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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 novembre 2012
Un bon film sur un excellent thème ( les dérives catastrophiques du libéralisme financier ) que Costa Gravas traite dans ses ambiguïtés, ce qui nuit finalement a l'efficacite de la démonstration. Par exemple, le jeu à contre emploi ( le salaud) de Gad Emaleh (à priori sympathique ) traduit le paradoxe des professions financières, comme dans la vraie vie. Film à digérer lentement.
Le nouveau film de Costa Gavras nous entraîne dans les méandres du système financier au coté de Gad Elmaleh. Seulement, le film est décevant, la faute à une faute de casting en la personne de Gad Elmaleh. En effet, celui-ci joue totalement à coté et, de ce fait, gâche le film. A coté, on ne compte plus les erreurs techniques et faute de goûts (l'image est assez laide). Néanmoins, les critique et avis étant tellement négatif, je dois bine avoué que j'ai été assez agréablement surpris par ce film qui, sans être un bon film (loin de là), reste sympathique au regard de la production française actuelle (je préfère ça à Stars 80 ou Asterix).
Je n'ai pas tout compris entre toute les histoires de complos mais sinon j'ai trouvée Gad Elmaleh bon dans son rôle. Et je vais retenir la phrase de la fin...
Le film n'est pas un navet comme j'ai pu le lire. Ceci dit, Gad Elmaleh n'est définitivement pas fait pour des rôles "sérieux". Je ne sais pas pourquoi, mais j'aurais vu Mathieu Amalric à la place. Son visage et son jeu, pâles et froids auraient été parfaitement synchro avec le script. J'ai l'impression qu'avec Gad Elmaleh, on a juste voulu attirer son public et voir comment il se démerdait dans un film à suspens. Les seules fois d'ailleurs, où il s'en sortait, c'était lorsqu'il plaçait une vanne. Au final, on a l'impression qu'il y a du gâchis dans la mesure où le sujet est à la fois capital (sans jeu de mots) et d'actualité. Dommage.
voilà , un Costa -Gavras plutôt réussi , ce qui n'est pas facile avec les cinéastes vieillissants et sur ce genre de sujet . On comprend assez bien le tout , et ça reste très bien joué par tout le monde , Gad Elmaleh est bien mieux quand il ne fait pas le comique . on remercierait presque les banquiers de nous plumer jusqu 'à plus soif .. alors ça se regarde aisément .
Un bon thriller financier sans plu et sans grand rapport donc avec les films qui ont fait la légende Gavras. Entre James-bond financier et Robin des Bois bancaire nous avons droit en prime à une histoire ambiguë d'une amourette idiote entre le héros et une midinette qui ne sert en rien les intérêts du scénario sauf peut-être la libido vieillissante du réalisateur. Contrairement toutefois aux critiques que j'ai pu lire, Gad Elmaleh me semble être parfait dans son rôle.
je pense qu'au moins ce film a le mérite de montrer de quoi nous sommes entourés et des conséquences que nous supportons tous dans notre vie de tous les jours de tous les requins tant de la finance que de la politique je pense que peu de gens ignorent tout ce systéme et il est au moins pour une fois mis en évidence!!
Un Costa-Garas excellent. Gad grand comique habituel s'en sort bien mais on se pose quand même la question : pourquoi ce choix. Le film n'est en rien rébarbatif si on adhère à la démarche du metteur en scène : dénoncer les excès et éviter le politiquement correct.
Un peu plus léger que les autres "Costa-Gavras" que j'avais précédemment vus, voila un film assez réussi sur le thème du monde impittoyable de la toute puissante institution bancaire, pour laquelle faire de l'argent, à tout prix, "prendre aux pauvres pour le donner aux riches" est un Credo. Dans ce monde-là, pas de pitié, "Vae Victis" (malheur aux vaincus). Marc Tourneuil, issu d'une famille plutôt modeste, polytechicien, est passé au monde de la finance. Par un concours de circontances, il devient directeur de la Banque "Phénix" et se trouve bientôt confronté aux magouilles et aux spéculations internationales de groupes sans morale ni éthique aucune. Un jeu de passe-passe habile dans lequel il risque sa tête lui permettra de conforter sa position. Pas de morale là-dedans, mais ce film est davantage un constat désabusé qu'un réquisitoire contre les abus d'un monde de la finance qui ne respecte rien, pas plus les êtres que les institutions. Costa-Gavras nous avait habitué à davantage de sévérité et de rigueur dans ses dénonciations. Ce film aurait en fait pu être une comédie dans le genre de "Erreur de la banque en votre faveur"... Il n'y manque guère qu'un peu plus d'humour.