Aborde le monde de la finance sous un angle convenu, simple mais efficace, Pour une fois on ne tombe pas dans le caricatural des films à l'américaine tels que "Wall Street" et sa suite. Le contraste entre les requins français et américains et l'attitude du Président est très bien présenté et rend la réflexion du spectateur plus intéressante. Surtout, un Gad Elmaleh à contre emploi, bien plus intéressant que dans les remakes cinématographiques de ses spectacles.
Costa Gavras a le don de voir dans les acteurs cantonnés à la comédie un potentiel dramatique. Déjà en 2005 dans Le Couperet, il avait révélé au grand public un José Garcia transformé en chômeur désabusé. Le cinéaste en fait de même avec son Capital en offrant à Gad le rôle principal. Il y interprète le nouveau patron d'une des banques les plus puissantes d'Europe.
Une adaptation littéraire n'est jamais facile à transposer au cinéma, surtout lorsqu'on veut parler de stratégies financières. Ici, la transposition vers le grand écran n'est pas réussie. D'abord parce l'on s'ennuie dans Le Capital, les scènes étant souvent floues et didactiques (le brunch anglais) alors que certaines plus simples (le déjeuner familial) auraient gagné à être plus présentes.
Si Gad fait une bonne interprétation de cet individu prétentieux et antipathique, ce personnage n'est, au fil du film, pas toujours cohérent. Que cela soit au niveau de sa morale (il nous dit au début que seul l'argent l'intéresse pour changer ensuite d'idée en voulant écrire un livre dénonçant les banques...) ou de ses sentiments (il aime sa femme mais la trompe, alors qu'il commence à tomber amoureux d'une troisième conquête...).
L'intrigue avec le mannequin est inutile, car pourquoi passer autant de temps sur un aspect connu de tous, la luxure des hommes riches ? Idem pour les micro-scènes se passant dans l'imaginaire du banquier, qui sont tout à fait hors de propos. Avec tous ces aspects brouillons, il est plus que probable que Costa Gavras voulait faire de cet homme quelqu'un de complexe et difficile à cerner, mais là c'en est trop.
Au début et à la toute fin, Gad s'adresse à nous en faisant un regard caméra, car c'est bien le public qui est visé pour qu'il comprenne dans quelle société pourrie nous vivons. A nous de nous adresser au réalisateur pour lui dire qu'un film plus simple et plus fin aurait sûrement donné à son propos davantage de cohérence.
Je suis surement une des rares personnes à avoir vraiment apprécié ce film... Gad Elmaleh sous un angle qu'on attend pas forcément... Et une histoire selon moi bien ficelée quoi que parfois trop énorme que pour être réelle. Je l'ai vu et revu
Peinture cruelle du Capitalisme et de la motivation des ses principaux acteur. Le jeu, le désir et le pouvoir ont pris l'ascendant sur l'humain. Finalement, l'argent n'est que le score défilant d'un compteur de flipper. Costa-Gavras parvient à retrouver avec force la verve de "Z" et l'"Aveu", après un "Couperet" à la mécanique trop simplette. Une distribution et une réalisation à l'ancienne. Un thème dûr à porter à l'écran, mais habillement romancé.
J'ai vu un film... que je qualifierai de "mou du genou"... Malgré le thème fortement chargé de valeurs émotionnelles, morales et manichéennes, je n'ai pas été emporté par la narration, le jeu des comédiens et les partis-pris de la réalisation. Le mérite de ce film est, s'il en est, de mettre en exergue les dérives du monde financier, mais plutôt que de mettre toujours derrière des stratèges, des théoriciens ou des tacticiens, il me semble que tel Frankenstein, la créature "Finance" a totalement échappé à ses créateurs, et que certains profitent d'un système en déliquescence... Du coup, le film est finalement assez convenu... Est mangé, celui qui allait voulait manger... mais le tout avec des lenteurs, des temps morts qui pénalisent le film. Gad Elmaleh dans son rôle de banquier sérieux ne me semble pas tellement à son aise dans cet environnement. Costa-Gavras a eu beaucoup de courage de lui confier un personnage qui casse les codes... Souvent dans le personnage, je ne peux m'empêcher de douter du casting... Même Gabriel Byrne, je le trouve assez en dessous en banquier manipulateur et cynique... En fait, je trouve que la caméra n'est pas au plus près des comédiens, et les lumières "ternes" contribuent à ralentir la narration... Certains dialogues sonnent juste sur le fond, mais pas dans le jeu... Cela dit, ce type de film contribue à faire prendre conscience que nous vivons dans un monde bien difficile à décrypter... Et il permet de donner qq clés sur le pouvoir, l'argent, la finance...
Un film en tout point catastrophique. Rarement un casting aura été aussi peu judicieux, Gad Elmaleh est faux du début à la fin, tout sonne creux, les dialogues sont d'une lourdeur implacable. Comment un film comme celui-ci peut-il sortir en salle ? Même en télé on n'y trouvera pas son compte. Qu'est-il arrivé au Costa Gavras des débuts ?
Ce titre est évidemment une provocation. Ce film est une satire du monde de l’argent, et un pamphlet contre une vision du monde érigée en système tentaculaire. Prendre Gad Elmaleh en premier rôle n’est pas innocent. Il est là pour attirer le genre du drame vers la comédie, et non le contraire. Ceci est une comédie. On le voit dès la première scène « comique », où le boss de la banque s’écroule en plein parcours de golf, en se tenant les « bourses », il avait un cancer qu’il dissimulait aux collègues pour ne pas être débarqué. On le voit par les incessants allers-retours de Tourneur-Elmaleh vers le spectateur, et par les intermèdes « comiques », où l’on voit sa conscience lui rappeler qu’il lui reste un semblant de conscience justement et d’humanité. Donc moi, je me suis bien amusé. La situation du monde on l’a connaît, et Costa-Gavras sait que son film ne va rien changer. Les années d’espoir, de révolte, les "seventies" sont très loin derrière maintenant. Donc amusons-nous à voir Elmaleh nous composer un personnage hybride, un mix entre Jérôme Kerviel /Nicolas Sarkozy retourné aux affaires, Bernard Lecoq nous refaire son imitation de Chirac, on fait le tour du monde en jet privé comme James Bond, le montage respire, comme la santé « financière » rassure…c’est déjà pas mal non ?
Eh beh! Ca vaut même pas un dimanche après-midi sur M6... C'est tellement mal raconté, mal joué (Gad Elmalek, va te rhabiller!) que le propos politique passe à la trappe!!!
gad est étonnement bon dans ce role de banquier. l'acteur comédien prouve avec certitude qu'il n'excelle pas que dans les comédies populaires. ce dernier est crédible dans ce film rythmé, sans temps mort. on ne s'ennuie pas, l'histoire est interessante mais pas novatrice. il n'y a rien d'exceptionnel ni de transcendant . toujours un petit air de déja vu, car ce n'est pas le premier film sur la finance et les traders.
Caricatural mais le contraire est il possible pour ce sujet ?! Sans détour, sans nuance, "à la Michael Moore ". Le sujet est traité sans concession. C'est bien rendu au monde de la finance. Très bon film !
j'ai trouve ce film moyen, le scenario est bon mais ca part dans tous les sens, l'histoire avec la pute est inutile, on sait comment ca fonctionne, j'ai pas trouve elmaleh a l'aise, c'etait pas le bon acteur pour ce role, mais c'est correct quand meme
C'est l'histoire d'un mec qui est devenu président directeur générale d'une banque qui à le nom d'un groupe de rock. toute ça famille est inscrit dans un syndicat et lisais l'humanité en 1970 sa vie, ses amis, ses amours, ses ulcères, son compte en banque. il y a les méchants capitaliste américains et 5 min il explique au français comment dévaluer la valeur des actions pour faire une OPA. 90% du film c'est gala et sarkozy.