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Nower
38 abonnés
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3,5
Publiée le 17 avril 2013
The Place Beyond the Pines est un bon film sur les pêchés du père déteignant sur le fils. Parfois, dur de suivre une histoire qui va prendre des détours qu'on ne comprend pas immédiatement et qui se permet une ellipse pour recommencer presque une nouvelle histoire. Mais au final, on est content de s'être accroché. Le scénario est bon, la photo est classe et les acteurs assurent. Je l'aurais vu moins long mais j'ai apprécié.
Un film qui sans cesse semble nous murmurer "je suis faux et je vais le prouver"... C'est terrible comme Ryan Gosling notamment a l'air grimé pour l'occasion. Un tatouage ne fera jamais le dur qui en est couvert ! C'est ainsi, tout sonne faux d'entrée en suivant ce pseudo bandit au grand coeur qui n'exprime hélas pas grand chose d'excitant avec ce regard vide qu'on lui a d'ailleurs connu dans d'autres films... Pour le reste, c'est bien trop écrit, carré, pesé pour laisser s'épanouir le film hors de lu-même. Pour prendre un vrai coup dans l'estomac autour d'une histoire de paternité qui va faire d'un être perdu un homme, il suffit de se replonger dans Pusher 2 With blood on my hands et mesurer la différence d'authenticité, de puissance incarnée à l'écran. Ici tout semble calculé, apprêté, jusque dans le choix de ces acteurs bancables qui cabotinent à qui mieux mieux… Le réalisateur se sera donc pris pour James Gray ou Nicolas Winding Refn mais ça ne prend vraiment pas, il reste loin, très loin beyond the pines malgré quelques beaux moments...
En toute honnêteté, je m'attendais à un véritable chef d'oeuvre en allant voir ce film. Il y a donc, dans cette notation, une grande part de déception. Ryan Gosling est encore une fois surprenant, mais son histoire s'arrête bien trop vite pour laisser place à des querelles familiales qui m'ont plutôt déplus. Le film est divisé en trois actes qui, à mon avis, vont également diviser les spectateurs. La première partie est bien rythmée, très bien filmée et je pensais sincèrement en entrant dans la salle que cette partie allait durer 2h20... Mais ça passe très (trop?) vite... et au bout de 45 minutes, on se trouve littéralement éjecté dans une toute autre histoire de corruption qui, malheureusement, a trop peu de points communs avec le reste du film. Quant à la 3eme partie, exception faite de Dane deHaan (jouant Jason), j'ai trouvé le jeu des acteurs à la baisse et l'histoire perd énormément en maturité. Cette construction du film m'a laissé perplexe en mêlant rebondissement plutôt surprenants et scènes archi-prévisibles. Attention, The Place Beyond the Pines reste un bon film, mais je suis resté sur ma faim, avec en sortant du cinéma, un sentiment mitigé de mécontentement global tout en ayant vraiment accroché à la première partie du film.
Un excellent film, à mi chemin entre polar et drame. Le scénario est découpé très clairement en trois parties distinctes, qui pourraient presque faire un film à elles toutes seules à chaque fois, et pourtant le tout est complètement cohérent. L'histoire est très prenante, et ménage des scènes de suspense, mais également d'autres scènes plus émouvantes. La bande son réalise un sans fautes, les acteurs sont tous excellents, la photographie est juste sublime. On ne voit pas le temps passer, film hautement recommandé!
Autant Blue Valentine, sans être exceptionnel, laissait entrevoir un bon potentiel chez Derek Cianfrance, autant The Place Beyond The Pines ruine complètement les espoirs fondés sur le réalisateur-scénariste. Le plus difficile à comprendre est la structure même du film: le récit est divisé en trois sous-parties qui s'emboitent franchement mal. L'intérêt de cette démarche est loin de sauter aux yeux et donne plutôt l'impression que Cianfrance était en panne d'inspiration et a mis bout à bout trois moyen-métrages. L'histoire en elle-même est d'une banalité affligeante, alternant superficialité et psychologie de comptoir. Le scénario est balisé, prévisible, et tout s'enchaine de façon linéaire, sans rythme et c'est peu dire tant le film parait interminable, notamment lorsqu'on arrive au dernier acte, à la limite du risible. Le casting a le mérite de se démener tant bien que mal dans cet océan de médiocrité, sans faire de miracle. Gosling, dans un rôle à la Drive, est un peu agaçant, mais que dire du pauvre Bradley Cooper, pourtant un des meilleurs acteurs de ces dernières années, qui est totalement transparent, la faute à son personnage insipide et sans intérêt. Heureusement que la réalisation est soignée car sans ça, le film serait un échec cuisant. Cianfrance devrait se cantonner au travail derrière la caméra, bon voire très bon au demeurant, et s'associer à de meilleurs scénaristes.
tout simplement une reussite,ryan gosling confirme son immense talent d'acteur tout en retenue et bradley cooper tres bon en flic integre,sur fond de saga sur 20 ans ,tres reussi,a quand un film francais de la meme teneur?
Par son écriture très soignée, son refus du manichéisme, ce film passe du simple drame à la véritable tragédie. Avec un casting impeccable qui campe des personnages très bien écrit, avec sa mise en scène très soignée, une très belle photo, tout ou presque m a plu dans ce film.
Critique de "The Place Beyond The Pines". Le film est divisé en quatre parties. La première partie raconte l'histoire d'un motard Luke (Gosling) qui va prendre des risques pour son fils. La deuxième partie parle de Avery Cross (Bradley Cooper) un flic, père de famille, qui va voir sa vie changer du jour au lendemain. La troisième partie (la moins intéressante selon moi) qui se passe quinze ans plus tard, nous fait découvrir les deux fils des précédents. Et la quatrième où les trois parties précédentes s'entrechoquent. Les transitions entre ces parties sont bien réussies pour un résultat assez intéressant. Les acteurs sont très bons, que ce soit Ryan Gosling en bad boy et Bradley Cooper en flic ambitieux, en passant par les rôles secondaires. L'organisation est originale et l'histoire est prenante. Mais le film n'est pas imparfait comme je l'ai insinué plus haut, la faute à une inégalité dans les différentes parties (la première partie étant au dessus) du film , bien les transitions soit bonnes. Toutesfois le scénario nous épate par son originalité. 4/5
Un film envoutant, mené de main de maitre par l'électrisant Ryan Gosling et par le très bon Bradley Cooper. Le premier cité est une nouvelle fois parfait dans son rôle de Luke, cascadeur à moto un peu paumé qui apprend sa paternité et qui affronte la vie à sa manière. Ce mec a une classe naturelle, un charisme, des expressions du visage et une assurance qui en font selon moi un des acteurs les plus complets d'Hollywood. L'histoire, elle est très prenante: sans trop en révéler, j'ai juste adoré ce systême iceberg, avec une BA et un synopsis qui ne dévoile qu'une très petite partie de l'intrigue. Les différents virages que prennent le film sont parfois inattendus mais toujours extrêmement réfléchis, tout comme l'humanité ou l'immoralité des différents personnages. Les histoires s'entremêlent avec vigueur et puissance. On frôle le chef d'oeuvre!
De ce scénario segmenté ressort une étincelle particulière et troublante. Le film en soi n'est pas un chef d'oeuvre en force mais laisse plané une présence à travers sa construction spécifique et le lien intime qui unie les personnages. D'ailleurs, les interprètes sont éblouissants. Mention spécial à Dane Dehaan bouleversant dans la dernière partie. Les " tetes d'affiches " tiennent leur rang, Ryan Gosling persiste à juste titre dans le rôle du voyou tourmenté et dévoile encore une facette différente. Bradley Cooper, Eva Mendes, Ben Mendelsohn, Rose Byrne, Ray Liotta et les autres sont aussi dans le bon tempo. Derek Cianfrance s'en sort encore une fois avec brio, Blue Valentine avait déjà cette singularité déconcertante, ce second long métrage est dans la même veine. New York est assez paradoxal, filmé sous un angle inhabituel, c'est très agréable d’être en immersion à travers cette Amérique des privilèges et des laissés pour compte. Très réussit. Pour terminé, mention spécial à la musique, le morceau final de Bon Iver est enivrant et toujours aussi délicieux.
Je n'ai pas vu grand intérêt à ce film... La première partie était plutôt intéressante, avec un Ryan Gosling magnifique qui campe avec justesse un personnage torturé. Certains passages sont d'ailleurs touchants, comme celui de la photo. Mais la deuxième partie est tout simplement inutile ! Trois quart d'heures d'ennui total à regarder sa montre toutes les cinq minutes ! D'accord, Bradley Cooper joue bien. Mais qu'est ce que son personnage est creux ! Ses états d'âmes ne touchent absolument pas et on se moque royalement des flics ripoux qu'il dénonce. La troisième partie est mitigée : il y a trop de drogue, trop de violence, trop de tout en général, mais le jeu des acteurs la sauve et la fin assez mélancolique également. En résumé, un film beaucoup trop long, beaucoup trop violent, mais juste et incroyablement bien interprété !
Un triller avec ses qualités et ses défauts, légèrement maladroit, qui n'évite pas les clichés, mais reste agréable à regarder. L'esthétisme est plutôt bonne, sobre et sans fioriture, juxtaposant intimité et nervosité avec une certaine justesse. Les acteurs sont tous bons : Bradley Cooper, Eva Mendes et Ryan Gosling en tête, évidemment. L'intrigue se laisse suivre malgré une construction inégale à mon goût, les trois parties créent un certain décalage. L'utilisation de flash-backs aurait pu, par exemple, créer une tension autour de la confrontation entre les deux adolescents, mais l'auteur préfère nous balancer leur rencontre sans lien logique, nous laissant un peu sur notre faim durant la dernière partie. L'intrigue est efficace mais stéréotypée malgré tout avec le père qui veut se racheter une conduite et fait ce qu'il faut pour nourrir sa famille, les flics ripoux qui s'en prennent aux minorités ethniques, les adolescents qui se droguent en nourrissant une haine certaine au monde entier. Tout ceci est de bonne conduite, sans soucis apparent mais la prise de risque est moindre. Je m'attendais à plus d'audace, un déchaînement de violence entre fun et gravité, mais je me retrouve avec un drame criminel assez plan plan, qui use des ressorts classiques du cinéma de genre et manque cruellement de folie.
Dans une atmosphère de film indépendant, on se fait entrainer dans une histoire maladroite et sans but. On accroche mal au concept qui peine à trouver une identité.
Signé Derek Cianfrance, un thriller très habilement mis en scène, à la magnifique photographie très colorée, aux interprétations particulièrement solides, à l'excellente bande originale. Trois actes dont le premier qui est peut-être le moins intéressant, le plus lent et le plus dur à suivre mais une dernière partie franchement grandiose pour un final superbement réussi. Pas loin d'être une petite perle.