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Julien D
Le manque de succès des frères Farrelly depuis une dizaine d’années les a obligé à faire appel aux deux acteurs de leur premier triomphe, Jim Carrey et Jeff Daniels pour reformer, vingt ans après, le duo de crétins a, à tous les quatre, lancé leur carrière et a fait de l’idiotie poussé à outrance de ses personnages une valeur sûre de la comédie américaine. Cette volonté de renouer à l’humour régressif souffre malheureusement d’une difficulté flagrante de la part des auteurs à se renouveler. Beaucoup des gags de cette suite font écho à ceux du premier sans pour autant en retrouver ni la folie irrévérencieuse ni l’énergie comique, en particulier de la part de Daniels qui, contrairement à son acolyte, n’a plus l’habitude de faire le zouave. Ce scénario, à trop vouloir offrir une histoire prévisible pointillée d’autoréférences et de situations grotesques, ne parvient pourtant jamais à exploiter ni les pistes comiques ni le capital dramatique laissés en suspens par la conclusion de l’original. Les fans inconditionnels de Llyold et Harry seront indubitablement acquis à la cause de ses retrouvailles tant attendues mais, avec un peu de recul, il n’est pas dur de n’y voir qu’un cas désespéré de recyclage.
Mondocine
Dumb & Dumber De est réservé à un public averti, conscient et amateur d’un humour fangeux et fossoyeur de la finesse. Les addicts aux facéties outrancières de Jim Carrey et les accrocs à la rigolade qui tâche, seront ravis et généreusement servis par ce plat grossièrement imbécilo-taré. Les autres, paralysés par la consternation, ne pourront que traverser ce délire en vivant les neuf cercles de l’enfer de Dante. Entre les deux, ceux qui trouveront ça grotesque et excessivement trash-dégueulasse mais qui se prêteront à rire à quelques gags burlesques ou clownesques plutôt efficaces et sottement poilants. Car finalement, c’est quand il sort deux secondes du vulgaire crasseux que Dumb & Dumber De se montre le plus inspiré et tire les rires les plus sincères. Pour le reste, le film se contente de reprendre tous les ingrédients du premier et de suivre un parcours balisé resservant le gros de son principe et de ses situations gagesques en jouant la carte du souvenir-clin d’oeil. Un peu comme la récente suite tardive des Trois Frères par exemple. Leur point commun ? D’être justement tellement tardifs qu’ils en deviennent un peu poussif et dépassés. Une chose est sûre, Dumb et Dumber De n’est ni bon ni mauvais, « il est », tout simplement, et s’adresse vraiment aux fans.
La critique complète sur Mondociné
La critique complète sur Mondociné
Dans la lignée du premier, toujours aussi divertissant, loufoque et décalé, l'humour US dans toute sa splendeur. Certaines scènes sont limite malaisantes mais c'est aussi là le principe même de Dumb et Dumber. Le duo est toujours efficace 20 ans plus tard, attachant et complètement déjanté. Sympa sans être incontournable.
C'est forcément compliqué de produire la suite d'une comédie majeure comme "Dumb and Dumber", d'autant que les frères Farrelly ont alterné le bon et le moins bon entre temps et que c'est un film que l'on attendait plus. On le réclamait dans les années 2000 quand Jim Carrey était encore au top, on ne s'attendait pas à l'avoir en 2014. L'idée de base est intéressante (Harry découvre qu'il a une fille qui pourrait lui donner un rein et lui sauver la vie), et l'exécution est encore une fois particulièrement débile. Certaines idées sont vraiment inspirées et drôles, d'autres particulièrement embarrassantes. L'idée visuelle du camouflage de Rob Riggle est vraiment réussie et la fin suggérant trois autres suites d'ici 15 ans fait autant rigoler que peur. Ces deux personnages ont vieilli il faut bien l'accepter mais heureusement ils n'ont pas si mal vieilli que d'autres.
L'adage « plus c'est con, plus c'est bon » se vérifie de temps en temps dans le film. L'humour crétin, les personnages débiles qui naviguent entre burlesque et mauvais goût me laissent pantois. À tel point qu'il m'est difficile d'émettre un avis. Malgré des moments de gêne, je préfère encore ce film aux fausses comédies chiantes et sans saveur.
Une déception : Un film parfois drôle mais souvent lourdingue avec des gags sentant le réchauffé car largement inspirés du premier opus. Du coup le film laisse un sentiment de frustration , tant les frères Farelly ont peine à se renouveler et à proposer une œuvre novatrice. Mêmes les principaux protagonistes paraissent peu inspirés c'est pour dire. Certains gags font mouche, mais le film est loin d'être à la hauteur des attentes. Dommage.
Clairement en dessous de son aîné, cette suite une vingtaine d'années plus tard enchaine les gags loufoques, les blagues lourdingues et les situations saugrenues tout en ayant du mal à nous décrocher le moindre sourire. Les acteurs ont vieilli, leur humour aussi et le tout ne fonctionne plus comme dans les années 90. Dumb et Dumber De tombe à plat du début à la fin...
film lent, pas toujours drôle, le début est très lent, j'ai failli quitter la salle d'ennui. A partir du milieu du film, on sent enfin un élan de comédie légère plutôt agréable. Jim Carrey semble être en petite forme et malheureusement cela se ressent sur le film. Une suite bien inutile ma fois, mais on aurait pu sen douter.
spoiler:
Dans la lignée du 1er opus,
l'effet de surprise en moins. On s'attache tout de même par de rares moment à la comédie lourdingue des Farrelly.
l'effet de surprise en moins. On s'attache tout de même par de rares moment à la comédie lourdingue des Farrelly.
c'est pas ce que j'ai pas aime le film, y'a des gags et des vannes bien lourdes et potache comme je les aimes, mais après c'est aussi efficace qu'un sceau sans fond et ça devient énervant vers la fin. Jim carrey illustre bien ce défaut tant il m'a énerve, heureusement que Jeff Daniels était là pour tout rattraper.
Guillaume
Le scénario, dont on a l'impression qu'il a été écrit sur un bout de table après une soirée bien arrosée, n'est qu'un (pâle) prétexte aux tribulations des deux principaux personnages. Les gags et répliques s'enchaînent certes à un rythme effréné, mais en restant toujours dans le registre "pipi-caca", cela devient assez vite lassant, donc ennuyeux.
Moué bon, ce film est plus lourdingue et graveleux que le premier, les scènes drôles se comptent sur les doigts de la main, les personnages secondaires sont assez débiles (en plus des deux principaux ^^) et un scénario abracadrantesque. Meme pas la moyenne pour moi. Une suite vraiment commerciale. 2/5
Vingt ans après un premier volet raté et donc sans intérêt, Jim Carrey et Jeff Lewis se retrouvent pour ce qui va être « Dumb and Dumber 2 ». A mes yeux, la seule véritable raison de regarder ce second volet, c'était de voir si le niveau avait pu être un peu relevé par rapport au premier. La réponse est non, le niveau n'est pas relevé, c'est toujours aussi débile, mais ça passe mieux. Sans blaguer, je me suis plus amusé devant ce deuxième film. Mais il ne faut pas se leurrer, l'ensemble reste tout de même bas du front et voir Jim Carrey et Jeff Daniels avec cette allure et dans ces accoutrements à la cinquantaine dépassé, c'est tout de même un peu ridicule. Soyons pas trop vaches non plus, le film à le mérite d'être divertissant. C'est déjà ça. J'en finis donc avec les Dumb and Dumber, et si l'envie me prend de revoir notre vieux Jim dans ses vraies œuvres, je me retournerai sans hésiter en direction de films comme les deux « Ace Ventura », « The Mask », « Menteur, Menteur » ou « Fous d'Irène ».
Les frères Farrelly, drôles de trublions populaires dans les années 90, Outre-Atlantique, notamment de par leur direction conjointe de Dumb et Dumber en 1994, sont de retour en 2014 avec ces mêmes personnages. Depuis longtemps relégués au rang de metteurs en scène dépassés, les deux frangins reviennent pleins de bonne volonté, accompagnés des deux vedettes du film initial, Jim Carey et Jeff Daniels. Tout ce petit monde, conscient du petit cercle de fans de la première heure, n’a jamais cherché à innover le moins du monde, reprenant les personnages de Lloyd et d’Harry là où il les avait laissé 20 ans auparavant. Les mêmes grimaces, les mêmes bêtises et les mêmes ressorts comiques sont ici déployés. Ces ressorts comiques, justement, sont basés sur la stupidité affligeante des deux comparses, une nouvelle fois embarqués dans un Road Trip peu commun qui les mènera au-devant d’un bon nombre d’aventures improbables. La recette est donc foncièrement la même, telle qu’attendue, agrémentée de quelques clins d’œil pour les nostalgiques.
Oui mais voilà, l’esprit déjanté, voire complètement ahuri, du film de 1994, même si ici rien n’a été laissé au hasard, semble difficilement s’adapter à notre ère un tantinet plus moderne. Alors qu’on rit ici gaiement des flatulences, des grimaces et des obscénités puériles débitées à fort taux de répétition, beaucoup se demanderont finalement si le concept n’aurait pas dû rester cloisonner dans les années 90. Pour tout dire, à l’exception de quelques effets visuels mineurs, d’une durée de visionnage un brin accrue, presque deux heures, rien ne change entre les deux films, rides sur les visages à part. Bien sûr, Dumb & Dumber de s’affirme comme une continuité logique, mais là encore, le scénario veut nous faire croire à une bêtise dantesque afin d’expliquer sommairement cette absence durant 20 ans. Personne n’y croit vraiment sauf sans doute les opérateurs en marketing derrière un film opportunistes quasiment certain de fonctionner en salles.
Bref, tout le monde aura compris une notion essentielle. Si les premières aventures de Lloyd et Harry ne vous avaient pas plu, inutile de retenter l’expérience, ici encore poussée plus loin. En somme, voilà un film qui s’adresse purement à ses amateurs inconditionnels, ceux qui aiment rire de tout, ceux qui s’amusent de contempler la bêtise et la stupidité comme modèle humoristique. Attention, ceci n’est en rien un jugement. L’humour étant comme toute chose, chacun ses goûts. Pour ma part, les pauvres Jim Carey et Jeff Daniels, la cinquantaine bien tassée, ou quelque chose s’approchant, m’ont fait de la peine en grimaçant, gueulant et vociférant comme deux gamins d’à peine vingt ans. Alors que chacun d’eux a, depuis 1994, visité d’autres horizons, même Jim Carey, cette nouvelle participation à l’univers des frères Farrelly semble raisonner comme un retour en arrière artistique seulement motivé par le profit. Avis aux amateurs. 07/20
Oui mais voilà, l’esprit déjanté, voire complètement ahuri, du film de 1994, même si ici rien n’a été laissé au hasard, semble difficilement s’adapter à notre ère un tantinet plus moderne. Alors qu’on rit ici gaiement des flatulences, des grimaces et des obscénités puériles débitées à fort taux de répétition, beaucoup se demanderont finalement si le concept n’aurait pas dû rester cloisonner dans les années 90. Pour tout dire, à l’exception de quelques effets visuels mineurs, d’une durée de visionnage un brin accrue, presque deux heures, rien ne change entre les deux films, rides sur les visages à part. Bien sûr, Dumb & Dumber de s’affirme comme une continuité logique, mais là encore, le scénario veut nous faire croire à une bêtise dantesque afin d’expliquer sommairement cette absence durant 20 ans. Personne n’y croit vraiment sauf sans doute les opérateurs en marketing derrière un film opportunistes quasiment certain de fonctionner en salles.
Bref, tout le monde aura compris une notion essentielle. Si les premières aventures de Lloyd et Harry ne vous avaient pas plu, inutile de retenter l’expérience, ici encore poussée plus loin. En somme, voilà un film qui s’adresse purement à ses amateurs inconditionnels, ceux qui aiment rire de tout, ceux qui s’amusent de contempler la bêtise et la stupidité comme modèle humoristique. Attention, ceci n’est en rien un jugement. L’humour étant comme toute chose, chacun ses goûts. Pour ma part, les pauvres Jim Carey et Jeff Daniels, la cinquantaine bien tassée, ou quelque chose s’approchant, m’ont fait de la peine en grimaçant, gueulant et vociférant comme deux gamins d’à peine vingt ans. Alors que chacun d’eux a, depuis 1994, visité d’autres horizons, même Jim Carey, cette nouvelle participation à l’univers des frères Farrelly semble raisonner comme un retour en arrière artistique seulement motivé par le profit. Avis aux amateurs. 07/20
Dans la droite lignée du premier épisode, l'effet de surprise en moins. Dumb ans Dumber 2 a le mérite de ne pas s'écarter du chemin emprunté par Larry et Floyd au cours de leur première péripétie. Ils sont à fond dedans, nous un peu moins. Mais les quelques scènes d'une drôlerie en parfaite adéquation avec l'univers en question me conviennent parfaitement.
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