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Un visiteur
0,5
Publiée le 28 novembre 2012
Gad Elmaleh. Voilà le gros problème de ce film. Je comprend que cet acteur attire les médias, les critiques qui vont parler de l'acteur "bouleversant dans ce contre emploi". Un seul problème : il est mauvais les gars !
Un film assez agréable dans l'ensemble qui manque quand même de suspense et qui par moment traîne en longueur, par contre Gad Elmaleh signe une belle performance.
La banque... Loin d'être un sujet que je maîtrise et c'est l'impression que nous donne Gad Elmaleh dans Le Capital. Loin des dialogues de business man, Gad est excellent dans son rôle de banquier en quette de pouvoir ! Cependant, la lenteur du film se fait ressentir dès qu'on commence à entendre parler d'argent, soit dès le début, ce qui est dommage car une fois le fond du film compris, tout devient intéressant et palpitant. Le truc c'est qu'on ne comprend ça qu'a la fin !
Un bon film de Gavras avec un Gad Elmaleh qui pour la première fois ne joue pas le rôle du gigolo, je pense que le fond de l'histoire est très intéressante mais n'est pas assez creuser dans la forme, mais une fin saisissante et totalement réaliste
Un grand film de Costa Gavras, je suis tout à fait d'accord avec les critiques du film ci-dessous, je ne les répéterai donc pas. Je vous voulais juste souligner qu'inlassablement Costa Gavras montre les dérives du système. Honneur à lui qui a su garder au fil de son oeuvre cette responsabilité de l'artiste, du personnage public conscient des drames humains, ceux des exploités, des plus faibles face à la classe dirigeante et à ses alliés. Cette classe dont il n'a de cesse de dénoncer les procédés, les intrigues, les complots ... Si la presse a descendu Le Capital, c'est que le film dérange. Il dérange l'élite consensuelle qui ne veut surtout pas s'attaquer aux racines de la criste actuelle, celles du système capitaliste... ALORS MERCI CHER COSTA GAVRAS d'être toujours présent sur l'écran noir de nos nuits blanches.... nous vous serons toujours fidèles !!!
Ce film réalise l'exploit de connecter tous les protagonistes d'une crise qui n'est pas uniquement économique mais surtout morale et qui d'une certaine façon souligne la vacuité d'existences totalement vouées à l'argent non pas roi mais Dieu. Gad Elmaleh est très crédible dans son rôle de jeune polytechnicien au sang froid et au cerveau bouillonnant, qui bien qu'issu d'un milieu modeste, n'est pas né de la dernière pluie. Costa-Grava réalise un film qui va à l'essentiel, efficace et nerveux, tout en balayant large. Sa vision de la jeunesse décérébrée par les jeux vidéo est édifiante bien que probablement caricaturale.La critique formulée par Kasovitz à l'égard de la façon dont Costa-Grava a traité le sujet témoigne hélas du manque d'ambition du cinéma de Kasovitz et peut être aussi d'extraire l'essentiel d'un sujet aussi complexe. A voir absolument car tout y est. La révélation finale, qui apparaît au héros comme certains voient la lumière, confirme nos pires intuitions : spoiler: tout cela n'a pas de sens, c'est juste un jeu pour milliardaires désœuvrés.
Décue par le jeu de Gad Elmaleh dans ce genre de "contre-emploi" qui déchaine en général l'unanimité critique. Ici, on y croit pas, et on ne rentre jamais dans le film.
Le Costa-Gavras de "Z" l'ombre de lui-même aux manettes, un Gad Elmaleh pas du tout à l'aise dans la peau d'un ambitieux, qu'on aurait imaginé flamboyant et qu'il joue en gris, un scénario très faible sur l'affaire financière, et plus faible encore sur les à-côtés familiaux, le tout supplémenté d'une amourette façon la femme et le pantin (avec un mannequin pour faire moderne). Enième film sur les méchantes banques, où la "morale" cynique est attendue (et ne manque pas d'être assénée), après avoir joué sans grâce et à petit rythme toute la gamme élémentaire des magouilles et clichés divers d'un scénario dépourvu de la moindre imagination et de la moindre surprise. Quelques rôles secondaires sauvent ce mauvais "Capital" du zéro pointé.
Gad Elmaleh à contre-emploi finalement pas si mal dans le rôle du salaud, avec son regard bleu cette fois-ci plus froid que malicieux. Les autres personnages sont tout à fait crédibles. Le procédé que Costa-Gravas utilise pour présenter par flash une autre version possible des choix du personnage principal prête à sourire, ajoutant une touche d'humour, mais enlevant au film une touche de sérieux. Le réquisitoire aurait pu être plus dur, sans le discours de fin qui est un peu "too much".
Excellent film, à recommader. Très utile en cette période. Tout à fait en phase avec les documentaires récemment diffusés par ARTE,sur le même sujet. Lorsque Costa Gavras dénonçait les dictatures grecques et soviétiques, on criait au génie. Lorsqu'il dénonçait le rôle de l'église catholique pendant la guerre, on appréciait moins. Mais maintenant, montrer nos grands patrons n'ayant comme seul intérêt dans la vie que l'argent, nos critiques professionnels trouvent cela caricatural! Ce sont eux les caricatures du monde actuel! Merci Monsieur Costa Gavras
Je travaille sur les marchés financier depuis 30 ans. Depuis 10 ans, je vis ce qui est décris dans ce film. Bien que "romancé", tout est juste et vrai. Chaque phrase, chaque mot, chaque situation est exacte. Après que cela vous plaise ou non, c'est un autre sujet. Bon documentaire (romancé !)
Le Capital représente la deuxième apparition de Gad Elmaleh hors de son registre (après La Rafle). Ici, ce n'est pas tant lui qui pêche que l'ambiance et le thème du film qui sont plats et ne mènent à rien.
Car en effet, que ce soit le contexte professionnel ou familial du financier, les histoires ne sont pas intéressantes. Il s'enchaîne une succession de magouilles qui malgré le fait qu'elles prennent place au sein d'une grande banque européenne restent sans envergure et n'impressionnent que par la complexité des termes employés pour les décrire. De l'esbroufe en somme.
Le film se termine à moitié, par un face caméra de Gad qui explique que les banquiers jouent avec les milliards comme les enfants avec les dés. Le problème est que le film se veut tellement être dans la dénonciation qu'il n'y a pas de message plus riche que le simple constat. On ressort donc de la salle sans n'avoir rien appris sur les malversations des pontes au détriment des "normaux". Cela combiné au film lui-même loin d'être parfait fait de Le Capital une oeuvre dont on peut se passer.