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Yetcha
877 abonnés
4 398 critiques
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2,5
Publiée le 5 janvier 2013
Je m'attendais à quelque chose de plus drôle et plus léger. Ici, cette chronique qui nous fait agréablement voyager dans le début des années 80 au travers du regard d'une petite fille. Pour les personnes qui comme moi sont nées dans les seventies, c'est vraiment agréable. Pourtant, en dehors de cet univers qu'on aime lorsqu'on l'a vécu, le reste est plutôt plat et triste. Une déception en dépit d'un casting de choix.
Une comédie rafraichissante sur la famille portée par une jeune actrice prometteuse. On rit, on pleure, c'est leger mais sans être superficiel, bref Du vent dans mes mollets donne un coup de jeune au cinéma Français!
Quoi qu'un peu déçue, je me suis tout de même laissée charmer par ce beau petit film. Les deux petites filles jouent merveilleusement bien, et leurs conneries ne sont pas sans me rappeler les miennes. ;)
Ce qui est frappant dans «Du Vent dans mes mollets», c'est la différence de caractère entre les deux petites héroïnes du film. D'un côté, il y a Rachel qui est une petite fille réservée et sans véritables amis. De l'autre côté, il y a Valérie qui est une gosse beaucoup plus intrépide et surtout beaucoup plus vulgaire. Au contact de cette gosse pleine de fougue, Rachel va petit à petit adopter une attitude semblable. Dans ce petit vent de fraîcheur, aucune prise de tête, c'est juste une histoire d'amitié entre deux gamines du même âge. Et pourtant, le destin en a décidé autrement et va rompre définitivement cette amitié. Sous ses airs de film enfantin et gentillet, «Du Vent dans mes mollets» véhicule un message très clair: il faut profiter de la vie car la mort peut vous emporter à n'importe quel moment.
Réticent par rapport à ce film, j'ai été assez surpris par la qualité de celui ci. Un scénario assez prenant au départ. On ne tombe pas dans la facilité ; les personnages sont tous peu malins, et leurs gags sont plutôt percutants. Petit à petit, on aperçoit une certaine attirance entre les personnages mais on ne tombera jamais dans le cliché ou sinon, des clichés pour rire. Pour un film peu médiatisé, on pourrait dire que c'est un petit succès. C'est pas hyper bon non plus, mais ça se laisse regarder.
Rachel, 9 ans, trouve, en Valérie sa copine de classe, ce qui lui manque le plus: le besoin essentiel d'échapper à ses parents, de rendre sa vie plus attrayante... et Valérie est une experte. Petit film sans prétention mais qui capte bien la préadolescence, où on s'amuse à se faire peur. Plus subtil qu'il n'y parait.
C'est drôle tout en étant grave ! Une mère un peu à côté de la plaque, en quête de l'amour dont elle a manqué, et puis cette petite fille qui se construit sur déjà une bonne part de confiance en elle et grâce à cette COPINE qui la fait sortir de la route tracée, et qui finalement aide à la construction de la famille en entier y compris du couple, englué dans des principes, et qui surtout leur fait découvrir la LIBERTE, même si ça passe par des exagérations (comme les gros mots qui semblent avoir choqués quelques personnes).
Une comédie dramatique sympa dans l'ensemble. La jeune actrice principale est superbe et dégage vraiment quelque chose. Sa bouille atypique et sa prestation ne peut que faire d'elle, une future actrice français digne de ce nom. Cependant, je ne suis pas fan d'Agnès Jaoui, qui pour moi, ne correspond pas trop à son personnage. C'est un peu comme Denis Podalydès que je trouve insipide comme à son habitude. Après, ce n'est que mon avis. Mais Isabelle Carré, même si elle n'a pas un rôle notable, me surprend au contraire. J'ai bien apprécié l'ambiance générale et la relation qu'il y a entre les deux copines de classe. C'est assez touchant et je dois avouer que quelques émotions en ressortent. Gros bémol sur lequel je n'aurai pas penser parler, la bande originale. Le choix des musiques est vraiment mauvais et je suis particulièrement déçu que la musique de "La boom" ait été utilisée. Ce n'est vraiment pas original et beaucoup trop kitch. La fin est un peu longue et je pense que quelques passages auraient pu être supprimés au montage. Mais, je dois dire dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment. Le cinéma hexagonal nous prouve que parfois, il peut sortir des longs-métrages qui méritent d'êtres vus. Je commençais à m'inquiéter depuis certaines prod' qui pourraient nous faire honte. En bref ... à découvrir. 12/20.
Magnifique... Quelques longueurs, une adaptation parfois difficile... Mais des acteurs si justes, des dialogues qui rappellent à l'enfance de chacun et quelle poésie... Bref, magnifique... Merci;-))
Parfois on fait des efforts, et on va voir un film Français. Oser croire que parfois il peut encore s'y cacher de bonne chose. Et puis non, c'est encore la même déception, toujours les même morales, les même films qui passent, on change un peu les acteurs, mais c'est toujours le même jeu, le même ennui, le même creux. Je sais pas pourquoi, mais quand en + il y a Podalydès dans la distribution, c'est encore + en dessous de tout. Le creu du creu. Le vent, les courants d'air. Cet homme est il vraiment un acteur? Transparent, essayant de dire des trucs, de faire des choses, on le voit s'agiter un peu, parfois, mais on en retient rien. Néant. Absolu néant.
Podalydès, il fait quoi au juste? Acteur? Et a joué dans quoi? Ah bon! M'en suis pas aperçu.
Magnifique film, que je place très haut dans mon Panthéon personnel... Rachel doit assumer le passé tourmenté de ses parents, ce qui n'est bien sûr pas son rôle ! Elle va rencontrer une petite fille qui va changer sa vision de l'existence ! Agnès Jaoui, Denis Podalydès et la toujours très douée Isabelle Carré jouent très bien, les deux jeunes actrices sont formidables ; l'histoire, intelligente et sensible, passe avec brio de l'humour à l'émotion ! Quant au titre du film, qui parait nébuleux à première vue, il est expliqué à la fin, et apporte beaucoup d'optimisme ! Un film à voir absolument !!!
C'est un vent de fraîcheur qui souffle sur les mollets de cette petite Rachel qui avance joliment vers son émancipation et celle de ses proches, mais aussi parfois péniblement avec nous sous le couvert de trop nombreuses sous intrigues.
Née en 1983, je me suis tout simplement replongé dans mon enfance, j'ai retrouvé mes barbies lol, la mode de l'époque, Kate Bush... Bref un retour dans le passé bluffant et vraiment très agréable. J'attend avec impatience la sortie en dvd. Merci
Rachel, une petite fille de 9 ans, vit dans une famille aimante mais étouffante. Entre une mère expatriée depuis la Tunisie qui s’illustre entre cuisine et défense de causes humanitaires ( excellent le moment où elle offre à sa fille en cadeau d’anniversaire la possibilité de parrainer un enfant démuni !!!) et un père qui a survécu à la déportation d’Auschwitz mais qui ne s’épanouit plus guère dans sa relation de couple, Rachel peine à trouver sa place et surtout le chemin de la liberté. Contrainte en plus de partager sa chambre avec sa grand-mère maternelle, elle doit surveiller enfin qu’elle ne meure pas ! Pas étonnant qu’elle finisse elle aussi par avoir quelques symptômes de cette névrose familiale latente (Elle dort avec son cartable et se remet à faire pipi au lit ! ) jusqu’à se retrouver dans le cabinet pas beaucoup plus rassurant d’une drôle de psychologue pour enfants! Mais un jour, Rachel rencontre Valérie, une nouvelle camarade de classe, petite fille délurée et à la langue bien pendue qui va lui donner les clés pour s’affranchir…
Faisant renaître le décor de la France des années 80 (Les nostalgiques trouveront leur bonheur entre petit extrait de « la boum » et autres caricatures de « Dallas » ), Carine Tardieu dresse ici une chronique douce amère de l’enfance où les adultes englués dans leurs propres angoisses, échecs et doutes ne semblent pas les mieux armés pour emmener la petite fille qu’est Rachel sur le chemin du bonheur ! Mais la réalisatrice sait pourtant par-delà leur travers nous les rendre attachants et l’on finit bien souvent par rire de leur désarroi et de leur malaise inavoué ( La première séance chez la psy est sur ce point un régal ainsi que les échanges en anglais au début du film entre les 2 parents afin de préserver Rachel de certains sujets sensibles !!) Mais ce qui incontestablement reste la plus grande réussite du film, c’est la façon que Carine Tardieu a de peindre la relation entre les 2 fillettes : entre rivalités avec les plus jolies filles et meilleures élèves de la classe( dont Rachel rêve en secret d’intégrer le club des amies de Barbie !), premiers émois amoureux avec le frère de sa meilleure copine et espionnage en règle d’une maîtresse pin-up et vacharde dont la vie amoureuse est des plus mouvementée, se tisse une relation d’amitié profonde pleine de vitalité et d’espièglerie, de première fois et de transgressions des interdits, le tout souligné par une mise en scène pleine de surprises et d’inventivité.
Le principal écueil du film reste pour moi le choix très dramatique du final (qui semble un peu tomber comme un cheveu sur la soupe et chercher à tirer la larme facile) et les descriptions des relations adultes qui manquent parfois de crédibilité, trop empreintes peut-être de bons sentiments.
Il n’en demeure pas moins vrai que ce film offre un vrai bon moment de cinéma, réjouissant dans sa plus grande partie et qui veut sans doute avec quelques maladresses laisser pour message que la vie est courte et qu’il faut en profiter, sans tarder, le plus possible