Derniers Avis : The Place Beyond the Pines - Page 14

Suspence geré de A a Z, acteurs parfaits, actions dosé ingénieusement, un regal.
Une course pourssuite ultra realiste. J'adore. Film a voir

Retrouvez la critique complète sur le site LHmovies (lien en fin d'article).

"Après l'indépendant Blue Valentine, Derek Cianfrance se relance dans une étude de la famille en abordant un schéma narratif complexe, étendu sur quinze ans. Cianfrance prend des risques, rien qu'avec une promotion discrète, titre long et non traduit, affiches peu explicatives et une durée de 2h20, ce qui est rare pour ce genre de films. On ne sent pas pour autant le temps passer tant le spectateur est captivé par un schéma narratif complexe, non révélé dans une bande-annonce très réussie, qui pour une fois laisse au spectateur une multitude d'éléments inattendus à découvrir. Cianfrance réalise avec THE PLACE BEYOND THE PINES un polar envoûtant qui ne cesse de surprendre un spectateur beaucoup trop endigué par une masse de films qui ne prend aucun risque. (...) On retrouve Ryan Gosling (Gangster squad, Crazy, stupid, love), personnage intemporel et fascinant aux cheveux blonds, proche de celui de Drive (de Nicolas Winding Refn), le style de personnage pour lequel il excelle le plus, et qui vaut à Gosling sa deuxième collaboration avec Derek Cianfrance, mais cette fois-ci beaucoup plus forte. (...) THE PLACE BEYOND THE PINES nous fait voyager, parfois rêver, en nous plongeant dans une atmosphère unique, rendue notamment par une superbe bande originale signée Suicide, Bruce Springsteen ou encore Ryan Gosling lui-même, et par une image contrastée qui donne un aspect réaliste au film. THE PLACE BEYOND THE PINES fait partie de ces films qui nous font prendre conscience dès le générique de fin qu'on vient de vivre une expérience que l'on ne cessera de revivre en repensant au film. Et c'est une bien trop rare expérience de cinéma que nous offre Cianfrance, que l'on peut véritablement qualifier d'originale."

Après le romantique Blue Valentine en 2011, le réalisateur Derek Cianfiance passe au polar avec The Place Beyond the Pines, film ayant une structure particulière. En effet on peut clairement scindé le film en trois parties. La première est concentrée sur Ryan Gosling qui interprète un cascadeur blond, tatoué et au physique avantageux nommé Luke Glanton, connu également sous le nom de Handsome Luke lorsqu’il prend en main son bolide à fin d’effectuer son numéro du “globe de la mort”. Ce premier personnage central est introduit par un plan-séquence remarquable.

A la fin de son numéro il croise une vieille connaissance du nom de Romina, serveuse avec laquelle il a eu une aventure d’un soir. Ce qu’il ignore c’est qu’elle a par la suite donné naissance à un fils et qu’elle a refait sa vie avec un certain Kofi (Mahershala Ali). En apprenant qu’il est père Luke va sombrer dans la délinquance et se mettre à braquer plusieurs banques pour subvenir aux besoins de sa famille. Difficile de ne pas penser à Drive en le voyant car les deux personnages sont des cascadeurs mystérieux et occasionnellement violents. De loin la meilleure partie de ce triptyque grâce à de vertigineuses séquences de course en moto, une tension palpable que l’on retrouve également lors des braquages mais surtout grâce à un Ryan Gosling formidable, terriblement efficace et à la nonchalance fascinante. L’alchimie qu’il forme avec Eva Mendes déborde de sincérité et cette dernière parvient réellement à émouvoir.

La seconde partie quant à elle est centrée sur l’officier de police Avery Cross (Bradley Cooper). Ambitieux, ce policier prend son boulot très à coeur et veut sans cesse progresser, lui qui est en service depuis 6 mois seulement. Au bureau on le voit comme un héros, lui ne se sent pas de tel, il est encore touché par sa rencontre avec Luke à la fin de la première partie. Clairement opposés , l’un est flic l’autre un criminel, ils ont quand même des points communs : ils sont tous deux pères d’un enfant en bas âge. Sauf que pour Avery sa femme est toujours auprès de lui et pas d’un autre, femme jouée par une Rose Byrne (Insidious) impeccable malgré ses apparitions limitées.

Cette recrue est devenue le poulain des anciens officiers, qui l’entraîne dans des affaires officieuses et pas toujours légales. Malgré la pression sur ses épaules il en viendra quand même à lutter contre sa hiérarchie et à dénoncer les torts de ses collègues, il apprendra que le crime ne se situe pas toujours au dehors mais également au sein du nid qui t’as formé. Même s’il ne monopolise pas autant l’attention que Ryan Gosling, Bradley Cooper livre tout de même une prestation très efficace, prouvant une fois de plus qu’il peut facilement s’illustrer dans un rôle sérieux.

La troisième partie introduit une ellipse de 15 ans et cette fois-ci elle n’est pas concentrée sur un mais bien deux personnages : il s’agit des fils respectifs de Luke et de Avery, nommés Jason (Dane DeHaan, révélation de Chronicle) et Avery Junior (Emory Cohen) . Ce sont également deux personnages antagoniques : Jason vit confortablement avec ses deux parents et sa petite soeur alors que AJ, ado transgresseur au comportement impulsif est en conflit avec ses parents, qui de plus divorcent. L’un n’a jamais vu son père et veut en savoir plus sur sa vie, l’autre désire vivre chez lui mais ne fait pas de réels efforts pour maintenir une solide relation avec lui. La relation père fils est encore plus illustré ici, et notamment le thème de l’hérédité, des choix et des influences qu’ils peuvent transmettent à leur progéniture.

On pourrait dire que Derek Cianfrance réalise une tragédie tant les notions de destin et de fatalité se font ressentir. Une tragédie intense, poignante, passionante car brillamment écrite. Sa mise à la fois stylisée et prodigieuse confère à des plans d’une rare beauté. Il a tenu a filmer le plus possible dans des décors réels, donnant à l’ensemble une forte tonalité naturaliste. Même le titre est une métaphore du lieu de l’action, la ville de Schenectady, ce lieu au delà des pins. Ce ne sont pas seulement des personnages que l’on a voulu dépeindre, mais également une société, un environnement particulier où se déroule de nombreux événements qui les touchent et les concernent indéniablement. La bande originale est un petit bijou, une musique tendre qui parvient à insuffler une certaine tension. The Place Beyond the Pines est un grand film, une véritable claque !

Ryan Gosling, toujours cascadeur, a troqué sa Chevrolet de Drive pour une moto. Plus libre, il s'est teint les cheveux en blond platine. Moins soucieux de son image, il porte de vieux tee-shirt à l'envers. Et ses tatouages qui parsèment tout son corps trahissent un passé tumultueux. Un soir, il rend visite à une ex-conquête et découvre qu'il a un fils. Il va alors voir la vie d'une autre manière.

La très grande force de The Place Beyond the Pines vient de sa structure narrative, singulière et brillamment écrite. Avec un titre fortement influencé par le roman, ce film est divisé en trois chapitres. La première partie, qu'on nommerait « Nouvel Espoir », présente un univers sombre et peu propice à un quelconque avenir. Et pourtant, un élément pourrait bien changer la donne. La mise en scène travaillée de Cianfrance (à commencer par le plan-séquence introductif, parfaitement chorégraphié) présente des personnages cassés par la vie, qui luttent pour ne pas sombrer.

La deuxième partie, qu'on appellerait « Retour à la Réalité », joue avec la frontière du Bien et du Mal. Le cinéaste se plaît à prouver que les apparences sont souvent trompeuses en jouant sur la portée de nos actes. Mais il ne s'arrête pas là en critiquant un système américain corrompu jusqu'à la moelle. En plus de soigner une ambiance crue et parfois même surréaliste, la dimension politique s'ajoute à ce récit riche et captivant.

La troisième et dernière partie, qui pourrait s'intituler « Innocence Bafouée », change une nouvelle fois de registre en s'arrêtant principalement sur la psychologie des personnages. Les questions de génération et de transmission sont le coeur de cette partie moins rythmée mais tout aussi pertinente que les précédentes. Faut-il être fier des êtres qui nous ont créé, même si ces derniers ont été absents ? Sommes-nous véritablement le prolongement de nos parents ?

Grâce à un splendide procédé de causes à effets, The Place Beyond the Pines s'avère être une oeuvre réussie de bout en bout, en étant constituée de plusieurs genres. Le thriller (course-poursuite impressionnante) et le drame (avec une musique donnant une teneur particulière à cette histoire) se mélangent sans cesse et nous font passer d'une sensation à une autre. Il n'y a également rien à reprocher à l'interprétation sans faille de Gosling et Cooper : ils sont tout simplement excellents en livrant l'une de leurs plus belles prestations.

Plus ambitieux que Blue Valentine, la dernière création de Derek Cianfrance montre qu'un nouveau réalisateur s'est installé dans le paysage cinématographique américain. Et rappelons-nous enfin ce que nous dit Anderson dans Magnolia : « Nous en avons peut-être fini avec le passé. Mais le passé lui, n'en a pas finit avec nous ».

L'intrigue est plutôt pas mal, le coté du flic tourmenté par son passé qui ment à tout le monde marche toujours autant. les personnages sont bien interprétés surtout par Ryan GOSLING qui nous entraine dans sa folie dévastatrice et obsessionnelle pour aidé la mère de son enfant.
En conclusion on a ici un thriller plutôt bien ficelé et assez efficace.

"Ryan Gosling est électrique", voilà la phrase inscrite en tête d'affiche, censée nous attirer dans les salles. Force est de constater que la promotion du film mentait. Ce n'est en effet pas seulement Ryan Gosling qui nous électrise, mais l'ensemble du film, porté par un casting hallucinant. Un titre étrange, une BA intrigante, pour au final un véritable coup de poing dans l'estomac dont le spectateur est près de se souvenir longtemps : le récit, les personnages, les acteurs, tout est brillant et d'une sobriété percutante. Après Blue Valentine qui explorait les différents aspects de la vie de couple, The Place Beyond the Pines ("le lieu par delà les pins" en français) nous parle de la relation père/fils et de l'héritage familial. Pour servir son propos, un récit en 3 actes est adopté, servies à tour de rôle par Ryan Gosling, Bradley Cooper (dont la performance est hallucinante, sa meilleure performance à ce jour) puis le jeune Jane Dehaan, révélé avec Chronicle. Ce film est d'une ampleur et d'une sensibilité à couper le souffle, une maîtrise parfaite de la musique et du montage vient compléter le tableau, et la mise en scène est extrêmement juste (la perfection est atteinte dans la scène de "transition" entre les deux premiers actes) bien qu'on puisse déplorer un académisme trop présent. Ce film dresse le portrait de deux familles déchirées par un secret tus trop longtemps et qui finit par prendre une ampleur digne d'une tragédie grecque, bouleversant.

Une très bonne suprise, ce film se déroule en trois parties la première étant pour moi la meilleure. Mélancolique et parfois tragique The place beyond the pines est un peu trop long mais reste très beau et attachant. Excellente interprétation Ryan Gosling en tête confirmant qu'il est sans doute le meilleur acteur de sa génération. A voir.

Aux premiers abords, on a l'impression d'un "Drive" à deux roues mais il n'en n'est rien, ou presque rien. Presque rien, sauf, le format, et le ryhtme, long et lent volontairement, seulement cette fois ça fonctionne vraiment. J'ai bien aimé le concept de deux films dans un seul, le casting est au top, les plans finement choisis, bref, très belle réalisation.

film ac un scénario peu habituel mais intéressant ac un beau casting niveau acteur et une histoire intéressante

Au début, je n'avais pas du tout été conquis. La première demi-heure laissait présagé un film mièvre et passe-partout. La suite a révélé que j'avais tort. Ce film a une force, sait montrer les sentiments grâce à l'habile ingéniosité de sa chronologie (le premier passage de flambeau est sensationnel) et à ses acteurs parfaits (Ryan Golsing ouvre sa bouche!). Tout a fais convaincants, ils laissent passer leurs émotions et on s'attache à chacun d'eux qu'ils "soient bons ou méchants" comme le dit si bien le long métrage. Cette histoire (ou plutôt ces histoires) englobent beaucoup de thèmes différents sans tomber dans la métaphysique à la "Cloud Atlas". C'est triste, prenant, magnifiquement bien filmé, et un des meilleurs films de l'année. Je rage de ne pas l'avoir vu en salle.

Triste à souhait mais sans aller dans l'excès! Dommage pour la fin qui devient prévisible.......... Mais je recommande. La prestation de Ryan gosling est parfaite

"The place beyond the pines" est le seul film qui m'ai surpris autant de fois (impossible de détailler sans spoiler donc shut)! Le film nous offre un casting 5 étoiles (Gosling,Cooper, Mendes, etc.) dans une société violente et corrompue mais masquée par un sublime décors. Malgré son scénario simple et prévisible, "The place beyond the pines" est un film touchant,marquant et bouleversant! Un coup de cœur :-)

Ayant entendu quelques critiques élogieuses de ce film, j'y suis allé, n'ayant, en plus, vu aucune performance de Gosling au cinéma avant. Eh bien, j'ai été bluffé ! Un scénario bien ficelé, un très bonne interprétation de chacun des acteurs (sauf Eva Mendes, qui fait toujours gnan-gnan). Un casting très bon, avec une surprise pour Bradley Cooper, qui ne nous propose pas souvent des prestations aussi graves.
J'ai donc beaucoup aimé, mais on peut trouver certaines longueurs, ou certains dialogues peuvent sembler inutiles, sans grand intérêt. Et sans oublier une magnifique interprétation de la part des deux ados à la fin.

Un film somptueux !
Porté par un casting de gala (Ryan Gosling un fois de plus grandiose, Eva Mendes émouvante et Bradley Cooper dans l'un de ses meilleurs rôles), "The Place beyond the pines" est un thriller captivant. Doté d'un scénario accrocheur (bien que parfois prévisible), le réalisateur nous offre une périple dans l'Amérique profonde, dont le quotidien est bien souvent lié à la violence et la drogue.
Un film d'auteur sans l'ennui et avec le budget, ça fait plaisir.

Après un Blue Valentine déjà épatant, Derek Cianfrance confirme son talent avec un film qui se compose en 3 parties. Avec une première scène qui nous met dans le bain d'une manière peu conventionnelle, "Handsome Luke" apparaît comme un héros dés le début du film, une légende vivante prêt à faire son show devant un public qui n'attend que ça. Sa moto caractérise alors le personnage dit "électrique" (-annonce) Chacune de ces parties renvoient à un environnement : celui d'un homme insatisfait légèrement perché sur son nuage, désirant rattraper le temps perdu, celui d'un jeune policier aux fortes ambitions politiques ; et enfin celui de deux adolescents au destin étrangement lié. C'est en exactement 2h20 que se déroule l'entière histoire, sur une période de 15 longues années. Ryan Gosling et Bradley Cooper partagent la vedette, tout deux impressionnent au plus haut point, ainsi que la somptueuse Eva Mendes. Concernant les seconds rôles, on retrouve Ben Mendelsohn (plus récemment vu dans Cogan) ou encore celui qui interprète le rôle du beau-père (4400) Ainsi, Derek Cianfrance a su exposer des thèmes assez émotionnels comme la relation père-fils, la relation familiale en vue plus large. La volonté de ne pas commettre les mêmes erreurs paternelles, dont on a pu être victime. L'intégrité, comment ne pas céder à la corruption lorsqu'on est du côté de la Justice avec un grand J. Le décor, les prises de vues caractérisent une ambiance tragique, mélo-dramatique. The Place Beyond The Pines forme une œuvre vraiment complète en long et en large. Une grosse claque cinématographique, probablement la plus grosse de l'année 2013.