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Manu D
3 abonnés
26 critiques
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4,0
Publiée le 23 avril 2021
Un peu dérouté par cette structure de film en trois parties, mais aussi c'est ce qui fait son intérêt. Cela permet tour à tour à Ryan Gosling, Bradley Cooper et le duos de jeunes acteurs de briller. Eva Mendes est très en retrait en revanche. Mahershala Ali est presque plus existant qu'elle en père adoptif. La musique de Mike Patton, même si bien différente, n'est pas sans rappeler le type d'ambiance créée par Kavinsky dans Drive, surtout au début. spoiler: Au fur et à mesure du déroulé du film, je m'attendais à fin vraiment sombre. Mais l'histoire n'est pas légère pour autant.
A voir, que ce soit pour l'ambiance ou l'histoire et le jeu d'acteurs.
Le fond de l'histoire de ce film est triste. Tout est tragique, même lorsque ses héros nous laissent par moment entrevoir une lueur d'espoir, tout semble être susceptible d'être voué à l'échec. De mal finir. Pour couper court car je déteste parler pour parler, il se passe dans ce film quelque chose de terrible qui nous laisse stoïque.
Un bon film entre le drame et le thriller, coupé en deux parties voir trois. La première est bien rythmée avec de la tension et du suspens. La deuxième est un peu plus décevante il y a quelques longueurs et elle n'est pas assez nerveuse à mon goût, l'intrigue s'essouffle vers la fin c'est dommage. Concernant la mise en scène et la photographie rien à dire elles sont parfaites, le tout accompagné par une bande son agréable et en osmose avec l'histoire.
Film en 3 parties. Il y a un fil conducteur mais peu d'actions et l'histoire me semble pas assez forte. Le film est au final trop long pour aussi peu de rebondissements ! 3,2/5
Très bon film qui a vraiment quelque chose en plus que les autres film du genre. Il y a 2 parties distinct, qui sont tout aussi bonnes d'ailleurs, cela apporte vraiment un regain d'intérêt dans l'intrigue. Aussi l'atmosphère tout au long est vraiment pesante et je dirais même parfois malsaine, surtout accompagné de piano macabre en fond. Après un super casting, Ryan Gosling et Eva Mendes plutôt bon mais vraiment Bradley Cooper quel performance, il m'a surprit, moi qui habituellement n'est pas super fan de son jeu. Je tiens aussi à souligner la prestation de Dane deHaan, dans le rôle du fils du défunt Luke Glanton, qui mériterait selon plus de meilleur rôle dans des grosses productions. En tout cas vraiment étonné qu'il est si peu marcher (environ 40M$ au box office). Ce film est une pépite à découvrir de ce pas.
Excellent film dont l'originalité réside dans son atmosphère et dans sa double histoire, entre passé et présent. Mention spéciale aux duos Gosling / Mendes et DeHaan / Cohen.
4,5/5. Quel pépite ce film.... Un Ryan Gosling taiseux comme on l'aime, et un Bradley Cooper très intéressant dans son jeu. La réalisation est propre, sans compter la bande originale qui frôle la perfection. Supe Film qui retrace 3 histoires qui s'entremêlent. Seul bémol peu être c'est la dernière histoire avec les deux ados qui aurait plus être moins "cucu" mais bon. Si vous l'avez aimé, je vous conseil (réalisé plus récemment) "le diable tout le temps" avec Tom Holland et Robert Pattinson, c'est dans le même style !
Vraiment nul de chez nul long long long On passe du film de braquage, au film de ripoux, au film politique, au drame social pour finir par une histoire de vengeance.
Excellent film ! Très étonnant que le personnage que l'on s'attendait être le personnage principal ne l'ai finalement pas, ce qui nous bascule dans un nouveau chapitre de l'histoire, si brutalement que l'on devient addicte au savoir, qu'on en veut plus : ce qui nous permet de nous tenir en haleine jusqu'au bout des 2h20 qui défilent comme une balle. Ce film est vraiment intéressant, je n'ai pas à le recommandé un certain type de personne, ce film est accessible à tous, il est psychologique et émotionnel, avec des références internes qui reviennent (tel que le fameux : place beyond the pines)
The Place Beyond the pines est un film que j'ai trouvé un peu inégal. Je veux dire par là que toute la partie consacrée au drame de Luke et à son fils est extrêmement réussie, possède quelques scènes de poursuite assez impressionnantes et reste assez touchante. Le casting est également excellent et c'est même étonnant de trouver des acteurs aussi connus que Gosling, Liotta, Mendes ou Cooper tourner tous ensemble dans un film assez modeste comme celui-ci. Cependant, là où le film m'a beaucoup déçu, c'est tout son deuxième acte consacré à la vie de Bradley Cooper, que j'ai trouvé sans intérêt et inintéressant à souhait. Vraiment dommage car si le film avait zappé toute cette partie, j'aurais passé un très bon moment.
Un film assez bien construit en 2 parties, avec une belle intrigue au final. Et n'oublions pas qu'on a deux acteurs principaux fantastiques. C'est pas non plus un film mémorable à mon goût.
J'ai eu bcp de mal avec ce film. Il est bien réalisé et le scénario est intelligent mais la sauce n'a pas pris avec moi. Il a manquait quelque chose mais je ne saurai trop quoi dire : peut-être de la surprise. Tout est cousu de fil blanc et c'est du coup trop "facile". Ça manque de rythme également. Après les acteurs sont excellents, sur ça rien à redire.
Au commencement, un mystère. Celui d’un titre métaphorique dont la signification n’a de cesse d’échapper tout en cristallisant à merveille l’identité de l’œuvre qu’il recouvre. The Place beyond the Pines fait de l’au-delà et de sa quête le nerf dramatique d’une tragédie en trois actes à trois focalisations différentes. Chacune des trois parties porte en elle une certaine conception du beyond : c’est d’abord tout quitter, prendre la route dans l’espoir d’y trouver une renaissance perpétuelle ; c’est ensuite révéler au grand jour les exactions des forces de police, donc faire régner la justice ; c’est enfin plonger dans les paradis artificiels que sont drogues, alcool et campagnes électorales. Le film n’est, en fin de compte, que la somme de reflets empruntés à différents lieux, à différents temps, qu’il redouble, triple même, afin d’incarner à l’écran la destinée tragique de deux familles de personnages inconciliables, et pourtant réunies par les événements. Inconciliables, en ce sens où leurs infortunes n’ont pas les mêmes conséquences : la puissance de l’une est capable d’écraser l’autre. Cependant – et là réside la très grande force du cinéaste –, les miroirs n’opposent pas mais rassemblent, font converger leur image, et c’est sous la forme d’une ombre protatique qu’apparaît Luke qui, après être sorti de sa baraque de forain (cf. le plan-séquence initial), quitte son enveloppe physique pour devenir un souvenir, le centre de la photographie. Son identité est d’emblée enracinée dans la nuit ; sa moto incarne sa soif de vie dans un monde qui ne lui a pas réservé de place. Luke accepte la fatalité qui pèse sur ses épaules, joue sa vie à chaque kilomètre supplémentaire ; il traverse la forêt à toute vitesse et reste ainsi à la lisière de l’immoralité : les braquages n’ont de motivations que familiales, ils doivent assurer une existence décente à ceux qu’il aime, ils doivent refonder. Par sa sauvagerie, Luke reste paradoxalement en marge de la forêt, se contente de l’arpenter à deux-cents à l’heure ou de monter dans le camion qui l’attend là, dans un renfoncement. Avery, quant à lui, pénètre dans les bois, une première fois menacé par un flic corrompu – il fera marche arrière in extremis –, une seconde fois retenu en otage par le fils de Luke. Il y finit à genoux, en contact direct avec cette marginalité que Luke traversait seulement. Avery s’avère donc plus coupable que le délinquant qu’il a tué, et cette culpabilité qui n’arrête pas de le tourmenter, tout entière détenue dans l’ellipse de quinze années (un écran noir), accouche d’un fils maladif qu’un père ne parvient à regarder sans éprouver un trouble profond. Chez Derek Cianfrance, la famille est constamment une cellule de crise où l’harmonie peine à s’installer dans la durée : devenir père et renoncer à l’idylle amoureuse, découvrir sur les flots un bébé égaré... En creux jaillissent néanmoins des lueurs d’espoir et de vitalité : ils se trouvent dans cette foi placée en la famille recomposée, ressoudée au gré des aléas d’une existence fluctuante – en témoignent les nombreux fondus enchaînés qui réunissent l’eau troublée et le visage d’un personnage. The Place beyond the Pines entrecroise les familles et les milieux sociaux pour aboutir à une même impasse : ce lieu derrière les pins reste inaccessible ; seule vaut la griserie de l’instant, seule compte la vitesse. L’urgence apparaît comme du hasard apprivoisé. Aux commandes de sa moto, Luke fonce droit devant lui, et ce mouvement se transmet d’une génération à l’autre, d’un père à son fils : il est le fondement de l’espoir et le conservatoire impropre d’une mémoire aussi fugace qu’intense.