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Franck V
25 abonnés
695 critiques
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4,0
Publiée le 11 octobre 2013
Costa-Gavras nous fait découvrir le milieu bancaire de manière assez caricaturale. Bonne surprise de voir Gad Elmaleh dans un rôle comme celui ci. L'intrigue est bien maintenue et le film se regarde avec plaisir. Excellente surprise.
Une dénonciation naïve du capitalisme par un costa Gavras en toute petite forme qu'on avait connus bien plus mordant par le passé ! Pas aidé non plus par un Gad Elmaleh bien loin d'être le bon comédien pour un rôle bien trop grand pour lui ! Dans le genre "Margin call" est bien plus convaincant...
Excellent! Bravo Gad pour cette performance. Je ne comprends pas du tout les mauvaises critiques. Je pense par le temps de crise, rien que de voir le luxe, cela doit énerver les gens, le film Coco a connu la même jalousie. Je trouve que Gad a beaucoup évolué et mûri comme acteur et il essaie brillamment de jouer tout : comédie, drame,etc. Il a bien réussi. Le film est à voir!
Pour une fois, Gad Elmaleh, qui joue un rôle ni insupportable, ni superficiel, tient la corde ! Tout comme l'intrigue entière qui navigue entre cynisme pur et vision nauséabonde du capitalisme débridé. La démonstration, bien orchestrée, est efficace.
Les films à la mode...la finance, ce monde opaque et glauque.L'originalité, le choix du premier rôle, Gad Elmaleh, enfin un vrai rôle de composition, c'est çà le vrai bonus de ce découvre donc, ce jeune cadre supérieur ambitieux et prêt à tout pour gravir la longue échelle sociale hiérarchique. Les rouages se grippent pourtant et l'accession au pouvoir se transforme en guerre interne. Les actionnaires se déchainent , une lutte pour rester au pouvoir est inévitable...mais jusqu'à quel point ? Effrayant de froideur et sans complaisance, un film qui sur sa fin reste un peu vague...mais finalement il n'y a jamais de fin pour l'argent Roi. Belle prestation.
Un film pas très bien réalisé mais bien écrit, qui traite son sujet avec intelligence et Gad Elmaleh joue bien pour une fois même s'il me semble un choix curieux (tout comme d'autres membres du casting, mis à part Gabriel Byrne). Le film souffre surtout de longueurs et d'un côté caricatural trop présent.
Un bon film de Gavras avec un Gad Elmaleh qui pour la première fois ne joue pas le rôle du gigolo, je pense que le fond de l'histoire est très intéressante mais n'est pas assez creuser dans la forme, mais une fin saisissante et totalement réaliste
Et bien très très agréablement surpris par ce film ! J'y suis allé un peu par élimination avec les autres films déjà vus ou que je n'avais pas envie de voir et j'avoue que ça m'a plutôt bluffé... Gad joue vraiment très bien. On le sent tout de suite dans ce personnage hautement cynique et bien sûr un poil caricatural mais il est épatant et on oublie vraiment le comique dès les premières secondes du film. Critique d'un monde qui est excessif donc même si la critique peut paraître excessive car exagérée, malheureusement elle est possible même à ce niveau ! Et on finira dans le mur.... Donc film prémonitoire. Vraiment. Pas du tout d'accord avec les critiques des spécialistes. Beau film. Beaux jeux d'acteurs !
Le même mercredi, 14 novembre 2012, le cinéma français nous a proposé 2 films dont les sujets sont alléchants tout en étant aux antipodes l'un de l'autre : dans "Après mai", la jeunesse gauchiste du début des années 70; dans "Le Capital", le monde de la banque, le monde du fric qui, un peu partout dans le monde, a pris le pouvoir et mène les politiques par le bout du nez. Dans les 2 cas, malheureusement, c'est raté ! Pas pour les mêmes raisons : "Après mai" est torpillé par le jeu des (pseudo) comédiens et l'absence de vie et de peps qui en ressort alors que ce fut la période la plus joyeuse de l'histoire de la jeunesse; "Le Capital" est torpillé par le choix d'une représentation caricaturale du sujet traité. Résultat : la dénonciation du monde du fric qui était probablement recherchée par le réalisateur tombe complètement à l'eau , dans la mesure où on n'arrive pas du tout à croire ce qu'on nous montre alors que la réalité est peut-être encore pire. Le rapprochement de "Après mai" et de "le Capital" permet 2 réflexions : on se désole de constater que les luttes et les analyses politiques des années 70 ont fini par donner naissance au monde que l'on connait aujourd'hui; on s'amuse à constater que, dans les 2 films, les hommes, même au plus haut niveau de pouvoir, se laissent mener par le bout du nez (ou plutôt par le bout d'autre chose !) dès lors qu'ils flashent sur une personne de l'autre sexe.
Moyen ce Costa-Gavras. Si le monde du capitalisme exacerbé est présenté dans sa plus pure expression, la réalisation est froide et sans saveur. On ne nous présente que ce qu'on connaît déjà mais sans relief ni grande passion. Gad Elmaleh joue les gros méchant capitaliste, mais ça ne fonctionne vraiment pas, une erreur de casting grossière qui plombe encore un peu plus l'ensemble. Sur le même sujet et selon moi bien mieux abordé, je lui préfère de loin "Ma part du gâteau" de Klapisch.
Film raté de ce même Costa-Gavras qui avait su autrefois tant nous faire vibrer pour de belles causes militantes. Hésitant entre la farce (les apartés du héros face à la caméra), le pamphlet, le mélodrame, zigzaguant dans une inutile et sulfureuse histoire de pute de luxe frigide, mêlant des histoires de famille convenues et artificielles (le fils stupide, la femme aimante ou l'oncle soixante-huitard), le réalisateur n'arrive jamais à nous convaincre. La démonstration tourne à vide. Pire, la crapule incarnée par Gad Elmaleh nous paraîtrait presque sympathique...
Un wall street du pauvre qui n'apporte rien de neuf, très décevant pour un réalisateur comme Gavras surtout que les personnages et les acteurs ne sont pas crédibles. Gad Elmaleh devrait pendre des cours d'art dramatique avec Torreton. Enfin je dis ça, je dis rien ...
Un peu plus léger que les autres "Costa-Gavras" que j'avais précédemment vus, voila un film assez réussi sur le thème du monde impittoyable de la toute puissante institution bancaire, pour laquelle faire de l'argent, à tout prix, "prendre aux pauvres pour le donner aux riches" est un Credo. Dans ce monde-là, pas de pitié, "Vae Victis" (malheur aux vaincus). Marc Tourneuil, issu d'une famille plutôt modeste, polytechicien, est passé au monde de la finance. Par un concours de circontances, il devient directeur de la Banque "Phénix" et se trouve bientôt confronté aux magouilles et aux spéculations internationales de groupes sans morale ni éthique aucune. Un jeu de passe-passe habile dans lequel il risque sa tête lui permettra de conforter sa position. Pas de morale là-dedans, mais ce film est davantage un constat désabusé qu'un réquisitoire contre les abus d'un monde de la finance qui ne respecte rien, pas plus les êtres que les institutions. Costa-Gavras nous avait habitué à davantage de sévérité et de rigueur dans ses dénonciations. Ce film aurait en fait pu être une comédie dans le genre de "Erreur de la banque en votre faveur"... Il n'y manque guère qu'un peu plus d'humour.