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    La Française et l'amour
    Note moyenne
    3,0
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    3 critiques spectateurs

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    Gonnard
    Gonnard

    242 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2010
    Un chef d'oeuvre de mièvrerie, à mille lieues de l'état d'esprit actuel, mais très intéressant pour comprendre le passé. Regarder ce film revient en quelque sorte à remonter le temps jusqu'au Moyen-Age, c'est dire le choc des cultures. Comment ne pas éclater de rire lorsque le père de famille s'emporte pour un vulgaire bisou dans le sketch sur l'adolescence ? On est très loin des préoccupations contemporaines sur le port du string en classe de 6e ou sur les tournantes dans les cités. L'approche humoristique est fort agréable. Le problème finalement, c'est la qualité inégale des sketches. L'enfance ne mérite aucune étoile, on s'emmerde royalement. L'adolescence une. La virginité, trois, mais uniquement parce que c'est mignon. Le mariage, deux. L'adultère, quatre grâce à la lumineuse présence de Paul Meurisse et la participation très agréable de Bébel. Le divorce, quatre aussi, c'est bonnard. La femme seule, zéro, et c'est bien con parce qu'on finit du coup sur une très mauvaise impression. Le tout sur 2h10, c'est beaucoup trop long, grosse erreur de calibrage.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2019
    2H23 pour les Sept ketchs de « La française et l’amour » dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont très inégaux. Si le premier, qui suit une amusante animation qui devrait parfaitement énerver les différentes ligues et associations vindicatives de notre époque, « L’enfance » réalisé par Henri Decoin et scénarisé par Félicien Marceau amorce moyennement la série, porté par les apparitions de Darry Cowl, Noël Roquevert (les papillons qui sera repris sur Canal+ dans les nuls) et Micheline Dax, l’histoire se complique dès le deuxième sketch. « L’adolescence » réalisé par Jean Delannoy paraît appartenir à un très lointain passé, tellement les frasques de la jeune fille semblent innocentes de nos jours, d’où un véritable décalage quant à l’humour dont il est censé faire preuve. Heureusement, « La virginité » de Michel Boisrond nous offre grâce et élégance dans un des rares sketchs réussi parmi les sept. Car la suite n’offre aucun intérêt si ce n’est « L’adultère » d’Henri Verneuil dans lequel le trio Dany Robin, Jean-Paul Belmondo et surtout Paul Meurisse, livrent une prestation convaincante dans un sketch enlevé. Les grosses déceptions viennent de l’ultra plat « Le Mariage » de René Clair et du « Divorce » de Christian Jacques, peu amusant malgré, excusez du peu, Annie Girardot, Francis Blanche, Alain Poiret et Michel Serrault. Pour finir, Jean-Paul le Chanois massacre une idée de Marcel Aymé, malgré Martine Carol et Sylvia Montfort. Donc 2 étoiles pour « L’enfance, 3 pour La virginité et 4 pour « L’adultère ». Les quatre autres valent difficilement une étoile, celui de René Clair méritant même un zéro pointé.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 382 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mai 2024
    Sept sketches forment un long film qui prétend refléter la Française et l'amour (d'après un sondage de l'époque, nous dit-on), non pas à travers les âges, mais à travers ses âges. L'ensemble, vieillot, n'a guère que le mérite de faire défiler une bon nombre de vedettes -dans des emplois parfois très fugitifs.
    Ce film collectif reproduit surtout la "France de papa", ce dont on s'étonne d'autant moins qu'il est tourné par les dignes représentants du cinéma de papa, celui d'avant la Nouvelle vague. Les quatre premières histoires, de l'enfance au mariage de la femme française, sont puériles ou mièvres ou d'une pudibonderie stupides, portraits de filles ou jeune filles parternalistes, peut-être plus condescendants que misogynes (ainsi qu'on le mesure par des commentaires off pseudo caustiques) et bien réacs. L'image de la femme, infantile, n'en sort pas vraiment grandie et heurtera le féminisme d'aujourd'hui, encore davantage parce que certains sujets sont écrits par des autrices.
    Curieusement -ou pas- les trois derniers sketches, ceux de la maturité, où la femme n'est plus considérée comme une oie blanche rêvant du prince charmant, sont plus caustiques dans un registre de comédie de boulevard assez typique sur la relation homme-femme. Par conséquent, ils relèvent un peu le niveau sans être très emballants. Je ne ressors du lot que la composition d'Annie Girardot, tonique, moderne.
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