Un jeune homme ambitieux se retrouve nommé Président d'une grande banque. Je suis sûr que de nombreux spectateurs, non familiers du milieu de la finance, trouveront le film un peu outrancier ou caricatural. Le film décrit pourtant parfaitement bien les circonvolutions intellectuelles dans lesquelles on se perd à ce niveau de responsabilité et de salaire. C'est bien à un jeu cruel auquel on se trouve invité. Gad Elmaleh est absolument excellent dans le rôle, pourtant très difficile ou il faut naviguer entre la froideur, l'ironie ou le désespoir. Voila un film qui contrairement à ce que j'ai peu attendre remet Costa Gavras ou coeur des enjeux de notre époque.
7 ans après "Le Couperet", Costa Gavras revient sur le monde du travail, mais côté patrons cette fois. Gad Elmaleh, ici dans un rôle à contre emploi, incarne un banquier prêt à tout pour atteindre les sommets de la finance.L'on découvre tout l'envers du décor d'un capitalisme souvent enjolivé. Un sujet prenant et d'actualité,rarement abordé au cinéma.
N'étant pas spécialiste dans ce domaine, je dirais que bien que l'on apprenne des choses, le film reste un peu caricatural et se traîne souvent en longueur. Si l'on peut souligner les belles performances de Gad Elmaleh et Gabriel Byrne, certains autres personnages sont obsolètes et pas très crédibles(la relation entre Gad et la mannequin sonne faux, Yves Lecoq et Mesguich surjouent...).
Je trouve néanmoins Costa Gavras courageux d'oser aborder un sujet aussi tabou en France, surtout avec la crise actuelle. Si le film a des défauts , l'on peut admettre qu'il fallait le faire! Il permet au spectateur lambda d'avoir plus d'informations sur un monde souvent caché au grand public. Mention spéciale pour ma part à la bande originale d'Armand Amar(Le Concert).
Ce film part donc d'une bonne idée , reste à prendre avec des pincettes et du recul, mais vaut le coup d’œil!
La banque... Loin d'être un sujet que je maîtrise et c'est l'impression que nous donne Gad Elmaleh dans Le Capital. Loin des dialogues de business man, Gad est excellent dans son rôle de banquier en quette de pouvoir ! Cependant, la lenteur du film se fait ressentir dès qu'on commence à entendre parler d'argent, soit dès le début, ce qui est dommage car une fois le fond du film compris, tout devient intéressant et palpitant. Le truc c'est qu'on ne comprend ça qu'a la fin !
Simpliste, caricatural et prosélyte. Les outrances du scénario sont heureusement compensées par d'excellents acteurs (Gabriel Byrne, Bernard Le Coq, Hyppolite Girardot, Philippe Duclos) et quelques scènes savoureuses. On ne s'ennuie pas forcément, mais il vaut tout de même mieux éviter de voir ce film au premier degré.
Film antipathique, noir ou plutot gris, pas crédible pour un sou, ayant vu d'autres créations d u même Costa Gavras, je suis déçu. Sans contest, son plus mauvais film, quand à Gad Elmaley il ne convaint pas. Pas de suspens, pas de gaité, pas d'espoir, pas d'action. Tu parles d'un film !!
Un Wall Street à la française. Bon scénario, quel plaisir de mélanger de l'anglais et du français. Un Gad vraiment super, méconaissable. Un film qui trouve sa place dans le contexte actuel. Peut rebuter les personnes qui ne sont pas familière au milieu bancaire. Mais je recommande chaudement.
Les films sur la crise, sur le fonctionnent de la finance et de la banque fleurisse. Cette fois le point de vue est clairement du coté d'une grande banque d’Europe, basé en France. Ont voie parfaitement la manière de voir la manière de faire de l'argent de la part des américain et la réticence des européen à la faire, mais qui le font quand même. Si les discours du film sont vrais cela fait peur sur l'avenir de la finance. Allez le voir, les acteur et la réalisation sont simple mais sa fonction.
Entre satire et morale à deux balles (l’argent ça pourrit tout, les riches veulent voler les pauvres…) Le Capital n’atteint pas du tout son but. Mais si vous n’avez pas encore vu de Costa-Gavras commencez par celui-là, vous ne serez pas déçus des autres.
Costa Gavras a le don de voir dans les acteurs cantonnés à la comédie un potentiel dramatique. Déjà en 2005 dans Le Couperet, il avait révélé au grand public un José Garcia transformé en chômeur désabusé. Le cinéaste en fait de même avec son Capital en offrant à Gad le rôle principal. Il y interprète le nouveau patron d'une des banques les plus puissantes d'Europe.
Une adaptation littéraire n'est jamais facile à transposer au cinéma, surtout lorsqu'on veut parler de stratégies financières. Ici, la transposition vers le grand écran n'est pas réussie. D'abord parce l'on s'ennuie dans Le Capital, les scènes étant souvent floues et didactiques (le brunch anglais) alors que certaines plus simples (le déjeuner familial) auraient gagné à être plus présentes.
Si Gad fait une bonne interprétation de cet individu prétentieux et antipathique, ce personnage n'est, au fil du film, pas toujours cohérent. Que cela soit au niveau de sa morale (il nous dit au début que seul l'argent l'intéresse pour changer ensuite d'idée en voulant écrire un livre dénonçant les banques...) ou de ses sentiments (il aime sa femme mais la trompe, alors qu'il commence à tomber amoureux d'une troisième conquête...).
L'intrigue avec le mannequin est inutile, car pourquoi passer autant de temps sur un aspect connu de tous, la luxure des hommes riches ? Idem pour les micro-scènes se passant dans l'imaginaire du banquier, qui sont tout à fait hors de propos. Avec tous ces aspects brouillons, il est plus que probable que Costa Gavras voulait faire de cet homme quelqu'un de complexe et difficile à cerner, mais là c'en est trop.
Au début et à la toute fin, Gad s'adresse à nous en faisant un regard caméra, car c'est bien le public qui est visé pour qu'il comprenne dans quelle société pourrie nous vivons. A nous de nous adresser au réalisateur pour lui dire qu'un film plus simple et plus fin aurait sûrement donné à son propos davantage de cohérence.
Résultat mitigé. Coté positif, le scénar est plutôt prenant, monté comme un thriller, le fim est clair, on le suit avec plaisir. Coté négatif Lecoq et Elmaleh ne sont pas totalement convaincants, l’intrigue liée à la top model / prostituée n’apporte pas grand-chose et le film se rapproche d’une caricature, beaucoup moins réaliste que Margin call par exemple.
Après José Garcia dans " Le Couperet " c'est au tour de Gad Elmaleh de s'essayer au registre dramatique pour Costa Gavras, et l'on peut dire qu'il réussit très bien ce changement de registre. Incarnant cet homme accédant à la présidence d'une banque d'affaires, on nous dépeint les rouages du monde froid, immoral et impitoyable du monde de la finance, c'est quelque fois un peu trop manichéen dans le traitement surtout dans la manière de décrire ces personnages de la finance comme " tous pourris ". Par contre la fin, emplit de cynisme décrit bien la réalité de la chose, à savoir qu'il y a peu d'espoir que le système capitaliste tel qu'il existe ne pourra changer que lorsqu'il explosera.
Un film à charge contre le capitalisme omnipotent, une critique lucide et intelligente du système vérolé jusqu'au trognon. De quoi devenir un communiste, tiens ! c'est la luuuuutte finaaaale... ouvriers de tous les pays, unissez-vous... et... travailleurs, travailleuses, on vous ment, on vous spolie... et je... Pardonnez-moi, une rechute passagère, Camarade. La nostalgie n'est plus ce qu'elle était. Même les communistes sont devenus capitalistes (Merde in China rulez). Retourne bosser 15h par jour dans ton usine-dortoir à fabriquer des iphaunes.
Costa-Gavras à la manoeuvre n'est pas un débutant et tient la barre sans faillir. Le film reste clair et sait garder le tempo sur le sujet souvent (mal) débattu et insondable des magouilleurs patentés et diplômés, des requins de la finance et autres enfants de putain (les banquiers). Ce n'est pas un documentaire rasoir qui se contente de dénoncer, c'est un vrai film.
Les acteurs donnent le meilleur d'eux-mêmes, les actrices également. Mentions spéciales à Bernard Le Coq et Hippolyte Girardot sans compter le toujours vert Gabriel Byrne ! Par contre, Gad machin est une erreur du casting, il patauge et se débat dans la gadoue, toujours peu convaincant. Quel dommage ! pour un peu il ruinerait le film... virez-le ! Son personnage est pourtant bien étudié, cynique et désabusé à nager en eaux troubles avec tous ses amis... les requins. Mais Gad reste à la masse.
Un film édifiant en tout cas... et qui remue les méninges.
j'ai trouve ce film moyen, le scenario est bon mais ca part dans tous les sens, l'histoire avec la pute est inutile, on sait comment ca fonctionne, j'ai pas trouve elmaleh a l'aise, c'etait pas le bon acteur pour ce role, mais c'est correct quand meme
Ce film n'est pas capital en soi mais c'est un bon film j'ai trouvé. Gad Elmaleh y est magistral dans ce rôle à contre-emploi. Les acteurs secondaires sont eux aussi très bons. L'histoire est simple, facile à suivre, on n'est pas pris dans des conversations techniques impossible à suivre, les conversation sont d'ailleurs très brèves (ordre et obéissance au grand patron !), mais cette histoire tient la route, ça semble si évident que c'est le genre de scénario qui se passe sous nos yeux tous les jours de l'année ou presque.