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cylon86
2 548 abonnés
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3,5
Publiée le 26 mars 2013
"The Place Beyond the Pines" est autant magnifique qu'il est frustrant. Magnifique parce que Derek Cianfrance nous livre là un drame de toute beauté dont les actions des personnages résonnent encore 15 ans après sur leurs enfants. Frustrant parce qu'allégé de trente minutes avec un scénario laissant moins la part belle au personnage de Bradley Cooper et à ses démêlés avec une police corrompue, le film aurait frôlé le chef-d’œuvre. Ce n'est pas faute d'avoir des qualités : l'histoire est vraiment très belle avec des partis pris forts et assumés et Derek Cianfrance s'est assuré la présence magnétique de Ryan Gosling, motard émérite qui utilise son talent pour braquer des banques et pour s'occuper du fils qu'il vient de se découvrir. Dès le début, Gosling et la mise en scène nous plongent dans un univers abandonné de toute vie et où la moindre lueur d'espoir peut être aussi bien anéantie que brisée. On finit par être pris et malgré les défauts de l'ensemble (une intrigue avec des flics corrompus, des rôles sous-exploités), on se laisse charmer. Il faut dire que Bradley Cooper maintient bien le cap et que l'ombre de Ryan Gosling et de sa moto plane sur tout le film.
Même si la seconde moitié du film m'a moins emballée est que j'ai légèrement décroché et la fin qui finie un peu en queue de poisson , ce film est vraiment magnifique avec un formidable duo d'acteurs bravo à Cooper et Gosling pour leur belle prestation je n'ai pas vue le temps passer
Un très bon film! Une belle histoire de destins croisés. Ryan Gosling fait du Ryan Gosling et Bradley Cooper prouve qu'il est un grand acteur en élargissant encore son registre dans ce rôle de policier.
Epoustouflant de justesse tant sur la justesse des acteurs que sur le plan scénaristique. Un film fleuve avec certains renversements osés mais qui passent au final très bien, la dernière parti quoique moins intense conclut avec brio ce film qui est déjà pour moi un chef d'oeuvre. N'oublions pas la BO sublime qui à certains moments amène la larme a l'oeil.
Véritable iceberg, ce second film de Derek Cianfrance est tout sauf un développement bête et attendu de sa très belle bande-annonce. Sous l'eau, ou disons plutôt au-delà des pins, se cache en effet un triptyque intimiste, qui rappelle Eastwood par sa lenteur mélodramatique et Gray par la portée lyrique et familiale du drame qu'il met en jeu. Le découpage narratif, cisaillé à l'aide d’ellipses, peut sembler facile, mais son fonctionnement est indéniable, et dès son ouverture, Cianfrance transmet à son bébé une sensation de vertige qui ne s'atténuera pas, ou très peu. Gosling, à nouveau en taiseux brutal, est en effet électrique, mais insuffle à son personnage un souffle sans doute plus vivant qu'au Driver de Winding Refn. Cooper se voit offrir un magnifique contre-emploi et Eva Mendes joue là un de ses meilleures rôles, elle qui au-delà de certains projets douteux ou indignes de son talent, reste une très bonne actrice. Mais côté casting, la vraie surprise reste le jeune duo Dane DeHaan - Emory Cohen, qui maintient le niveau dramatique dans une dernière partie qui se devait de ne surtout pas faiblir. Bref, beau, profond, humain, pesant, The place beyond the pines propose tour à tour un panel d'émotions qui lui donne largement droit à une étiquette cinéma d'auteur renforcée par une jolie maîtrise visuelle et un scénario imaginatif. Derek Cianfrance, visiblement un réalisateur à suivre.
Un casting de folie pour ce drame intimiste et captivant , malgré une baisse de régime dans la deuxième partie du film , cela reste une oeuvre forte et puissante ..
Pas grand chose à dire sur le film lui-même qui m'a ennuyé d'un bout à l'autre. Le scenario est digne des pires mélos façon romans populaires du XIXème et la mise en scène cinématographique manque totalement de maitrise ; idem pour la direction d'acteur, Eva Mendès n'a jamais été aussi mauvaise. Une seule énigme demeure : l'enthousiasme d'une partie de la critique et du public ; aurait-il suffi que quelques modernes "maîtres à penser" donne le la pour que beaucoup s'esbaudient à l'unisson ?
Honnêtement, si j'avais du faire la démarche moi-même je n'y serai jamais allé. Allez c'est bon quoi, le titre est juste bon pour faire des jeux de mots à n'en plus finir et la BA annonce le mélo pathétique qui ne raconte rien. Je passe mon chemin. Et j'aurai dû. Parce que tout ce que je redoutais est arrivé.
Mais seulement je n'ai pas choisi le film, j'ai juste dit : "ok". J'aurai dû me débattre ! M'imposer !
Bon déjà premier plan, le plan séquence je me dis : "oh putain les débilos". J'en ai marre. Le plan est un plan typiquement dardennien et les frères Dardenne essayent de sortir de ce cinéma là. Pourquoi tous les tocards s'amusent à faire pareil ? D'ailleurs toute la première partie c'est du sous Dardenne avec un casting 4 étoiles.
Je dois dire que pour la première fois j'ai trouvé Mendes pas dégueulasse. Parce que bon cette fille elle a beau avec un beau corps elle ne m'inspire aucun désir. Elle n'a rien, pas de personnalité, que dalle. Là on voit que la vie lui a mis des coups et ça lui donne un air réel et humain qui la rend plus désirable (ça et l'absence de soutien-gorge).
Bon on a ce film, qui est typiquement un film de scénariste avec tout ce qui m'énerve, le mec veut raconter l'histoire d'un serpent qui se mord la queue, c'est bon, on a compris. Pas la peine de nous surligner avec les mêmes plans. Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour faire du symbolisme de merde ?
Non mais c'est prévisible, c'est long. Bon ok Gosling a la classe mais ça ne suffit pas. Et lorsque je vois les grands thèmes que le film veut traiter je dis : "euhhh non ?". Putain mais allez vendre votre merde ailleurs. Et faites un peu de cinéma.
Point rigolo j'ai vu Mike Patton à la musique et il l'était déjà pour dans la solitude des nombres premiers. J'adore ce que fait ce type dans Mr Bungle ou Fantomas (metal expérimental), mais les films pour lesquels il compose, j'aime vraiment pas (les films).
Je ne veux pas dire que rien ne fonctionne mais c'est poussif, la construction narrative du film crie d'elle même "je suis lourd et chiant".
Et la dernière partie, comment y croire ? Les personnages ont la même gueule qu'avant, tous.
Comment perdre 2h20 de sa vie à voir un truc prétentieux, sans intérêt aucun.
"The place beyond the pines" est un projet ambitieux, pas des plus originaux, mais poignant, intense et d'une sobriété déconcertante. Chaque plan, chaque regard décrit le drame commun aux protagonistes. Des personnages extremement interessants et, de surcroit, bouleversants et attachants. On connaissait le Ryan Gosling intimiste tel qu'il nous est présenté ici, dépassé par les événements et tristement résigné. Aussi il n'est pas surprenant de le voir au sommet de son art, à l'interprétation remarquable si bien que cela en est confondant. Mais l'on avait pas eu l'occasion de découvrir Bradley Cooper dans ce registre. Et le petit bonhomme qui a vulgairement, jadis, été catalogué comme étant un acteur lambda déstiné à des "Very Bad Trip" bis, prouve (aprés le magistral "Happiness Therapy") qu'il défend de nouvelles ambitions artistiques. Et il s'en sort à merveille, en inspirant aussi bien la colére que la pitié, pour finalement nous avouer emprisonnés dans la même detresse que son personnage. Peut-on juger ? Peut-on blâmer ? Ou tout cela n'est-il qu'un triste enchevetrement illustrant les maux de l'existence ? La bande originale, aussi éphémére et discrété soit-elle, est mélodieuse et parfaitement adaptée. La mise en scéne, quant à elle, est superbe. Des idées qui prennent forme grâce à la pugnacité de Derek Cianfrance qui accumule des merveilles. Tantôt le réalisateur reste à la surface et ne pousse pas la psychologie au delà des frontiéres, tantôt il nous transporte dans la tourmente qui étreint continuellement les protagonistes. La photographie soignée et le montage impeccable contribuent à faire de cette oeuvre une grande prouesse cinématographique. Alors pouquoi pas "chef d'oeuvre" ? Et bien parce que le final laisse dérriére lui une sensation de malaise incontestable qui nous incombe de prendre en considération tous les événements qui nous ont été présenté. La culpabilité nous empoigne. Un trés grand film.
L'endroit par delà les pins, en voilà un joli titre empreint de poésie. Et il est vrai que le film est lent comme une longue poésie. Cependant ici lenteur ne rime pas avec longueur car la caméra prend son temps pour caresser de son pinceau les personnages et les décors naturels telle une peinture subtile. Néanmoins le film divisé en 3 parties n'a pas la même force ni ampleur sur chacune des parties. Si les 2 premières sont de bonne facture, la 3ème est un improbable patchwork de hasard bienvenus pour le scénario et sa construction mais peu crédible pour le spectateur. Vouloir rassembler les morceaux pour proposer une fin cohérente est une bonne chose. En choisir les plus grosses ficelles en est une autre. 3/5
Il ne faut pas se fier au résumé pour ce fil atypique car le pitch ne rend pas honneur à la profondeur et la diversité de ce film. C'est d'ailleurs pour cela que je n'avais pas franchit le pas depuis quelques années car le résumé ne 'm'attirait pas particulièrement
Or ce film est une vraie bonne trouvaille.
J'ai vraiment aimé le fait que finalement il y a 3 histoires différentes mais finalement complètement liées . C'est assez rare d'avoir un montage comme cela et c'est bien rendu. Le scénario est donc haletant même si parfois on passera sur quelques facilités scénaristiques qui auraient pu être évités.
La réalisation est intéressante , parfois lente et contemplative à souhait , parfois caméra au point derrière le héro et parfois dynamique et nerveuse ( c'est course poursuite dans le cimetière est hallucinante). C'est presque même parfois un peu déroutant ces changements de style
Les acteurs sont bons avec un Ryan Gosling au top comme d'habitude et un Bradley Copper un peu à contre emploi qui s'en sort honorablement. Mais vraiment la grande force de ce film est son histoire , les questions que peut se poser le spectateur , les conséquences que peuvent entrainer certains actes sur toute une vie, et surtout j'ai bien aimé le fait qu'il n' y ait pas de manichéisme et que tous les personnages ont leurs failles.
C'est très nuancé , les personnages sont complexes c'est une franche réussite à ce niveau là.
C'est peut-être un peu trop long et le personnage de Reynolds aurait mérité un traitement plus long ( et celui de Cooper un peu moins long) mais ça reste vraiment un beau film.
Disons juste qu on ne s y attend pas mais en tout cas, le film est exceptionnel mêlant drame et thriller à la perfection. La première partie (car le film est divisé en trois mais je n en dis pas plus) est bien mieux que les deux autres mais celle ci ne font pas faiblir le film. Rien a redire sur le casting entre un Ryan Gosling parfait, un Bradley Cooper dans son meilleur rôle le tout suivi de Eva Mendes, Ray Liotta ou encore Dane Dehaan on ne peut qu apprécier . Derek Cianfrance, étoile montante parvient à réaliser un film oscillant entre divertissement et film d auteur, on en voit de toutes les couleurs, mélanger entre tristesse et excitation on en ressort bluffé. Courez vite le voir.
Doté d'une belle réputation, « The Place Beyond the Pines » est peut-être un cran en-dessous de ce que l'on pouvait espérer. Qu'on ne s'y trompe pas : Derek Cianfrance confirme le bien que l'on pensait de lui après « Blue Valentine », l'interprétation est à la hauteur (Ryan Gosling, plus James Dean que jamais, en tête) et visuellement le film est abouti. Non, c'est plus sa construction qui à mon sens pose problème, ce qui en étonnera plus d'un tant elle est considérée comme sa force par la grande majorité. D'ailleurs il faut leur donner raison sur certains points : cette histoire racontée à travers plusieurs points de vue et ce sur plusieurs années est une bonne idée, et permet de prolonger le récit et le propos de façon aussi intelligente qu'originale. Oui mais voilà : j'ai néanmoins trouvé que cette manière de changer de personnage principal toutes les 45 minutes empêchait l'identification et l'implication que l'on peut avoir habituellement, et n'ai du coup pas réussi à me passionner totalement pour cette histoire de famille au destin contrarié. Un vrai bon film donc, mais n'atteignant que trop rarement les sommets d'émotions que l'on pouvait espérer.
Dans l’Amérique profonde de Derek Cianfrance, il n’y a peu, voire pas de place pour la lumière, seul le noir domine. Chacun des trois segments de ce brillant scénario véhiculent sa part d’émotions et donnent au final un grand film doté, en plus, d’une excellente distribution. Comme j’ai bien fait de rattraper le coup moi qui suis passé à côté de « The Places Beyond The Pines » en 2013.