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Un visiteur
2,0
Publiée le 23 octobre 2013
Un sujet intéressant et dynamique ruiné par un très mauvais jeu d acteur de gad marqué par ses expressions monochromiques d ambition et de suffisance. Mais c est surtout la naïveté de la vision du monde économique qui rend le film incohérent sur de nombreux points.
Film froid qui dépeint la haute finance, Gad adopte une position d'acteur monolithique tout le long du film, ok on veut que son perso soit froid et implacable comme le monde dans lequel il évolue mais il peut mieux faire... mais le pire ce sont les apartés,certes ils sont brefs et peu nombreux mais ça gâche le film, ça lui donne un côté BD grand-guignolesque et c'est dommage. Les requins s'entre dévorent et ne laisse pas de miettes, les salariés n'existent pas, c'est normal on nous fait évoluer dans de sphères trop hautes et l'histoire spoiler: de fesse avec le mannequin n'apporte rien. Je suis très heureux de retrouver Natacha Régnier hormis cela... On en sort en ayant la haine de tout de monde là, mais avait-on besoin de ce dernier pour l'avoir ?
Eh bien, eh bien, j’ai connu Costa Gavras plus inspiré et surtout plus subtil dans la dénonciation. Il s’attaque ici aux grandes banques internationales et à leurs activités autant spéculatives que d’affaires, malheureusement il traite le sujet avec la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il y décrit les banquiers de la grande finance internationale comme modelés tous sans exception sur le même modèle, à savoir : arrivistes, cupides, hypocrites pour ne pas dire menteurs, vulgaires… Bref il fait contre eux une charge vraiment outrancière qui décrédibilise son propos. On ne peut durant ce film s’attacher à aucun des personnages et surtout pas celui du héros incarner par Gad Elmaleh qui dès le début est antipathique au possible. Les péripéties qui structurent le film sont inintéressantes et font partie de cet ensemble d’éléments qui caricaturent un sujet qui aurait mérité, pour rendre sa dénonciation un peu efficace, un traitement plus habile. On se retrouve au contraire devant une dénonciation digne d’un meeting du Parti de Gauche où Mélanchon et Besancenot auraient été aux manettes du scénario. Grossier au point d’être d’un parti pris ridiculement caricatural, Costa Gavras s’est fourvoyé dans un singerie peu digne de lui et qui provoque chez le spectateur une réaction quasi inverse à celle recherchée ; on n’est plus choqué de la situation et on se prend presque au contraire à s’indigner de la représentation outrageante qui est fait ici des banquiers. Une œuvre du cinéaste a très vite oubliée pour ne pas lui faire ombrage.
Un film complexe, où même arrivé a la fin, il reste des zones flous, inexpliqué. Toutefois le film a le mérite de nous dépeindre de manière assez clair les jeux économique autour de l'univers bancaire international. Gad est impressionnant de sérieux dans ce rôle qu'il incarne à la perfection. Intéressant mais sans plus.
Costa-Gavras nous fait découvrir le milieu bancaire de manière assez caricaturale. Bonne surprise de voir Gad Elmaleh dans un rôle comme celui ci. L'intrigue est bien maintenue et le film se regarde avec plaisir. Excellente surprise.
l'intérêt de ce film est de dénoncer un système, mais c'est aussi quelque part un peu sa faiblesse. Toute les oeuvres à caractères financiers / boursiers sont assez peu enthousiasmantes et assez peu vivantes et le film n'échappe pas réellement à cette règle, malheureusement. Par contre, il a le mérite de bien faire comprendre les rouages de la finance "et ce que cela implique pour l'être humain" ... . Cette production est également originale dans le sens où elle permet de voir Gad Elmaleh évoluer dans un registre complètement inhabituel, ce qui est intéressant, en particulier compte tenu du fait qu'il s'en tire très bien ... . Bref, un film pas dénué d'intérêt mais qu'on n'a pas un plaisir extraordinaire à regarder de par son thème de départ.
Costa-Gavras est assurément l'un des réalisateurs les plus important de notre époque et son cinéma militant ne se contente pas d'un discours engagé mais il se double d'une mise en scène percutante et maîtrisée. Malheureusement, il se prend les pieds dans le tapis avec une critique trop facile et superficielle de notre monde moderne, bien moins étudiée et complexe que dans "Le couperet". Il réitère d'ailleurs son choix de placer un acteur comique dans un rôle dramatique car il faut bien trouver des financements pour un tel film. Si G. Elmaleh n'est pas mauvais, il n'a clairement pas la carrure pour un tel rôle. Dans beaucoup de ses scènes, on ressent trop ses efforts pour se mettre au niveau, entourer en plus de monstres de l'interprétation. Le script se révèle convenu et trop didactique et le montage enchaîne les scènes à un rythme effréné, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer. C'est virulent bien sûr, parfois un peu complexe et d'une cruauté assez inouïe mais ça sent le travail bâclé. Vraiment dommage. D'autres films sur
Un film qui résume très bien ce monde financier d'argent roi qui nous gouverne. Ce même monde qui joue avec la vie des gens sans tenir compte des conséquences de leurs actions. Un monde que je déteste par dessus tout. Très bonne interprétation des acteurs et surtout celle de Gad. Un film qui reste dans les têtes!
Pour une fois, Gad Elmaleh, qui joue un rôle ni insupportable, ni superficiel, tient la corde ! Tout comme l'intrigue entière qui navigue entre cynisme pur et vision nauséabonde du capitalisme débridé. La démonstration, bien orchestrée, est efficace.
Par rapport à la carrière florissante de Costa-Gavras dans le domaine des films à thèse en forme de charge politique,"Le Capital" apparaît effectivement anecdotique. Le réalisateur grecque y fustige avec facilité le capitalisme sauvage et le manque de tact et de remords des multinationales qui s'engraissent sur le dos des gens modestes. Gad Elmaleh est surprenant dans un rôle de PDG manipulé,où il peut laisser aller son penchant peu connu pour le drame,même si on peut lui reprocher son expression monolithique. Le film étonne par sa fluidité et par la cohérence avec laquelle les évènement s'enchaînent. On n'y apprend rien de neuf,mais c'est malgré tout très prenant. La morale est naïve,et on pouvait attendre plus de Costa-Gavras sur la crise boursière. On se contentera donc de ce film mineur et ludique.
J’ai apprécié le jeu tout en retenu de Gad Elmaleh, personnage assez énigmatique, froid en affaire, un brin humain et ridicule dans sa relation avec le top modèle, lequel aurait pu ne pas être présent dans la narration. Narration assez caricaturale, surlignée, mais sans être indispensable, reste acceptable. Le malheur c’est qu’on n’apprend pas grand-chose vu de l’intérieur. Je ne me suis pas ennuyé parce que je croyais à tout moment que la courbe de l’intensité continuerait sa progression, car la réalisation était assez énergique, mais peine perdue, au final, le film accouche d’une petite somme laquelle sera vite oubliée...
Le principal soucis de cette charge contre les dérives du capitalisme est le manque de crédibilité de son personnage principale, difficile d imaginer un président de banque découvrir les magouilles et les dérives et prendre ses distances avec. Gad Elmaleh ne m a de plus pas convaincu dans son jeu. Petite forme pour Costa Gavras.