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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 mars 2013
Derek Cianfrance fait partie de ces tout nouveaux réalisateurs américains vers qui tout les regards se tournent. Après "Blue Valentine", le metteur en scène nous propose ce polar "en miroir" aussi riche dans son intrigue que réussit dans sa réalisation. Après "Drive", Ryan Gosling, toujours aussi intense, revient dans un rôle très similaire de driver hors-du-commun (mais là, c'est sur une moto et dans le rôle du bad guy). Il est épaulé par Bradley Cooper, une autre étoile montante du ciné américain, qui intériorise à merveille les doutes et suspicions d'un flic bouffé par l'univers dans lequel il évolue. Au milieu d'une intrigue 3 étoiles, les deux têtes d'affiches font figure d'atout majeur car "The Place beyond the Pines" joue énormèment sur la dualité de deux mondes radicalement différents au premier coup d'oeil mais qui se rejoignent dans l'image du père "absent". Le film de Cianfrance est l'un de ses polars qui privilégie la psychologie à l'action ou à l'intrigue policière et c'est tant mieux. Un travail d'orfèvre sur la construction des personnages et une intrigue tout simplement passionante de bout en bout place facilement "The Place beyond the Pines" dans le top des meilleurs thrillers/polars sortis ces dernières années.
Film particulièrement attendu de ma part, je dois dire que j'ai été surpris par un scenario original remarquablement bien écrit et non conventionnel dans son déroulement, chose de plus en plus en rare à Hollywood. En effet on peut dire que le film est divisé en 3 parties, chacune ayant son propre style et genre, et choisit de centrer chaque partie sur un personnage Bien sur chaque tiers a un son impact et son importance sur l'autre, car c'est bien les choix et décisions et leurs conséquences sur des générations qui sont le thème principal du film. On pourra juste regretter que les 3 segments ne soient pas aussi intenses les uns que les autres, car après l'excellente première partie menée par Ryan Gosling qui crève l’écran avec son charisme et sa dégaine de motard metalleux ainsi que des scènes d'action et de poursuites camera à l’épaule très immersive, les 2 autres tiers sont pour le coup plus calmes mais non plus dénuées d’intérêt grâce à une excellente réalisation d'un metteur en scène à suivre. La musique aussi est excellente et rend quelques passages plutôt planants. Bref voilà qui renoue avec une tradition un peu perdue du cinema ricain, celle des thrillers, films noirs se passant dans des petites villes de l' Amérique profonde.
Très bon film avec un Ryan gosling surprenant et un bradley cooper a couper le souffle . Certains moments sont assez long . Et puis dés que l'on commence a s'attacher a un personnage , le personnage meurt ou on change de personnage ce qui est assez déroutant et gênant mais c'est un peu ce qui fait l'originalité de ce film
Comme nous le conçoit le début du film, il suffit de prendre une grande inspiration pour étaler sa certitude et son envie concernant une matière cinématographique qui s'annonce particulièrement fameuse puis conclure sur une expiration pour comprendre que le cinéma rend unique ce qu'il nous transmet, de façon à nous donner une boule au ventre à la fin de la projection. La durée que le film conceptualise par son scénario, d'une profonde cohérence sentimentale, et ses acteurs, qui créent une fresque émotionnelle et touchante, nous renvoie de plus en plus à ce que nous sommes en train de regarder et nous prend jamais de court, tout cela à première vue. Cette première tentative d'accrocher le spectateur par, premièrement, une première partie excessivement glorifiée par sa mise en scène naturelle et quasi-documentaire et, deuxièmement, une sorte de globalisation des conditions de vie dans l'atmosphère et les lieux, qui se rassemblent symboliquement, n'est jamais pris à défaut. Bien sûr que nous pouvons penser à un moment donné qu'il s'agit d'une suite de Drive, que nous pouvons faire un lien avec les autres drames du genre qui consistent à montrer l'histoire d'un personnage sur laquelle celle du film va se fonder tout en apportant des tournants qui sont, ici, remarquablement filmés, à l'image de cette scène tournant qui nous permet de faire la transition entre les deux premières parties. La dramaturgie que nous offre Derek Cianfrance est réelle et rend le spectateur incapable de fournir une autre forme de pensée qui ne se focaliserait pas sur l'instant présent. Elle est digne des plus grandes du genre et remplit son rôle du début à la fin. Les longueurs identifiables vers la fin du film nous renvoie à ce pourquoi en premier lieu nous sommes entrer dans cette salle puis sur le fondement de cette démarche, qui est récompensée à la fin du film, laissant au spectateur le droit d'imaginer, de construire et de désirer ce qu'il pourrait réaliser avec sa conscience. C'est le plus beau cadeau que l'on puisse faire à une conscience totalement orpheline à l'instant même où il entre dans la salle. Ces images naturalistes, qui se procurent elle aussi le droit d'identifier un symbole qui se nourrit de l'Amérique à proprement dit d'aujourd'hui, et la véritable identification du spectateur dans l'aspect émotionnelle puis cinématographique, représenté par une mise en scène qui nous conquis à chaque tournant, à chaque mouvement, procure au film une identification que seul le cinéma lui-même peut donner: celui du chef d’œuvre. Ses nombreuses références facilement identifiables au polar émotionnelle construit le film pour qu'il arrive à cette fin, plus que légitime, au vu d'une représentation de l'art que l'on peut désormais appeler d'éternelle à nos yeux.
J'ai été complètement happé par ce film. L'ambiance, les images, le rythme et surtout les ruptures, vraiment bien. Plein de jolis moments, mais je ne peux rien dire, il faut découvrir le film par soi-même, il est surprenant.
Difficile de décrire la trame de ce film, dont, de toute façon, la révélation des rebondissements gâcherait le "plaisir" de le voir. Beaucoup de sujets abordés dans ce film mi-saga mi-chorale : la filiation et la culpabilité en premier lieu. Le tout servi par une brochette d'acteurs parfaits.
Thriller noir, très inspiré des œuvres de Scorcèse et de James Gray, au fond de l’Amérique rurale, ce long-métrage de Derek Cianfrance est un drame humain sur le sens de l'héritage narré selon le système classique de trois actes chacun tourné de manière différente: Le premier, axé sur le personnage de Ryan Gosling, est d’une noirceur effrayante dépeignant la spirale infernale de ce motard contraint à bafouer la loi (nous faisant profiter de splendides cascades en moto), le second offre à la fois son meilleur rôle à Bradley Cooper et l’occasion de tisser une intrigue policière passionnante qui n’est pas sans rappeler Serpico, et le dernier, certes moins surprenant, met en avant l’avenir tragique des fils de leurs deux personnages. Si l’on peut reprocher que les deux premières parties n’ait pas eu l’occasion d’être plus développées, l’ensemble est une tragédie contemporaine pleine de force émotionnelle et d’une qualité visuelle hypnotique.
Quand le réalisateur de Blue Valentine décide de clairement s'imposer, ça donne The Place Beyond the Pines, un drame percutant comme on n'en voit hélas que trop rarement. Mais ce qui fait la force du long-métrage, ça n'est pas seulement son casting quatre étoiles époustouflant, ni sa mise en scène à la fois réaliste, nerveuse et parfois poétique, c'est surtout l'originalité dans laquelle baigne un scénario malin et passionnant. En effet, découpé en trois parties en apparence distinctes, l'histoire surprend par son fil conducteur, créant une boucle logique aussi fabuleuse que déstabilisante... Ainsi, le thème du film est la répercussion d'actes sur la vie future de plusieurs personnages, que ce soit dans l'immédiat ou des années plus tard. Trois parties, trois histoires succinctes, 45 minutes chacune et une linéarité à chaque fois bouleversée tout en restant sur la même longueur d'onde. Le film commence donc avec Luke Glanton (Ryan Gosling, de plus en plus charismatique et au look ici mémorable), cascadeur sans le sou, qui se découvre un fils alors qu'il revient dans un vieux patelin des États-Unis. À partir de là, il décide de s'occuper au maximum de sa progéniture et va pour cela devoir braquer des banques, le tout avec une certaine classe. Mais les plus belles choses ont une fin et l'arrivée fortuite d'un flic lambda, Avery Cross (Bradley Cooper, comme d'habitude épatant), va changer la donne. Soudain, dans un premier coup de théâtre surprenant, c'est sur ce policier américain moyen aux valeurs intègres que le récit va se concentrer et nous passons du film de casse dramatique à un court remake de Serpico, notre nouveau héros s'essayant à combattre la corruption régnant dans son propre système. 15 ans plus tard, l'intrigue se resserre désormais sur les deux garçons de nos précédents protagonistes, le fils Glanton (Dane Dehaan, un acteur qu'il faut définitivement suivre) ne connaissant rien du passé de son père et vit une existence solitaire tandis que celui de Cross (Emory Cohen, une petite révélation) est une tête brûlée, un rebelle drogué qui va entraîner l'autre dans quelques combines douteuses. Nous sommes ici face à la répétition du passé avec inversement total des personnalités, comme si le destin jouait un vilain tour. Liés par le passé, les deux adolescents vont se faire rattraper par ce dernier. Au final, Derek Cianfrance livre un film fracassant qui, bien qu'il ne fait qu'emprunter des thèmes et des situations déjà plusieurs abordés, arrive à rendre le tout homogène et passionnant. Une leçon de cinéma comme on aimerait en prendre plus souvent.
Tromperie sur la marchandise (je laisse le suspens pour les futures spectatrices!) mais courrez- y filles et garçons c'est un très beau film. Bien équilibré, bien joué et une Eva Mendes hors de son registre habituel. Fanfan
Un excellent film !!! Un braquage qui tourne au drame. Le policier est récompensé après tué le bandit. Mais ses collègues sont des ripoux !!! Ils volent des pièces à conviction !!! Ils sont arrêtés et mis en prison !!! 15 ans plus tard , le policier et sa femme se sont divorcés. Leur fils rencontre dans son lycée le fils du bandit. Ce dernier lui vend de la drogue. Le fils du policier l' a invité à une fête entre lycéens chez lui en échange de drogue. Pendant la fête , le fils du bandit voit la photo du policier qui a tué son père. Il décide de venger son père.