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ER 9395
85 abonnés
1 337 critiques
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2,0
Publiée le 3 novembre 2013
Ce qui devait être un réquisitoire contre les grands établissements bancaire mondiaux devient un film banal ou l'on suit l’ascension de cet homme de façon complètement désintéressée .
C’est un film qui ne parle que de gros sous, de bourse et de manipulation mais qui est vraiment bien fait !!! Mention spécial pour Gad Elmaleh qui nous montre une autre facette de son jeux d’acteur qui la pour l’occasion n’est pas du tout mais alors pas du tout drôle !! Mais il est très impressionnant je trouve !! Peut-être une petite récompense qui c’est !! Le coq aussi que l’on voie de plus en plus au cinéma est très bien dans ce rôle Un film très intéressant avec un Gad parfait dans ce rôle Ma note : 15.5/20
Vraiment, j'ai apprecie ! Costa Gavras signe une fois de plus un film fort et engagé. On nous plonge dans l'univers corrompu de la finance. Tous ceux qui s'y livrent, perdent leur âme. Que ce soit le président qui n'est autre que le héros du film, les actionnaires qui sont les vrais dirigeants de la banque ou encore les collègues qui se battent pour garder leur place, tous, sont pris dans un jeu de dupe qui leur tourne la tête. Oh bien sûr, ils ont parfois des états d'âmes mais leur indignation est aussi fugace qu'une bouffée d'air frais. C'est avec une subtilité rare que l'auteur nous montre les rouages d'un système qui pervertit en douceur, sans violence ni agressivité. Tout est contenu dans ce milieu policé. Et c'est peut-être ça qui est le plus dérangeant. Comment licencier 10 000 personnes en revêtant les atours de la plus simple moralité? Eux y parviennent car ils trouvent toujours des excuses cyniques à fournir à la presse. Et que dire de leur appât du gain et du pouvoir? A vrai dire, ils ne pensent qu'à ça : c'est le moteur de leurs actions et de leurs pensées. Certains diront que ce film est trop manichéen et qu'il se résume à cette phrase surfaite "tous pourris", mais que l'on voit comment tourne le monde aujourd'hui et on verra si la critique tient toujours. Car vraiment, je crois que la société capitaliste marche sur la tête et qu'elle est surtout d'un cynisme rare. Mais bon, les avis divergent et je le comprends. N'en demeure pas moins que ce film a le mérite de nous montrer les dessous de la finance et de les dénoncer. Alors pour ça "merci Mr Costa Gavras et continuez".
Le portrait d'un homme de la finance qu'on imagine assez réaliste : cupide, cynique, malin, inhumain et complètement déconnecté de la réalité. Des traits peut être trop grossier car malgré une bonne performance de Gad, le personnage ne nous touche pas tant que ça... Et je m'attendais à un film plus profond, plus subtile de Gavras, sur ce sujet.
Pour avoir traité le même sujet, Il n'est pas à la hauteur de Margin Call.
Un film qui résume très bien ce monde financier d'argent roi qui nous gouverne. Ce même monde qui joue avec la vie des gens sans tenir compte des conséquences de leurs actions. Un monde que je déteste par dessus tout. Très bonne interprétation des acteurs et surtout celle de Gad. Un film qui reste dans les têtes!
Gad Elmaleh contre (ou pour) le Grand Méchant Capital ? Pari osé… pari manqué, en ce qui me concerne. Le film de Costa-Gavras est à la fois trop obtus et trop caricatural pour que j’y adhère ; je n’ai rien appris (le capitalisme, c’est mal, et les banquiers sont tous des pourris, sauf que pas toujours, mais dans le fond si quand même…). La suggestion du jour a pourtant de quoi intéresser, mais le plat que l’on nous sert est insipide, la marmite sonne creux, le chef a oublié l’assaisonnement et les serveurs récitent un menu qu’ils n’ont pas l’air de comprendre. Je n’aime décidément pas la gastronomie minimaliste. Gad, bon comique sur scène, est mauvais comédien à l’écran : à trop essayer de faire oublier « Chouchou » ou « le Blond », il tombe dans l’extrême du méchant-sérieux-parvenu doté d’une conscience qu’il n’écoute jamais parce que… parce que la morale ne peut pas se mettre sur un compte aux Bahamas, voyons ! Il y a des pourris qu’on adore détester : Gad, ou plutôt « Marc », m’a profondément ennuyée, tout comme sa vie, sa femme, sa maîtresse, son jet privé, ses costards sur mesure, son pseudo double-jeu. Le bouquin est peut-être meilleur, mais je ne le saurais jamais car vraiment, l’histoire de ce Robin-des-bois des riches me laisse aussi froide qu’un lingot d’or. Pour 9,50€, je préfère encore me payer un bœuf-carotte à la brasserie du coin.
Un Costa-Garas excellent. Gad grand comique habituel s'en sort bien mais on se pose quand même la question : pourquoi ce choix. Le film n'est en rien rébarbatif si on adhère à la démarche du metteur en scène : dénoncer les excès et éviter le politiquement correct.
Un seul mot pour le résumer : mauvais ! c'est mal joué que c'en est affligeant ! malgré un scénario intéressant et une belle matière .... dommage ! ce film est bourré de clichés et de caricatures .... cela en devient pathétique ! Gad Elmaleh, qu'es-tu allé faire dans cette galère ?
C'est que...c'est tellement mal joué! Surjoué! Aucun personnage n'est bien étoffé. Aucun personnage n'est convaincant. Les clichés, les caricatures... "oue c'est fait exprès"! non c'est pas fait exprès! c'est nul et ça se sent! on s'ennuye... et on rigole, parce que c'est nul! La seule chose plausible c'est l'opération financière illustrée!
Notre poil à gratter national, Costa Gravas revient avec un film qui se veut un pamphlet puissant contre le capitalisme aveugle. Après des chefs d'oeuvre tel que "Z" ou "L'aveu" et des dernières années plutôt décevantes on attend un vrai retour du réalisteur polémique. Mais à l'instar de Oliver Stone aux Etats-Unis il semble que Costa-Gravas se soit quelque peu égaré... Adapté du roman éponyme de Stephane Osmont, connu pour sa description crue et acerbe du milieu financier on constate que le réalisateur n'a pas su retranscrire ses qualités pourtant indissociables d'un tel projet. Si Gad Elmaleh s'en sort bien et qu'il existe une atmosphère pesante ce sont bien là les seules bonnes qualiés. En effet à part ça la reconstitution du milieu bancaire ne représente que les clichés les plus grossiers (luxe, putes, les personnalités les plus viles... etc...) tandis que l'extrême manchéïsme finit par tuer toute pertinence. Sans aucun doute le plus mauvais film du réalisateur, un constat terrible pour l'avenir. Conclusion, mieux vaut (et largement) revoir "Wall Street" ou dernièrement "Margin Call".
Une peinture tout à fait conforme à la réalité! Avoir le courage de décrire la puissance corrompue de l'argent et des patrons des grandes sociétés internationales. C'est déjà aujourd'hui un acte de courage. Toutefois est ce suffisant pour générer une réaction? Sans doute pas. Ça reste un bon film par sa puissance systémique. Mais l'individualisme permet à ce que le système tienne encore debout. Le seuil de 30% de la population au chômage sera peut être le déclencheur! Jusqu'à ce que tout pète!
Un sujet en or pour Costa-Gavras et extrêmement d'actualité, et nous signe une critique totalement ridicule du monde de la finance. Un film pour maisons de retraite qui montre un Costa-Gavras en train de s'amuser à s'imposer et à faire son prof, en analysant critiquement les requins du monde du Capital, et s'amuse aussi à dire ce qu'il faut faire ou pas, faites pas çi, faites pas ça, et nous prend pour des mômes en conserves. Et focus sur le rôle de Marc Tourneuil, exécrablement interprété par Gad Elmaleh qui ne s'est visiblement pas sur quel pied danser. Un Costa-Gavras qui s'amuse à fermer les portes qui lui sont ouvertes, pour qu'il décide, malgré lui, de finir sa superbe carrière dans la Bibliothèque rose !
Voila un film assez minable sur le thème des banques. Un sujet vraiment très facile en ce moment. Pour résumer simplement le film, c'est un Wall street du pauvre. En effet, c'est l'histoire d'un type qui fait un délit d'initié en plombant volontairement le cours de l'action de sa banque pour qu'on puisse la racheter à bas prix derrière et ainsi détenir le contrôle. Et bien sûr pour pouvoir baiser tous le monde le monsieur a des renseignements obtenus illégalement. Etrange ressemblance avec Wall Street... Le problème avec ce film, c'est que c'est une coquille vide. On met le paquet sur la forme en tournant dans des décors tous plus bling bling les uns que les autres, en utilisant des dialogues ou discours juste idiots, idéalistes et naïfs tout au long du film (il y a déjà un bon petit échantillon dans la bande annonce) et en mettant en scène des personnages qui sont justes des enfoirés sans aucun fonds. C'est tellement caricatural que ça en devient complètement débile. Concernant le fond, c'est très vide car ce n'est pas parce qu'on utilise quelques termes un peu techniques qu'on est pour autant un spécialiste. Lorsqu'on tend à dénoncer un thème comme ici le capitalisme, on essaye au moins de construire un débat et une démonstration qui tient la route en se plaçant tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, en conservant une préférence certes, mais pas en étant tout noir ou tout blanc. A titre d'illustration, wall street peut être une référence car Gekko (Michael Douglas) est un pur enfoiré, mais ça ne l'empêche pas d'avoir raison sur de nombreux points (différence dans la prise de risque des actionnaires et des dirigeants par exemple). Ensuite, au niveau du casting, Gad Elmaleh n'a pas les épaules assez larges pour ce genre de rôle. Il lui manque cruellement de charisme (il faut dire que l'écriture de son personnage n'aide pas beaucoup) et parait bien petit à côté de Gabriel Byrne (l'un des rares points fort pour moi). Au final, je trouve que c'est un film qui serait parfait pour remplacer un discours de Mélanchon, mais qui est hideux pour le cinéma.