même en étant le plus délicat possible je serais obligé de dévoiler des choses, et ça...il ne faut pas. Je pourrais dire que c’est un genre de triptyque, chaque volet étant amorcé par un twist surprenant. Il y a plusieurs personnages principaux, plusieurs époques, mais un seul ton, efficace, essentiel. Je n’avais pas du tout aimé le précédent film de Derek Cianfrance, «Blue Valentine», un mélo soi disant trash sans intérêt, mais je me rends compte qu’il gribouillait son brouillon pour nous offrir cette petite perle inattendue. La première scène est un plan séquence magnifique (tellement beau qu’il faut le souligner d’emblée) sur lequel se déroule le générique. Le grain du film est épais, la lumière est belle, le montage est excellent avec une audace concernant les ellipses rarement vue auparavant. Ryan Gosling est formidable en cascadeur tatoué impulsif au grand coeur, Bradley Cooper (je m’en fous un peu) n’est pas trop mal, Eva Mendes en «mère courage» n’a pas autant de scènes que j’aurais souhaité tant elle est émouvante, Ray Liotta fait une participation suffisante pour nous foutre les jetons, et le casting est donc...formidable ! Il y a un ton mystérieux dans ce titre, ça donne envie, ça dure deux heures vingt, on ne les sent pas, signe intérieur de grande qualité !