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cylon86
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2,0
Publiée le 15 novembre 2012
Inutile de dire qu'avec un sujet aussi brûlant, on attendait mieux de Costa-Gavras qui avait toujours su mettre le doigt là où ça fait mal (que ce soit de "Z" à "L'Aveu" en passant par "Missing"). Bizarrement ici il n'en fait rien, ne retrouvant que son talent lors de brèves séquences où le personnage de Gad Elmaleh analyse avec cynisme et brio le système bancaire mondial. Mais sinon, ce capital est une double déception : aussi bien le film en lui-même qui ne ressemble pas à son cinéaste et qui se contente d'effleurer la surface d'un sujet qui avait matière à devenir aussi brillant que brûlant mais aussi sur la prestation de Gad Elmaleh qui confirme qu'il n'a pas l'étoffe d'un acteur dramatique et en tout cas pas dans un film comme ça où il aurait fallu quelqu'un avec beaucoup plus de charisme et un peu moins une gueule de paumé pour incarner ce président d'une banque un peu arriviste et surtout très avide d'argent. Reste Gabriel Byrne, toujours aussi bon et quelques séquences qui viennent consolider un peu le tout qui est quand même bien bancal avec un scénario peu crédible surtout lorsqu'il aborde la relation du personnage principal avec une mannequin qui ne sert absolument à rien. Ce capital-là est bien loin d'être rentabilisé.
La force de ce film, plus que les idées bien connues qu'il développe, est sans doute qu'on ne déteste pas les protagonistes et qu'on ne les envient pas plus... A mon sens ce film n'est pas une charge, mais un constat. On voit des hommes prisonniers du système qu'ils entretiennent. Malgré le luxe on ne ressent pas son vertige, tout semble secondaires à part cette course face aux dangers et aux coups tordus de la haute finance où les arrivistes combattent les vieux tigres. Je dirais que cela semble une vision réaliste dans la veine d'un Wall street remis au goût du jour, on ne s'ennuie pas, on prend même plaisir à suivre cette ascension...jusqu'à la fin.
Le monde de la finance mis en scène par Costa-Gavras et accompagné par Gad Elmaleh qui faut bien l'avouer, fait plaisir à voir dans un autre registre que le comique. Le sujet traite du monde des affaires sans trop se mouiller. En effet rien de plus ne nous est appris, le film ne va pas au bout des choses et ne dénonce pas assez ce milieu. Outre quelques longueurs et ce manque de profondeur, Le Capital mérite son coup d’œil au moins une fois.
Mettons de cote la morale Marxiste qui est d'une naïveté affligeante. C'est un bon divertissement avec de bons acteurs. La crédibilité du cote banque française est bien supérieure a la caricature du monde anglo-saxon. Le melange finance / luxe et le cote humain des personnages donne son charme a l'intrigue.
Un excellent film de Costa Gravas que l'on voit revenir avec plaisir derrière la camera. Un sujet bien d'actualité sur le monde corrompu de la finance, traité sans manichéisme. Le jeu à contre emploi de Gad Emaleh rend son rôle crédible. Un bon moment de cinéma!
NUL NUL NUL ! Gad Elmaleh, bon acteur comique, est pathétique dans ce rôle d'homme d'affaires ! Le scénario n'a rien de recherché, c'est un ennui total et 2 heures de gachées !!
Ah c'est très mauvais. Et pourtant j'apprécie beaucoup le cinéma militant et je dois connaitre par coeur "Z". Mais, là, tout est caricatural, Gad Elmaleh n'est pas crédible une seconde et les dialogues semblent rédigés par des stagiaires qui découvriraient les affres du méchant capitalisme financier. Et même les apartés à la caméra, qui sont délicieux chez K. Spacey dans House of Cards, se débrouillent, là, pour renforcer le côté artificiel de la démonstration. "Le Capital pour les Nuls" version ciné !
Costa-Gavras a réalisé trop de chefs d’œuvre pour que Le Capital retienne très longtemps l'attention, quand bien même le style demeure. Car le thème choisi, pour... capital qu'il soit, n'aurait pas dû se résoudre à enfoncer grossièrement les portes grand ouvertes de l'amoralité des banques. Dans nos sociétés, le fric pue depuis quelques siècles, c'est dénoncé par la plupart, les mêmes qui courent après chaque jour qui passe ! Pas de révélation ni d'analyse donc, dans ce film strictement narratif d'un état de fait aussi reconnu que condamnable. Gad Elmaleh, qu'il convient d'abstraire de ses rôles traditionnels pour l'apprécier ici, apporte avec le rôle principal le seul piment au film, dans la peau du salop-vertueux qu'on ne doit pourtant pas rencontrer souvent chez nos banquiers dirigeants ! Bref, Le capital n'est pas génial mais se laisse regarder, et on en a malgré tout pour son argent...
Bon film. On y découvre un nouveau Gad Elmaleh... Je ne vais pas voir ce style de film habituellement donc difficile pour moi de me référer à d'autres films de ce style mais j'ai été agréablement surprise même si on peut imaginer que la réalité n'est guère loin de la fiction.
Il est des réalisateurs à la longue carrière dont on a l'impression qu'ils n'ont rien fait depuis des décennies, et dont on découvre que si, ils ont réalisé des bons films récemment en se penchant sur leur filmographie. C'est le cas de Costa-Gavras, dont j'avais l'impression que je n'avais plus vu de film marquant de lui depuis "Music Box", et pour lequel je me suis dit : ah bon ? "Amen", c'était de lui ? Et "Le Couperet" ? "Le Couperet", justement, était déjà un film motivé par la révolte devant la violence de l'injustice sociale. Il avait alors choisi de dénoncer cette violence au travers d'un polar, en adaptant le roman de Donald Westlake. Ici, pour "Le Capital", pas de fable, pas de métaphore ; on est dans la description frontale du capitalisme à l'ère de Goldman Sachs, explicitement cité dans le film.
J'ai mis longtemps à savoir si finalement, j'aimais ou pas "Le Capital", et je m'interroge toujours un peu devant mon clavier. Je ne me suis pas vraiment ennuyé, je ne peux qu'approuver le propos, et je dois reconnaître qu'il y a plus de subtilité que je le craignais. Pourtant, dès le début, la dimension caricaturale de la plupart des personnages ("Je préfère Tourneuil qu'une tantouze à la tête de la plus importante banque européenne") et les dialogues beaucoup trop écrits ("L'argent est un chien qui ne demande pas de caresses, mais qui veut qu'on lui lance la balle toujours plus loin") m'avaient inquiété et donné l'impression d'être dans un mauvais téléfilm français cherchant à faire américain.
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Dire que c'est Costa-Gavras qui a fait ça ! Quelle pitié ! Et ce pauvre Gad el maleh qui joue aussi mal que Matthieu Amalric et Francis Huster : il ferait mieux de se cantonner aux rôles minables des films nuls comme Coco ou Chouchou ! A éviter à tout prix ! Berk !
Un très bon gad elmaleh froid à contre courant de ses précédents rôles, dans les rouages politicos financiers certes un peu compliqué à suivre mais très réaliste.
Laissons à Gad le loisir de nous distraire sur ce pamphlet acide sur la capitalisme basé sur l'oeuvre originale de Stéphane Osmont. Non ce film n'est pas un film de Gad Elmaleh VO1. Les humoristes tels que Bourvil ou Kad nous ont livrés des performances dramatiques hors du commun, il s'avère que l'on fait plus difficilement rire que pleurer, Gad a raison de croire en lui et de s'émanciper je trouve. N'en déplaise à VO1. Il a beaucoup bossé pour faire rire, son argent il l'a durement gagné depuis le début, aujourd'hui il a le droit d'être récompensé de ses efforts et de son talent. Merci !