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Un visiteur
3,5
Publiée le 22 mars 2013
La force de ce film, plus que les idées bien connues qu'il développe, est sans doute qu'on ne déteste pas les protagonistes et qu'on ne les envient pas plus... A mon sens ce film n'est pas une charge, mais un constat. On voit des hommes prisonniers du système qu'ils entretiennent. Malgré le luxe on ne ressent pas son vertige, tout semble secondaires à part cette course face aux dangers et aux coups tordus de la haute finance où les arrivistes combattent les vieux tigres. Je dirais que cela semble une vision réaliste dans la veine d'un Wall street remis au goût du jour, on ne s'ennuie pas, on prend même plaisir à suivre cette ascension...jusqu'à la fin.
(...) Ainsi, Le Capital prend à revers toutes les remarques que l’on pourrait habituellement faire à un film. « Une forme parfaite au service d’un fond sans intérêt, pathétique ». « Une bêtise bien emballée ». Ici, c’est tout le contraire. Le fond est parfait, mais la forme est d’un ennui presque insurmontable. Dommage car dans les deux cas, que ce soit le fond ou la forme qui pèche, le résultat reste le même : l’ennui est présent.
Mouais, si on prenait les clichés sur le monde de la finance, on les bout à bot et on en faisait un film .... Gad Elmaleh est un acteur? Compliqué à suivre, ça relève plus du documentaire que du film. L'histoire avec le mannequin (cliché de base) est ridicule. En revanche c'est très crue et ça c'est un bon point. Pour tout le reste faudrait demander à un économiste, si les magouilles sont vraies.
Costa-Gavras a modernisé sa réalisation ce qui est un bien, je trouve. Pour le reste c'est un peu réducteur, les banquiers tous pourris, les petits tous bons. 2 étoiles et demie.
Simpliste, caricatural et prosélyte. Les outrances du scénario sont heureusement compensées par d'excellents acteurs (Gabriel Byrne, Bernard Le Coq, Hyppolite Girardot, Philippe Duclos) et quelques scènes savoureuses. On ne s'ennuie pas forcément, mais il vaut tout de même mieux éviter de voir ce film au premier degré.
Critique féroce du monde de la finance, des banques qui nous gouvernent, des traders sans scrupules, etc. la liste n'est pas exhaustive. Dommage que la phrase "prémonitoire" que l'on entend dans la bande annonce est escamotée à la fin du film. Elle est féroce: "Prenons l'argent chez les pauvres, ils n'en ont pas beaucoup, mais ils sont beaucoup plus nombreux" ! Et c'est exactement ce qui se passe ce weekend (17-18 mars 2013) à Chypre. Tous les comptes bancaires sont bloqués et tous ceux en dessous de € 100000 seront taxés à 6,5%. Bravo Monsieur Costa-Gavras, vous l'aviez imaginé, l'Europe et le Fond monétaire international l'ont réalisé.
Décevant... Une accusation qui se perd dans les méandres d'un montage trop agressif, d'une ligne directrice trop désordonnée et surtout aux mains d'un acteur principal totalement perdu... Cela dit, il n'est pas certain que Vincent Cassel s'en soit mieux sorti! Comment faire si médiocre après avoir réalisé tant de chefs d'œuvre??! Quel dommage...
Un bon film sur le capitalisme et le monde du fric. GM reste peu crédible et un peu étriqué dans son costume. Cependant, le pouvoir de l'argent, la cupidité, l'ambition, les calculs, les manipulations et les coups par derrière est bien montre dans ce film. Ce monde des banques et du fric qui a le vrai pouvoir. On en ressort petit et modeste et on s'accroche a la richesse gratuite qui est l'amour, la famille et les beaux paysages
Un film passable, c'est pas le meilleur Costas Gavras pourtant dieu sait si j'aime son cinéma. Je n'aime pas Gad Elmaleh, il joue mal, ce n'est pas un bon acteur, même si il essaye d'enlever ses tiques de comique il n'en reste pas crédible pour autant.
Evidemment ça ne vaut pas l'aveu, mais Costa Gavras nous livre un bon film sur le monde capitaliste. Gad Elmaleh , que je n'apprécie pas comme comique prouve une nouvelle fois que les comiques sont des tragédiens...mais n'est ce pas cela le but d un acteur? Un film a voir sans problème, même si c'est tout sauf un chef d'oeuvre.
Un Costa Gavras ne se refuse pas un samedi soir d'hiver ! GM pas toujours crédible dans les évolutions du personnage, manque un peu de rythme et peut être d'inspiration politique.
Costa-Gavras vieillit et fatigue, mais pourtant il ne rompt pas. Comprenez que si « Le Capital » est le film d'un cinéaste en légère perte de vitesse, il reste pour autant celui d'un homme engagé et réaliste, qui n'a rien perdu de sa lucidité avec les années. Après, comme je viens de l'écrire, le résultat n'est donc pas parfait, loin s'en faut : la démonstration est désormais connue, et la verve provocatrice du réalisateur de « Z » n'apparaît que partiellement, la subtilité n'étant pas toujours de mise, compensée toutefois pas un cynisme de tous les instants plutôt réjouissant. Il y a des passages totalement hors-sujet (l'omniprésence incompréhensible de la prostituée en tête), d'autres très pertinents, à l'image d'un personnage principal aussi séduisant par moments que révoltant à d'autres. Ce contre-emploi, Gad Elmaleh y est convaincant, à défaut d'atteindre celui, magistral, de José Garcia dans « Le Couperet ». Bref, une piqûre de rappel pour nous rappeler le monde merdique dans lequel nous vivons, surtout par un révolté tel que Costa-Gavras, n'est jamais mauvais pour la santé, mais elle vient quand même clairement après la tempête, n'offrant, malgré un scénario relativement correct, pas de vision vraiment nouvelle sur ce fléau qu'est la finance pour notre société. Dommage.