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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 mars 2018
Une merveille, un nouveau genre de film avec deux acteurs principaux , deux points de vue en première et deuxième partie de film. Moralité on peut être bon n'importe où, même coupable on reste respectable.
Porté par un excellent bouche à oreille, "The Place Beyond the Pines" s'avère un objet bizarre, naviguant entre une certaine excellence formelle dans la lignée très à la mode des gestes esthétiques dévoués à la peinture de l'Amérique "profonde", et une indéniable maladresse dans son obsession à vouloir remplir un contrat sans doute trop ambitieux pour ses 2 h 15. L'audace de Ciafrance tient avant tout dans la construction atypique de son film, dont il vaut mieux d'ailleurs ne rien savoir pour apprécier les décrochages narratifs et les passages de témoins entre personnages. Le premier tiers du film, avec Ryan Gosling dans l'une de ses interprétations (qui deviennent instantanément) "mythiques" est certainement le plus bluffant formellement, et créera l'adhésion du plus grand nombre... alors qu'on peut paradoxalement déplorer qu'il tire sur les ficelles un peu usées du romantisme US classique (Brando, James Dean ont déjà habité ce genre de personnage et de situation tout-à-fait iconique). Les deux parties qui suivent, clairement bancales, ont l'intérêt de vouloir nous montrer un peu autre chose, nous parler de ce qu'est la filiation et des échos de nos actions à travers nos vies et celles des nôtres : si le scénario peut paraître alors un peu artificiel dans ses effets de "mémoire" (le fameux endroit menaçant dans la forêt où la mort n'adviendra pourtant pas, la moto du fils qui file vers l'avenir par rapport à celle du pére qui tournait en rond, etc.), on ne peut nier le plaisir qu'il y a à se laisser ainsi conduire par des chemins inhabituels. Finalement, le seul "grand défaut" du film, c'est la faiblesse de ses personnages féminins, symptomatique d'un traitement obsessionnel d'un sujet unique : le rôle et la place du père...
Un film émouvant, poignant avec des acteurs brillants. Chaque étape du film démontre à quel point le scénario est bien ficelé et nous surprend au fur et à mesure. Une symbiose entre Gosling et Dehann qui pourtant ne se croisent jamais dans le film. Vous aurez donc compris que ce film mérite que l'on s'attarde 2h dessus.
"J'en parlais avec un collègue tantôt. Ce que j'aime dans le cinéma, c'est la magie, cette étrange alchimie entre technique, style, lumière, cadrage, dialogue et silence, bruitage et musique qui t'amène vers une émotion. Puis une autre. Et une autre. Haine. Larmes. Nostalgie. Stress. Haine de nouveau. Dégoût. Amertume. Moment suspendu. Le puits de lumière en pleine tornade (voir twister). Le coeur et l'estomac bringuebalés au gré du réalisateur. J'ai AIME ce film. Je me laisse le temps de comprendre pourquoi. Et je continue à subir les échos de ces trois thèmes musicaux lancinants. Espoir. Noirceur. Drame. Espoir. Noirceur. Drame..." Au fait mentions spéciales à Mike Patton dont le thème donne toute la profondeur à certaines images et surtout le jeune Dane Dehaan (Chronicle) qui est pour moi un futur grand. Gosling est parfait dans ce genre de rôle. Enfin, nice plan séquence pour commencer le film.
cooper sous exploité ,gosling nul comme dab ,meme s'il ne fait pas tout le film,ca reste un énario ultra vu et revu ,beaucoup de longueurs ,et la tete de mongol de gosling pour appâter la femelle en chaleur.... c'est comme les frères cohen ou sofia coppola ,faudrait se rendre compte qu'il ne suffit pas de se faire un réseau pour avoir du talent!
Contrairement aux drames habituelles, ce film ne s'arrête pas après l'histoire d'une génération mais montre les effets d'une action auprès des enfants devenus adolescents. Les situations font crédibles et le jeu des acteurs est parfait. L'ambiance n'est pas étouffante et le scénario est bon.
MEMOIRES DE NOS PERES. 3 actes inégaux qui ne laisse pas indifférent. Les liens du sang vu par Derek Cianfrance. Un film d'acteurs géniaux et une première partie excellente.
Je suis mitigé. Une première partie fluide et prenante mais conventionnelle. Une seconde partie avec "les fils de" qui ressemble à un démarrage en côte avec une voiture qu'a l'embrayage fatigué.
Je ne sais par où commencer. Il faut savoir que ce film est scindé en deux parties : Une première mettant en scène Luke Glenton et Avery Cross et la deuxième se déroule avec leurs fils respectifs. Cette première partie a des airs de ''Drive'' qui vienne surement d'une inspiration au film de NWR. Ryan Gosling est parfait mais trop peu présent, au grand désespoir de ses fans. Il renfile une autre combinaison de pilote mais cette fois-ci à moto. Derek Cianfrance a merveilleusement réussi son coup, si tout le film aurait été comme cette première heure ça aurait été parfait. Malheureusement la deuxième partie change complètement d'ambiance, et ce changement radical tue le rythme que le film avait pris. La tournure qu'il emprunte a des airs de teen-movie néanmoins bien différents des films du genre. Elle laisse place aux deux fils des personnages principaux, leurs jeux d'acteurs sont très bon, mais au fur et à mesure que le film continue le spectateur perd en enthousiasme et l'ennui progresse. C'est comme si ce film réunissait deux films complètement à part. Et c'est là que ça coince, personnellement j'ai pas du tout apprécier cette mise en scène. Une bonne idée de départ mais pas forcément réussi, tout dépend du point de vue. La comparaison va surement paraître bizarre mais ce film m'a paru quasiment comme un Full Metal Jacket, j'avais apprécié la première mais pas la dernière partie du film comme ce dernier. Comme vous l'aurez compris j'ai un avis mitigé par rapport à ce film, c'est risquer un film en deux parties mais Cianfrance a tenter et ça a payer. Je parle là de ce que j'ai pu voir des critiques car moi comme vous pouvez le constater c'est loin de m'avoir totalement convaincu. Ce genre de film c'est en général Pile ou Face mais rarement les deux.