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la banquiz
24 abonnés
222 critiques
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4,0
Publiée le 23 mars 2014
Un beau film, très original, avec un casting lourd, et un Gosling excellent. L'histoire est entrainante, et recherché. L'idée de superposé deux histoires m'a plus, puis de faire de Luke Glanton un personnage particulier, mais avec un bon fond aussi. C'est réussi, la musique est belle, les scènes d'actions ne manquent pas, les émotions non plus. Ca n'a pas fait un gros succès et franchement c'est dommage, car ce film a du mérite, mais c'est à voir!
Un film qui sans cesse semble nous murmurer "je suis faux et je vais le prouver"... C'est terrible comme Ryan Gosling notamment a l'air grimé pour l'occasion. Un tatouage ne fera jamais le dur qui en est couvert ! C'est ainsi, tout sonne faux d'entrée en suivant ce pseudo bandit au grand coeur qui n'exprime hélas pas grand chose d'excitant avec ce regard vide qu'on lui a d'ailleurs connu dans d'autres films... Pour le reste, c'est bien trop écrit, carré, pesé pour laisser s'épanouir le film hors de lu-même. Pour prendre un vrai coup dans l'estomac autour d'une histoire de paternité qui va faire d'un être perdu un homme, il suffit de se replonger dans Pusher 2 With blood on my hands et mesurer la différence d'authenticité, de puissance incarnée à l'écran. Ici tout semble calculé, apprêté, jusque dans le choix de ces acteurs bancables qui cabotinent à qui mieux mieux… Le réalisateur se sera donc pris pour James Gray ou Nicolas Winding Refn mais ça ne prend vraiment pas, il reste loin, très loin beyond the pines malgré quelques beaux moments...
Par son écriture très soignée, son refus du manichéisme, ce film passe du simple drame à la véritable tragédie. Avec un casting impeccable qui campe des personnages très bien écrit, avec sa mise en scène très soignée, une très belle photo, tout ou presque m a plu dans ce film.
J'ai adoré cette histoire noire , la manière dont elle se reboucle sur le passé ainsi que l'évolution de chaque personnage tout au long de ces 15 ans. Un tryptique donc , dominé par la présence de Ryan Gossling dans le premier volet et son jeu minimaliste. Quand sa route croise celle d'un autre homme joué par Bradley Cooper, magnifique d'ambigüité, l'histoire s'élève , quitte le drame familial pour dénoncer la corruption et annoncer l'ambition politique d'un homme miné toutefois par le remord. Le passé finit par le rattraper dans le dernier volet, superbement réussi . Ce film est émouvant sans pathos, certains plans sont sublimes et accompagné d'un BO qui colle parfaitement à l'histoire. Ai revu ce film et y ai pris autant de plaisir . Une vraie belle surprise.
Derek Cianfrance retrouve Ryan Gosling après Blue Valentine, mais en lieu et place du héros, il sert ici d'élément déclencheur. Sa mort (sans spoil aucun) agit comme une malédiction sur son meurtrier (que je ne révèlerai pas, faut pas déconner non plus) et son fils. Aussi moraux soient ces derniers, ils sont un formidable exemple de : "il manquerait plus qu'un oiseau leur chie sur la tête". La malchance qui les poursuit, sert de formidable tension constante. Ce n'est pas les ellipses un peu grosses et la VF d'un personnage (vous l'aurez reconnu si vous avez vu le film) qui tariront ce film brutal (attention caméra à l'épaule fréquente et c'est parfois assez gerbant) et avec un fil conducteur qui se balade au fil des ans comme on enchainerait deux épisodes d'une série.
Une suite de trois histoires reliées par un fil conducteur se suivent et s'entremêlent pour donner ce film qui en est du coup un peu déroutant. A chaque fois, il faut une sorte de réadaptation et ce n'est pas très évident de voir où le réalisateur veut nous mener. Trop de caractères à cerner, trop d'histoires et trop de cause/conséquence nous embrouillent rapidement nous empêchant de déguster le film qui est pourtant assez bien filmé et réalisé dans l'ensemble même si on est face à quelques scènes bien "à l'américaine" et à des comportements quelques fois stéréotypés. Cependant, j'ai vraiment apprécié toute la partie avec Bradley Cooper qui nous montre la différence entre ce que les gens peuvent penser de nous et l'estime que l'on a de soi par rapport à une action que l'on a effectuée. Petit plus : la musique assez jolie et mélancolique qui accompagne avec justesse chaque scène du film.
A la croisée des genres, le réalisateur nous signe ici avec The PLace Beyond the Pines un film inclassable ou la psychologie,l'émotion (ici ça ne verse pas trop dans le mélodrame abusif, il y a quelques scènes fortes, mais elles sont légitimes et pertinentes) et la narration dominent et prennent le pas sur l'action ( et ça fait du bien au milieu des gros blockbusters et des productions AAA dont je suis également adeptes quand ils sont bien faits), et comme si de rien était un puissant film noir,tendu,dense,et ambitieux sur les liens du sang, avec des acteurs vraiment au diapason. Tous les acteurs sont formidables ici mais la plupart retiendront certainement en priorité la prestation d'un Ryan Gosling qui nous sort accessoirement dans The Place Beyond the pines l'un des rôles le plus aboutis de sa carrière. Tout dans la retenus,dans l'émotion, et électrique (l'adjectif de l'affiche est pour le coup bien trouvé), il crève encore litteralement l'écran dans ce rôle fait par mesure (ou il n'a pas besoin d'en faire des tonnes grâce à son charisme) et ou il a, dixit l'intéressé, pu assouvir l'un de ces fantasmes d'acteur : braquer une banque à moto. Mémorable. La fluidité avec laquelle s'entremêlent les histoires respectives des différents protagonistes est un modèle du genre. Le rythme est lent mais ça ne m'a pas trop gêné à contrario de Drive. Le deuxième segment du film nous embrique dans l'histoire d'un jeune flic intègre gangrené par la corruption de ces coéquipiers, et c'est là peut être , malgré un excellent Bradley Cooper parfaitement dans le ton, le segment du film le plus mitigé du film pour moi car étant un poil longuet à mon goût. Sans démerité et en restant quand même largement bon, il reste un tantinet moins intéressant que la première partie. Mais cela n'engage que moi. Enfin la dernière partie, même si c'est gros et pas très crédible, achève de nous convaincre sur la puissance du film avec encore un jeu d'acteur remarquable spoiler: du fils de Luke , que l'on avait notamment déjà pu voir dans Chronicle pour les connaisseurs. On suit les états d'âme de son personnage ,avec cette fameuse rencontre qui va tout changer, (bien que j'ai trouvé la prestation de l'autre gus exagérée et too much dans ces dialogues; je sais pas si c'est le doublage français approximatif qui les changent, mais là c'est presque ridicule parfois) avec un suspens vraiment génial qui va monté crescendo. Avec cette production le téléspectateur qui part en terrain inconnu va vraiment allé de surprise en surprise. La mise en scène de film, vraiment intelligente est, comme en atteste par exemple la fameuse et intime scène d'ouverture caméra à l'épaule, vraiment virtuose (comme la B.O d'ailleurs, mais il aurait pu être encore plus mémorable si il aurait eu la géniale BO de Drive, qui est encore nettement mieux que celle de TPBTP). Notamment et surtout dans le premier acte grâce aux cabrioles à deux roues du principal. Un peu inégal dans l'ensemble, mais intelligement bien emmené et brillant.
Un très beau film, magnifiquement construit et interprété avec une incroyable justesse. Derek Cianfrance écrit et réalise un film d'une justesse absolue, et d'une délicatesse incroyable. Brillamment construit, le scénario est un véritable bijou. L'histoire est ironique et très dense émotionnellement et le propos n'est jamais manichéen. Il ressort de ce film une immense mélancolie, et une belle réflexion sur l'ironie du sort et la limite entre le bien et le mal, qui finalement n'est jamais vraiment très nette. Cette belle complexité est un vrai bonheur et prouve que le cinéma américain a encore beaucoup de choses à dire. Si la mise en scène reste un brin surfaite parfois, elle l'est beaucoup moins que dans son précédent film (Blue Valentine). Ici la caméra se pose un peu plus et prend son temps. Le casting est absolument génial et chaque personnage est incarné avec une immense justesse par chacun des acteurs. Mention spéciale à Ray Liotta qu'il est très bon de retrouver dans un rôle qui lui va comme un gant. Enfin, The Place Beyond the Pines bénéficie d'une bande originale époustouflante qui participe grandement à la tension permanente qui règne au long du métrage, mais aussi à sa grande mélancolie.
Le scénario et le casting étaient prometteurs. Ryan Gosling en véritable bad boy au grand cœur et Bradley Cooper en policier ambitieux, une confrontation qui s'annonçait explosive. Je partais avec une très bonne impression qui s'est confirmée lors la première partie du film -qui est selon moi la meilleure-. Ryan Gosling est hypnotique et bouleversant, on se prend d'affection pour ce motard instantanément. Les courses poursuites en moto d'ailleurs apportent du piquant dans ce mélo drame familiale et les 30 première minutes du film passent merveilleusement bien. spoiler: Mais surprise, Ryan Gosling est tué par un flic (Bradley Cooper) à même pas la moitié du film et l'intérêt du film baisse au fur et à mesure des heures. . La deuxième partie parvient difficilement à nous tenir en haleine (mais il y parvient) avec l'histoire d'un bon flic qui se sent coupable d'avoir tué un père de famille. Même si Bradley Cooper ne nous émeut pas autant que Ryan Gosling l'évolution de son personnage reste néanmoins intéressante. On le voit essayer de surmonter sa culpabilité puis on le voit se "purifier" en dénonçant ses collègues et en donnant l'argent à la veuve pour enfin le voir finir en homme politique (un métier qui lui permet d'être un véritable "héro" puisqu'il a les pleins pouvoirs pour agir). Malheureusement, la seule "bavure" qu'il a commis par le passé le rattrape à la fin du film. La fin. La fin est mis du point de vue de spoiler: l'orphelin de Ryan Gosling et du fils de Bradley Cooper, le film devient alors -à mon grand regret- un film dramatique sur des ados qui boient, fument, sont en manque d'affection et se laissent influencer par les "voyous". Le film devient ennuyeux, sans grand intérêt. Le réalisateur nous tanne avec ces "wesh fréro, t'as de la drogue ?"et on pousse un soupir de soulagement quand -enfin !- spoiler: l'orphelin découvre que son pote n'est autre que le fils du meurtrier de son père . La scène finale entre Bradley Cooper et l'orphelin spoiler: redonnent du souffle au film. Mais trop tard, c'est la fin. En somme un film pas déplaisant avec des décors, des acteurs, une ambiance parfaites mais qui reste très inégale. Une déception d'autant plus grande que le film tenait la recette du succès.
on peut parler de chef d'oeuvre ,Ryan gossling dans l'un de ses meilleurs rôles (un anti héros) dont le destin tragique va avoir des conséquences sur lui et son entourage bien au delà de ce que l'on pourrait imaginer. Bradley cooper impeccable dans le rôle de ce flic intègre un très bon film avec de grands Acteurs De très bons second rôles à voir absolument
Dégageons le peu de positif vu: Eva Mendes qui est vraiment dans le ton. Passons au négatif: Ryan Gosling dont l'inexpressivité agace profondément. Passée une heure de film, on se demande comment tenir jusqu'à la fin, et même simplement comment le réalisateur a pu étirer son sujet sur plus de deux heures. Dommage car il y a quelques bonnes séquences, mais on n'est clairement pas emballé, encore moins captivé.
Film vraiment nul, pourtant la partie avec Ryan Gosling est pas mal quand il est braqueur. Après c'est du grand n'importe quoi. Je n'ai pas compris la fin. Film qui s'eternise, il aurait pu être tourné en 1 H 30 on se serait moins fait chier. Malgré des bon acteurs ( Mendes, Gosling et Cooper , je le deconseille ). Le fils de Gosling a été très mal choisi, ça ne colle pas et doublage en français merdique.