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Un visiteur
3,0
Publiée le 28 juin 2014
Mettons de cote la morale Marxiste qui est d'une naïveté affligeante. C'est un bon divertissement avec de bons acteurs. La crédibilité du cote banque française est bien supérieure a la caricature du monde anglo-saxon. Le melange finance / luxe et le cote humain des personnages donne son charme a l'intrigue.
Je suis surprise de la critique aussi négative que reçoit ce film, l'ayant vu récemment, j'ai été agréablement surprise par l'intrigue, basique mais compréhensive, qui a suscité mon intérêt durant tout le film. Bien sûr le point de vu adopté par le réalisateur est très manichéen mais il permet de mettre en lumière une partie de la société actuelle. L'acteur principal Gad Elmaleh fait oublier dès les premières minutes du film sa "zone de confort" habituellement comique, en jouant juste. Si ce film manque de quelque chose, c'est d'émotion et de passages touchants, qui pourraient interpeller le spectateur, mais le rôle cynique et le thème abordé "sans foi ni loi", inhumain le veut. Ainsi je pense que le réalisateur est allé au bout du thème, et de ses idées: en effet la dénonciation passe avant le film. C'est un choix que j'ai particulièrement apprécié, mais qui n'est pas au goût du jour visiblement !!!
L'idée est pas mal mais c'est déjà mainte fois évoquée dans certains films (Margin Call, Wall Street...), c'est du déjà vu. De plus, Gad n'est pas du tout convaincant dans un rôle dramatique : difficile de garder son sérieux.
bof bof. Décidément Gad El Maleh est un acteur très moyen. Cette critique du monde financier est assez maladroite tant les ficelles sont grosses et les clichés aveuglants.
On a connu Costa-Gavras en bien meilleure forme. Cette charge contre le milieu de la finance se prend beaucoup trop au sérieux et finit par ennuyer sur la longueur. Le réalisateur, pétri de bonnes intentions, a choisi un récit trop aseptisé pour ce qui aurait pu être un pamphlet social à caractère militant, mais qui s'avère être un portrait sans saveur d'un monde de requin sans scrupules. Et quel drole de choix que de donner le rôle principal à Gad Elmaleh, pas très convaincant dans ce registre. Un Costa-Gavras en toute petite forme.
On a vu plus corrosif en matière de dénonciation du système financier mondial, mais "Le capital" se laisse regarder néanmoins. Dommage que Costa-Gavras s'intéresse plus à son personnage de parvenu, interprété avec justesse par un étonnant Gad Elmaleh, qu'au système en lui-même, comme avait si bien pu le faire "Margin call". La réalisation est comme toujours avec ce réalisateur sobre et efficace, mais on se demande parfois où il veut en venir, et s'il ne navigue pas parfois à vue. Costa-Gavras voulait faire son film sur le capitalisme, il l'a fait. Pas de quoi fouetter un chat.
Une chronique financière sur le monde des puissants et leurs rapports a l'argent et au pouvoir assez inintéressante et vague, et surtout incomprise par son casting. Proche de l'excellent "Margin Call" en beaucoup moins puissant, le scénario raconte l'ascension d'un vice-président de banque qui, après un malaise cardiaque de son président, va accéder au poste et va découvrir les affres du pouvoir et va tout faire pour le garder, une critique du monde financier qui se perd dans son propos et finit vite par tourner en rond, et se conclut en perdant tout l'intérêt du spectateur. Dans son premier rôle vraiment "sérieux", Gad Elmaleh est juste mauvais, il donne l'impression étrange de réciter son texte sans chercher a en comprendre les tenants et les aboutissants, et c'est la même chose pour le reste du casting, peu convaincant. Malgré l'âge et l'expérience, Costa-Gavras continue a avoir l'envie de dénoncer et le prouve avec une certaine ambition dans sa mise en scène, pas toujours concluante mais qui part d'une réelle intention, et c'est déjà pas mal. Un drame financier qui ne se comprend pas, et qui repousse le spectateur du début a la fin...
Le monde de la finance mis en scène par Costa-Gavras et accompagné par Gad Elmaleh qui faut bien l'avouer, fait plaisir à voir dans un autre registre que le comique. Le sujet traite du monde des affaires sans trop se mouiller. En effet rien de plus ne nous est appris, le film ne va pas au bout des choses et ne dénonce pas assez ce milieu. Outre quelques longueurs et ce manque de profondeur, Le Capital mérite son coup d’œil au moins une fois.
Ce qui devait être un réquisitoire contre les grands établissements bancaire mondiaux devient un film banal ou l'on suit l’ascension de cet homme de façon complètement désintéressée .
Est-ce bien le réalisateur de Compartiments tueurs, Z, l'Aveu, Missing ou le Couperet derrière la caméra ? Le Capital est risible d'abord parce qu'il semble avoir été écrit par un adolescent (je pense notamment au manichéisme des dialogues et de beaucoup de situations). Et puis les acteurs semblent totalement en roue libre... Avec une distinction particulière pour Gad Elmaleh pas crédible une demi-seconde dans ce rôle, Ce qui le rend involontairement ridicule à la moindre de ses interventions, dès qu'il a un regard appuyé, une bouche pincée, l'air vaguement calculateur... 2 certitudes, Costa Gavras n'est plus que l'ombre de lui-même, quant à Gad il confirme son talent comique.
Associer Gad Elmaleh à Costa-Gavras équivaut à mettre du Ketchup dans du café. Ces deux là n'étaient pas faits pour se rencontrer. Gad Elmaleh est le grand problème de ce film. Son expérience dans le one-man-show (où il est très doué et a sa place) lui sert à se coller une expression sur le visage pour exprimer une émotion comme quand il campe un personnage sur scène. Mais son jeu d'acteur dans "Le capital" sonne continuellement faux. Au cinéma, comme Franck Dubosc, il est un comique populaire mais sans relief incapable de sortir de son registre de prédilection. Dommage, car cette histoire à la morale désenchantée et un brin cynique méritait un personnage principal autrement mieux interprété.
Manipulations... En fait je dirai juste "merci Canal +" pour avoir eu presque deux jours tout en clair : regarder un film un samedi soir c'était plutôt cool !
Une dénonciation naïve du capitalisme par un costa Gavras en toute petite forme qu'on avait connus bien plus mordant par le passé ! Pas aidé non plus par un Gad Elmaleh bien loin d'être le bon comédien pour un rôle bien trop grand pour lui ! Dans le genre "Margin call" est bien plus convaincant...