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gizmo129
96 abonnés
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3,5
Publiée le 6 août 2016
Un film un peu trop manichéen dans l étude du capitalisme puisque tout semble être à charge contre le banquier. Le film parle du monde de la finance et fait passer ce domaine pour un jeu joué par de grands enfants avide de sensation forte... Le sujet, vaste, est intéressant et son traitement plaisant à suivre mais on ne peut que regretter ce parti pris. Certaines scènes du film sont même parfois trop longues voir inutiles ( prostituée, lizarazzu,...) mais on peut tirer tout de même notre chapeau à Gad El Maleh qui s en sort assez largement avec les honneurs !
Si dans son précédent film "Eden à l'ouest" Costa-Gavras montrait la misère la plus noire des migrants et des sans-papiers, le voilà qui passe de l'autre côté du miroir, faisant une ici une plongée chez les heureux du monde. Avec, bien entendu, on s'en doute, la volonté de dénoncer la finance folle (trop) chère à François Hollande. Trop caricaturale, la démonstration ne convainc cependant pas vraiment. Ne serait-ce déjà par son titre qui évoque Marx et prète dèjà à sourire. J'ai toutefois suivi cette histoire avec un réel intérêt et l'aspect que j'en retiens avant tout est cette description vertigineuse de l'ivresse du pouvoir qui peut faire péter les plombs de n'importe qui. Mais pour le reste, le message que veut faire passer le réalisateur est quand même naïf, ce qui décridibilise nettement l'entreprise, voire même brouillon. "Le capital" a ainsi qu'on le veuille ou non de beaux jours devant lui..
Un film bien meilleur que ne le laisse penser les critiques. Les mécanismes du systèmes sont très bien analysés et la caricature très réaliste! Un film politique et grand public.
La bande-annonce m'avait particulièrement effrayée : Gad Elmaleh poussif déblatérant un discours hyper-caricatural et archi-didactique sur le capitalisme, ça faisait vraiment trop "leçon de morale". Pourtant, bien que didactique et caricatural, le film n'en n'est pas moins excellent. L'histoire de Tourneuil est adoptée sous l'optique de la fable, ce qui légitimise le ton outrageux et didactique du personnage. D'autant plus que ce personnage s'avère assez complexe et lucide et que le film s'avère particulièrement exhaustif dans sa description du capitalisme. Donc Costa-Gavras s'avère être toujours aussi réveillé, intelligent, doué et avant tout nécessaire!
Sans être inintéressant ce film n'arrive pas vraiment à captiver et nous fait friser l'ennui à plusieurs reprises. C'est l’éternel problème des réalisateurs français, qui hésitent trop entre fiction et réalité et à ne pas clairement choisir son camp, il en résulte que le spectateur fini par être un peu perdu et reste en dehors de l'intrigue. Soit l'on fait du documentaire, soit l'on fait un véritable thriller, c'est cette hésitation qui fait que la plupart des films français ne fonctionnent pas vraiment, et cette critique vaut tout autant pour Mr Costa Gavras. Quant à la critique d'un monde capitaliste cruel et impitoyable, elle reste très démagogique et caricaturale. Et puis le choix de Gad Elmaleh, m'a franchement perturbé, ce gars est trop typé humoriste et souffre cruellement d'un manque de crédibilité dans ce rôle. Bref un film soigné et bien réalisé, mais cependant très moyen.
Je n'ai pas du tout apprécié ce film à sa juste valeur. Je l'ai vu la semaine dernière et c'est difficile de me rappeler des détails de l'histoire ; j'en retiens essentiellement un grand ennui, un manque d'accroches considérable et une drôle de performance de Gad Elmaleh qu'on a du mal à prendre au sérieux. C'est l'histoire de domination et de pouvoir au sein d'une banque multi-nationale, où le "larbin" de l'entreprise prend la place du président malade avec pour mission de faire tout ce qu'on lui dicte. Mais très vite, la place de président lui monte à la tête, et les employés qui l'entourent s'agite, ainsi que les responsables de la banque aux Etats-Unis. A préciser que la moitié du film est en anglais. Le fait que ce soit un film de Costa-Gavras donne l'eau à la bouche, mais le portrait qu'il fait des dirigeants monétaires n'est pas du tout surprenant et son scénario n'envisage ni surprises ni coups de théâtre, ce qui altère considérablement le rythme. Le choix de son acteur principal se porte sur Gad Elmaleh, ici totalement à contre-emploi et loin de ses rôles populaires et rigolo, et l'on a peine à prendre son rapport au personnage au sérieux (un peu comme dans "La Rafle"), mais on s'y fait malgré tout. Sa performance n'est pas remarquable mais on constate bien la montée de violence intérieure au personnage qui s'aperçoit que le monde est dirigé par des "enfants" comme il le dit dans sa phrase conclusive (c'est peut-être le meilleur passage du film). Plusieurs scènes surréalistes montre comment il s'imagine réagir face à l'autre ; en étant très violent. Costa-Gavras dénonce le système bancaire contemporain grâce à des scènes remplies de notions très techniques et pointilleux, et grâce cette belle idée, il perd le spectateur. C'est sans doute la seule originalité du film, car à part ça, je ne vois pas. Aucun seconds rôles ne se distingue vraiment, que ce soit tous ceux qui l'entourent et souhaitent le piéger, sa femme qui veut que les choses rentre dans l'ordre, l'américain excité qui magouille son plan ou encore la petite spécialiste japonaise qui souhaite qu'il avoue en public que "la finance, c'est un peu comme la mafia"... Oui, je sais, y'a quand même quelques éléments qui m'ont marqué... Mais globalement, je me suis ennuyé, je n'ai pas été pris d’assaut ni par le scénario, ni par la performance de Gad : prévisible et soporifique...
Le Costa-Gavras de "Z" l'ombre de lui-même aux manettes, un Gad Elmaleh pas du tout à l'aise dans la peau d'un ambitieux, qu'on aurait imaginé flamboyant et qu'il joue en gris, un scénario très faible sur l'affaire financière, et plus faible encore sur les à-côtés familiaux, le tout supplémenté d'une amourette façon la femme et le pantin (avec un mannequin pour faire moderne). Enième film sur les méchantes banques, où la "morale" cynique est attendue (et ne manque pas d'être assénée), après avoir joué sans grâce et à petit rythme toute la gamme élémentaire des magouilles et clichés divers d'un scénario dépourvu de la moindre imagination et de la moindre surprise. Quelques rôles secondaires sauvent ce mauvais "Capital" du zéro pointé.
Mettons de coté, la part un peu manichéènne du film... Gad. se retrouve, face à un rôle qu'il n'a jamais vraiment eu l'occasion de mettre en oeuvre. Et le résultat et moyen (peut être la faute, à une vision du public envers lui ; en comique qu'en comédien dramatique...). Pour le scénario cela reste assez basique, faible et les clichés envers les banquiers et ce qui va avec (les pauvres, les riches, ont licencie pour avoir une comm...). Bref, sa veut faire réaliste en voulant nous montrer quelques choses de bluffant, mais l'on finit par s'ennuyer. Répétitif, cela en devient soporiphique. Pourtant, même sans être un film qui attirera les foules. Le sujet, aurait pu être traité de façon à nous toucher, à nous convaincre... MAis on à l'impression, que l'on est plus intelligent que les acteurs que l'on a en face... PAr là, du coup ; on sent un petit manque de crédibilité générale. Et plutôt, un film voulant inconsciemment dénoncer, et moraliser le tout. Mais on ressort, déçu, vidé (d'avoir payé, mais également d'une impression que l'on a voulu nous prendre pour des "pigeons"). Un sujet donc mal exploité, et un Gad qui a peut être des chances de faire carrière dans ce genre, mais pas pour le coup. L'étiquette du comique lui colle encore trop à la peau^^. Dommage, mais perso ; je n'attendais pas grand chose.
Eh bien, eh bien, j’ai connu Costa Gavras plus inspiré et surtout plus subtil dans la dénonciation. Il s’attaque ici aux grandes banques internationales et à leurs activités autant spéculatives que d’affaires, malheureusement il traite le sujet avec la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il y décrit les banquiers de la grande finance internationale comme modelés tous sans exception sur le même modèle, à savoir : arrivistes, cupides, hypocrites pour ne pas dire menteurs, vulgaires… Bref il fait contre eux une charge vraiment outrancière qui décrédibilise son propos. On ne peut durant ce film s’attacher à aucun des personnages et surtout pas celui du héros incarner par Gad Elmaleh qui dès le début est antipathique au possible. Les péripéties qui structurent le film sont inintéressantes et font partie de cet ensemble d’éléments qui caricaturent un sujet qui aurait mérité, pour rendre sa dénonciation un peu efficace, un traitement plus habile. On se retrouve au contraire devant une dénonciation digne d’un meeting du Parti de Gauche où Mélanchon et Besancenot auraient été aux manettes du scénario. Grossier au point d’être d’un parti pris ridiculement caricatural, Costa Gavras s’est fourvoyé dans un singerie peu digne de lui et qui provoque chez le spectateur une réaction quasi inverse à celle recherchée ; on n’est plus choqué de la situation et on se prend presque au contraire à s’indigner de la représentation outrageante qui est fait ici des banquiers. Une œuvre du cinéaste a très vite oubliée pour ne pas lui faire ombrage.
Le capital dénonce le système bancaire et ses dérives. Un sujet déjà très souvent exploité et n’apportant aucunes informations nouvelles. On n’apprend rien dans ce long métrage. Le capital se veut un film cynique. Et puis, le scénario tortueux nous perd, malgré la tension que le réalisateur installe tout au long du film. Certaines situations sont inutiles et on se demande ce qu’elles apportent (notamment les scènes avec la prostituée ??) Cela amène juste une confusion. De toute façon, le sujet est survolé, le propos est naïf, et le tout est caricatural !
Le capital est aussi le premier rôle « sérieux » de Gad Elmaleh, un peu coincé, un peu droit comme un i. Le reste du casting est de bonne qualité, Bernard Lecoq, Hyppolite Girardot, Daniel Mesguich…..
A vous de voir … mais si vous n’avez qu’un seul film à voir, évitez celui ci
"L'argent, c'est tout!" Phrase de Tourneuil(Gad Elmaleh) qui résume le principal à retenir de ce film que je n'ai pas trouvé aussi dégeu que ça, notamment Gad Elmaleh justement, qui n'est ni ridicule, ni hors sujet. Il est peut-être un poil trop dans la caricature, il en fait un poil trop mais il est malgré tout, convaincant avec son air froid et déterminé. Il en fait beaucoup parce que le personnage que met en scène Costa Gavras, dont j'attendais quand même mieux et plus objectif ( as t il eu des soucis avec son banquier pour les dégommer de cette façon???). en effet, Costa Gavras n'y va pas avec le dos de la cuillère et c'est le principal défaut du film je dirai puisqu'il n'y aucun attachement possible à l'un ou l'autre des personnages, tous véreux et corrompus ( la dernière scène enfonce le clou!) Je suis pas dans le domaine alors je n'ai pas bien saisi le plan qu'élabore Tourneuil pour sauver sa tête mais j'en ai compris les grandes lignes et le film est passé vite malgré tout. Un film dispensable donc puisque pas vraiment objectif, il nous donne juste le point de vue du cinéaste sur ce monde mystérieux dont il ne vaut mieux pas tout savoir je crois!!!
J'ai vu un film... que je qualifierai de "mou du genou"... Malgré le thème fortement chargé de valeurs émotionnelles, morales et manichéennes, je n'ai pas été emporté par la narration, le jeu des comédiens et les partis-pris de la réalisation. Le mérite de ce film est, s'il en est, de mettre en exergue les dérives du monde financier, mais plutôt que de mettre toujours derrière des stratèges, des théoriciens ou des tacticiens, il me semble que tel Frankenstein, la créature "Finance" a totalement échappé à ses créateurs, et que certains profitent d'un système en déliquescence... Du coup, le film est finalement assez convenu... Est mangé, celui qui allait voulait manger... mais le tout avec des lenteurs, des temps morts qui pénalisent le film. Gad Elmaleh dans son rôle de banquier sérieux ne me semble pas tellement à son aise dans cet environnement. Costa-Gavras a eu beaucoup de courage de lui confier un personnage qui casse les codes... Souvent dans le personnage, je ne peux m'empêcher de douter du casting... Même Gabriel Byrne, je le trouve assez en dessous en banquier manipulateur et cynique... En fait, je trouve que la caméra n'est pas au plus près des comédiens, et les lumières "ternes" contribuent à ralentir la narration... Certains dialogues sonnent juste sur le fond, mais pas dans le jeu... Cela dit, ce type de film contribue à faire prendre conscience que nous vivons dans un monde bien difficile à décrypter... Et il permet de donner qq clés sur le pouvoir, l'argent, la finance...
gad est étonnement bon dans ce role de banquier. l'acteur comédien prouve avec certitude qu'il n'excelle pas que dans les comédies populaires. ce dernier est crédible dans ce film rythmé, sans temps mort. on ne s'ennuie pas, l'histoire est interessante mais pas novatrice. il n'y a rien d'exceptionnel ni de transcendant . toujours un petit air de déja vu, car ce n'est pas le premier film sur la finance et les traders.