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Un visiteur
2,5
Publiée le 11 avril 2013
On aurait pu croire qu'il y avait réellement de l'idée dans ce film. Au moment où la première partie se termine et la deuxième commence, on se sentait entraîné par ce virage dans l'histoire. Et puis la deuxième partie - certes intéressante - est un peu bâclée, et la troisième est nulle. Le problème, ce n'est pas en soi que cette dernière est "en trop", c'est qu'au contraire Cianfrance montre qu'il avait une idée derrière la tête, et que cette idée se manifeste par les 3 parties, ensembles, et c'est bien là le problème, l'idée du film. Car finir là où elle finit (je ne spoilerai pas), c'est assez détestable.
Le film était bon avec Gosling voire Cooper quand il n'y avait pas de "cause à effet", que la destinée des deux personnages se faisaient "parce que c'est comme ça", sans d'idée prédéterminée derrière la tête. Et la 3ème partie vient nous montrer que finalement non, il y a bien une vraie idée, et que tout ce côté "je filme des vies et j'exploite des idées de vie", sans artifice ni rien, juste filmer du réalisme, tombe d'un coup, c'est bien dommage. Plan séquence du début pas mal, c'est moche - le décor - mais c'est beau.
Certes les acteurs sont bons mais le film aurait gagné à ne pas dépasser 1h50. Parfois, on s'ennuie ferme et il y a trop d'esbroufe. Revenir au réalisme était un pari risqué et il aurait fallu synthétiser.
The Place Beyond The Pines est un film tricéphale fort et puissant localement, mais bancal dans sa globalité. Si ce film est un peu ennuyeux c'est en grande partie à cause de la présence de trois histoires relativement distinctes. La première est une vraie réussite, guidée par la force de "l'underplaying" légendaire de Ryan Gosling. C'est bien filmé, la musique est excellente et il y a une vraie et efficace tension. Le pivot entre la première et la deuxième histoire, celle où l'on retrouve ... La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours : lien ci-dessous.
Une fois de plus, la question que je me suis posée en sortant de "The Place Beyond the Pines" était : qu'est-ce qui fait qu'on aime un film, et là en l'occurrence, qu'on ne l'aime pas. Il y a des films où dès les premières images je savais que j'adorerais (" Une Séparation", " Le Ruban blanc"), d'autres que je détesterais (" 300"). Et puis pour la majorité des films, on est dans l'attente, remplissant inconsciemment la colonne plus et la colonne moins, jusqu'à ce qu'à un moment plus ou moins tardif on se dise "j'aime" ou "je n'aime pas". Ce fut le cas pour ce troisième film de Derek Cianfance, environ à la moitié du film, notamment quand je me suis rendu compte que ça faisait cinq fois que je regardais l'heure, et qu'à chaque fois il ne s'était écoulé que cinq minutes.
Cette question du rythme est assez déterminante, surtout à l'heure où sortent un paquet de films de plus de 120 minutes (" Cloud Atlas", "Le Monde fantastique d'Oz", "Jappeloup", " Lincoln", " Django Unchained"...) : il faut être sûr de l'intérêt novateur de son propos et sa capacité à tenir la distance pour dépasser les deux heures. On peut se dire qu'une histoire qui s'étale sur 15 ans et qui est découpée en trois parties égales (la première centrée sur l'outlaw bonus pater familias, la deuxième sur le flic ambitieux mais taraudé par la culpabilité, la troisième sur les deux fils qui se rencontrent comme par hasard à la cafet quand AJ arrive sans-amis tel Bella au lycée de la ville de son père) peut justifier une telle longueur, mais non, car il n'y se passe pas grand-chose d'autre que ce que je viens de résumer, si ce n'est l'enfilage des clichés du cinéma yankee sur la culpabilité, la difficile relation au père et sur la corruption de la police.
On a souvent comparé Derek Cianfrance à Martin Scorsese ou à James Gray. Je peux comprendre la référence à l'auteur de "The Yards" et de " La Nuit nous appartient", notamment à ce dernier film qui évoque les coups fourrés dans la police et qui fait émarger aussi Eva Mendes, très émouvante dans le film de Cianfrance. Il y a une proximité dans la façon de suggérer la fatalité ou de situer son action dans une communauté oppressante. Par contre, la rapprochement avec Scorsese revient pour moi à comparer Paul-Loup Sullitzer à Blazac, sous prétexte que tous les deux ont écrit (et encore, il y a un doute) des gros livres. Il ne suffit de faire appel à Ray Liotta pour réaliser "Les Affranchis" ; il manque au film de Cianfance tout ce qui fait la particularité remarquable de Scorsese : une outrance assumée, des brutales ruptures de rythme, une tension narrative permanente.
Une histoire qui se laisse suivre mais qui après un bon début où g tire son épingle du jeu, baisse en intensité et s'apparente à un scénario assez banal!!
Une note moyenne non pas pour un film moyen mais pour une moitié de bon film ! En fait, plus ça allait, plus ça me saoulait !
Je me réjouissais de voir Ryan Gosling dans son rôle de motard vivant à l'écart de la société qui se découvre en père et Bradley Cooper en flic honnête au milieu de ses collègues corrompus (personnage classique mais qui fonctionne bien en général ^^). La première heure du film tient ses promesse, Ryan Gosling est effectivement "électrique" on se prend dans l'histoire et certaines scènes sont vraiment sublimes, notamment les scènes à moto. Puis le soufflet retombe au point de s’aplatir comme une crêpe ! Les personnages sont plats, terriblement prévisibles !! Et alors mention spéciale à la version française quand pour traduire des phrases de "djeuns" (probablement une flopée de "fucking/fuck" dans la VO) chaque mot est traduit en verlan (oui oui vraiment chaque mot prononçable en verlan a eu droit à cette traduction) ! Quelle horreur !! J'avais déjà décroché mais là ça a été le coup de grâce ! La déception a été d'autant plus grande que, comme je l'ai dit plus haut, le film démarre plutot bien voire très bien !
Je n'ai pas compris le but de ce film. On nous promet une grande tragédie des temps modernes, on n'a qu'une histoire sans grand intérêt ni ambition, servie par des personnages sans envergure. Les acteurs semblent vraiment avoir du mal avec la sobriété que requièrent leurs personnages sans éclat; Ryan Gosling est fidèle à lui-même dans le rôle du beau-gosse mystérieux et incompris (et mono-expressif), l'acteur qui joue son fils est à peu près convaincant, dommage que son personnage soit si peu crédible, le fils de Bradley Cooper est insupportable et Eva Mendes est transparente (il ne suffit pas de ne pas être maquillée pour être tragique); seul Bradley Cooper s'en sort à peu près, en même temps il a le seul personnage un tant soit peu intéressant. Ce film est long, ennuyant et le découpage entre les 2 époques (les 2 générations) est maladroit. Et quand c'est fini on ne peut s'empêcher de regretter le temps qu'on a perdu devant ce film (2h20), tout ça pour ça?
Histoire sympa mais sans plus? Ryan est suffisamment charismatique pour ne pas en faire des tonnes. Quelques passages sympas mais dans l'ensemble, film moyen. Musique nulle comparée à DRIVER
The Place Beyond the Pines, second long-métrage de l'auteur de Blue Valentine, est un cas d'école. Le film avait tout pour lui : des acteurs excellents et très efficaces ici, une photographie sublime, une mise en scène de luxe, un scénario intéressant... Après des prémisses très prometteurs, TPBtP perd son sujet et ses thèmes en cours de route... Faute à beaucoup de choses : un film bien trop long, qui, sans être vraiment ennuyeux, dilue tous ses enjeux au fil du récit. En résulte un film qui donne une étonnante impression de vacuité alors que le propos était là : dépeindre l'Amérique profonde (un énième portrait en fait) mais vu sous l'angle de la filiation et d'une sorte de prédestination, composant un cycle infernal de la violence et de la vengeance dont il faut s'échapper... Le souci est que, bien qu'usant du dispositif astucieux de la fameuse "dilution de la fonction sujet", sorte de passation de flambeau du personnage principal, le film n'arrive pas à lui donner un intérêt concret et à apporter de l'épaisseur à ses minces enjeux, et les instants d'élégie douce et de mélancolie discrète, imputables aux regards des pères sur leur fils et leur futur, ainsi qu'aux instants de déchirements, ou, au contraire, de reconstruction familiaux, appuyés par une musique lancinante et lyrique assourdie, paraissent bien artificiels et vains... A la fin du visionnage, on en vient à se poser des questions sur la finalité de ce que l'on vient de regarder, de la cohérence du filet symbolique développé... puis vient l'oubli malheureux, faute d'avoir pu s'accrocher à quelque chose de fort, d'incarné... car c'est bien l'incarnation, à toutes les échelles, qui manque cruellement à ce beau film potentiel...
Schau-naugh-ta-da. En résumé que ce passe t-il près du fleuve. Oui car au delà des pins cette ville dépend surtout du fleuve qui disparait dans le film! Car comme un cours d'eau, le cascadeur ne passe qu'une fois par an dans cette ville et l'idée de Mendes "Romina" de lui annoncer qu'il y a laissé des graines. Sèmera sa mort. Comme pour dire tu as donné la vie maintenant tu dois mourir. l'intelligence d'une ellipse temporelle genre "Il était une fois en Amérique" mais cette fois ci pas vraiment attendu et surtout avec l'apparition des enfants qui sont très loin d'être crédible voir pas du tout, limite caricatural apporte tout de même une certaine hauteur au film d'un point de vu littéral. Avant d'en dire plus, je tiens à persister et signer encore une fois que certains journalistes ne vont pas voir les films surtout le ptit gros dans l'émission "le Cercle" sur canal plus, qui a dit; "l'histoire d'un cascadeur devenu truand et qui tout au long du film se fait casser sa belle gueule". Donc on imagine bien que Ryan va s'en prendre plein le pif et que c'est l'histoire d'un truand qui braque des banques, que ne-ni. Il a oublié de dire qu'il s'agit d'un triptyque et que le héros du film c'est celui qui n'apparait pas sur l'affiche française mais bien sur l'affiche américaine. Pour le reste la caméra bouge trop "genre docu" même si c'est voulu alors elle est utilisé n'importe quand car lors du changement du style surtout sur la partie corruption des flics on est encore dans le doc ce qui rend peut crédible l"histoire car les techniques de cinéma ne l'oublions pas, permettent de dire les choses. l'arrivisme d'un élu restera finalement au centre de l'histoire face à sa peur de mourir et sa fuite face à ses erreurs et ses mensonges. La croisé des destins semblait être une bonne idée mais finalement elle servira une narration qui confirme un film d'auteur puisque il transpose avec aisance ou non la littérature comme peut savent le faire. Mais comme on peut le constater la jonglerie sur le long terme ternie l'envie du téléspectateur surtout que le film nous laisse sur notre fin après nous avoir essayé de nous surprendre. Ce que je retiens au-delà de toutes techniques cinématographiques qui demandent à murir avec les années c'est ce regard sur une société ultra réaliste et monstrueuse comme si le réalisateur avait réussit a passé de réalisateur à sociologue: c'est un pari réussit. Pour finir les acteurs sont très bons et portent le film de leurs longues expériences d'acteurs, sauf, oui sauf les deux enfants qui resteront pour moi une grosse erreur de casting.
Film pas mauvais, mais loin d'être excellent à mes yeux. C'est une histoire que j'espérais plus tordue, plus malsaine, presque immorale : je suis déçu. C'est tous des gars bien comme en crée Hollywood. Les acteurs font toutefois du bon boulot, Ryan Gosling et son fils sont au top je trouve. C'est un film qui se laisse regarder (bien qu'un peu long, avec toutes ces cènes de silence), mais une fois est largement suffisante. Bref, on est loin de Heat et de Drive dont le film semble s'inspirer.
Pour ma part, ce film comporte trois films différents, trois histoire qui sont liés mais d'une façon assez lointaine qui n'est pas suffisante. La première partie avec Ryan Gosling est la mieux, le commencement de l'histoire débute très bien. La deuxième partie avec le flic est la moins intéressante, c'est à ce moment que j'ai hésité à arrêté le film parce qu'il partait trop loin de l'histoire du début. La troisième partie remonte dans l'intérêt du film avec les deux fils qui se retrouve, on trouve donc un intérêt à la deuxième partie. La fin est un peu cliché.