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    The Immigrant
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    3,1
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    377 critiques spectateurs

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    Paul Rau-fée
    Paul Rau-fée

    15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2020
    Film très sympa, peu de personnage mais ils sont complexes et tellement opposés.
    Pas de surprise casting a la hauteur.
    Fred B.
    Fred B.

    11 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Vu le 27/04/2020
    Arrivée en 1920 de Katowice, en Pologne, avec sa sœur malade, Ewa veut partager le rêve américain. À l'arrivée à New York sa sœur est placée en quarantaine à Ellis Island car elle est atteinte de tuberculose. Ewa ne pense qu'à aller la rechercher. Pour réunir l'argent nécessaire, elle accepte de travailler pour un homme (Bruno) qui semble disposé à l'aider, elle ne réalise que peu à peu que sous couvert d'une troupe de cabaret, Bruno est un proxénète qui va la faire travailler tout en tombant amoureux d'elle. Ewa va tout accepter pour réunir la somme nécessaire à la sortie de sa sœur.

    Très bon film avec une Marion Cotillard (Ewa Cybulska) qui nous montre encore une fois l'étendue de son talent, notamment en ayant bossé les textes en polonais et a réussi à obtenir un excellent parlé, ce qui n'est pas donné à tout le monde. j'ai eu plus de mal avec le personnage de Bruno Weiss (Joaquin Phoenix) que je trouve un brin pourri mais c’est vrai que c'est aussi un personnage torturé: le coup où il fait pression sur l'oncle de Ewa pour que celui-ci la mette à la porte est vraiment minable. Par contre j'ai bien apprécié le personnage de Jeremy Renner (Orlando), j'aime beaucoup cet acteur et je trouve que là, ça le fait bien: bon bien sûr il a le bon rôle mais quand même, ses tours de magie sont bien orchestrés.
    Dans l'ensemble, l'image est poignante et on souffre de cette immigrée Ewa qui par amour pour sa sœur va accepter d'endurer des souffrances indigestes (perdre sa pudeur avec des personnages lambda...). Bon certains commentaires disent que c'est lourd durant tout le film de voir Cotillard passer son temps à larmoyer... perso, j'ai pas eu cette impression, si on se met vraiment à la place de son personnage qui débarque dans un pays inconnu et forcément par naïveté et par besoin d'argent pour vivre et soigner sa sieur va accepter l'impensable, on ne peut pas dire qu'elle passe son temps à larmoyer... Elle aurait pu abandonner sa sœur, et ne penser qu'à elle mais elle ne renoncera jamais à ses idéaux et à sa foi, respect!
    Le films souffre de quelques longueurs mais dans l'ensemble ce drame est remarquable
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2022
    Deux orphelines polonaises débarquent dans l'Amérique des années 20.
    Un drame social prenant et émouvant mais manquant un peu de puissance, qui met en scène l'envers de l'American Dream, l'âpreté de l'exil mais la force de l'espoir, porté par la bouleversante Marion Cotillard et l'excellent Joaquim Phœnix. 3,75
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2020
    The Immigrant est surprenant : il fait preuve, dès son introduction, d'une tendance au mélodrame jusqu'ici absente du cinéma de James Gray. Peut-être plus grand public, plus banal et moins habile, le cinquième film du réalisateur verse dans l'expression de l'émotion la plus frontale en abandonnant, de fait, sa justesse et sa discrétion habituelles, qu'il scénarise des drames amoureux, mafieux ou Shakespeariens.

    Il n'abandonne pas, cependant, sa tendance à la riche caractérisation de ses personnages souvent pauvres (en moyens comme en amour) : ainsi, de la très juste Marion Cotillard (elle est impressionnante de sobriété) au plus excessif Joaquin Phoenix (qui trouva là un rôle de composition comme il les aime), différentes personnalités nous seront présentées, le tout bouclé par la ruse et la traitrise de Jeremy Renner, tout aussi juste et crédible que le reste du casting.

    Gray, s'exerçant au film d'époque pour la première fois de sa carrière, bâtira en parallèle une reconstitution du New York d'il y a un siècle avec réalisme et honnêteté, tant il n'hésite jamais à présenter le quotidien des habitants de ses bas quartiers dans leur plus abominable routine, souvent faîte de fuite, de dilemmes mués en compromis, de mensonges, de trahison par égoïsme, pour les yeux si particuliers d'une femme à la quête complexe.

    C'est là que le personnage campé par Cotillard, Ewa Cybulski, permet l'éclosion dans l'intrigue de la majorité des thématiques de la carrière du réalisateur : immigrée juive devant faire face à la cruauté de sa terre d'adoption, une Amérique impitoyable et hostile pour qui en est étranger (il l'exprimait bien plus adroitement avec Tim Roth dans Little Odessa), elle passe la longueur du film en allant à l'encontre de ses idéaux pour protéger sa soeur en danger de mort, puisqu'atteinte d'une maladie contagieuse et létale (entre autre, la tuberculose).

    C'est dans son interaction avec Phoenix, interprète de Bruno Weiss, que l'on notera le plus la volonté de faire dans la bourrinage intensif : The Immigrant se contentant de montrer comment ses acteurs sont très talentueux, perdra en chemin le soucis du détail de Gray tant il parcellera son triangle amoureux de réactions incompréhensibles engagées par des personnages aux personnalités plus incohérentes que complexes.

    Cybulski étant la plus approfondie et intéressante, c'est pour Weiss que tout cela se complique : tiraillé entre son amour pour elle et pour l'argent, il enchaîne des prises de décision improbables comme s'il était écrit non pas pour avoir du sens et de la cohérence, mais bel et bien pour faire avancer l'intrigue à n'importe quel prix : c'est ainsi qu'on ressentira un manque flagrants de scènes essentielles à l'intrigue et aux avancées des rapports entre les trois personnages centraux, celui de Jeremy Renner, le magicien Orlando, rencontrant la même problématique.

    C'est que Cotillard est si bien développée que l'impasse est faîte sur les autres : l'on appréciera ou non, l'un d'entre eux est au moins admirablement bien caractérisé et lance le film dans une dynamique plutôt touchante où l'on s'identifiera sans problème à elle, où l'on mesurera la difficulté de ses dilemmes en même temps que la profondeur de ses enjeux, le tout conduisant irrémédiablement, il fallait s'en douter, vers une tragédie à la conclusion surprenante, Gray ne proposant jamais le même schéma de fin à son public.

    On sera cependant surpris de se rendre compte que The Immigrant est un film plutôt convenu, dont on prévoira la majeure partie des éléments perturbateurs; de même qu'il écope d'une certaine manière de l'outrance des films clinquants, il vire rapidement dans une caricature des thématiques habituelles du réalisateur, qui s'il garde ici son talent pour la mise en scène (accompagnée d'une photographie réussie mais peut-être un poil trop monochrome) apporte moins de soin à son écriture.

    Cela se ressentant dans les personnages, le développement des thématiques qu'il affectionne n'en sortira bien sûr pas indemne : la question de l'immigration, résumée à un lancement d'intrigue quand elle pouvait représenter un contexte d'évolution du personnage de Cotillard, est en ce sens si superficielle qu'on ne reconnaît l'artiste que pour le choix des thèmes, plus pour leur façon de les évoquer.

    Ainsi, The Immigrant, décevant à plus d'un titre, garde encore les qualités formelles habituelles de son réalisateur surdoué, ne perdant pas tout de son labyrinthe émotionnel si caractéristique. Forcé quelques fois (le monologue final de Phoenix pue la prestation à Oscars), il témoigne d'une justesse propre à Gray, d'un humanisme si délicat que le dernier plan, d'une composition incroyable, résumera en un moment éphémère, qu'on aimerait saisir et garder en mémoire jusqu'à la fin de nos jours. La déception vaut bien le détour pour terminer sur l'un des plus beaux plans de conclusion de l'Histoire des drames.
    RamiValak
    RamiValak

    7 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Détestable

    Seul réel faux pas dans la carrière de James Gray, film raté à cause d'un personnage principal totalement antipathique, et je pense que c'est la faute de Marion Cotillard. Elle ne joue pas très bien et ne transmet aucunes émotions, ce qui pose réellement problème quand on se retrouve à avoir plus de pitié pour Joaquin Phoenix même quand il fait des mauvaises actions. La froideur du jeu de Marion Cotillard la déshumanise complètement, ce qui contraste énormément avec les scènes où Joaquin Phoenix pleure par exemple. Le personnage de Jeremy Renner est également assez peu consistant, il est plutôt secondaire dans l'histoire et lui aussi n'est pas très attachant. Contrairement aux autres films de Gray, qui parviennent à nous mettre en empathie avec des personnages moralement ambigus, on reste loin de personnages pourtant profondément vertueux, comme celui de Jeremy Renner. C'est le personnage le plus négatif dont on se sent le plus proche, car plus humain. Résultat je me suis plutôt ennuyé devant le film, le récit stagne pendant assez longtemps et les scènes uniquement portées par Cotillard ne fonctionnent pas. Je sauve la photographie plutôt soignée signée Darius Khondji, notamment le dernier plan, très bien pensé et très beau visuellement mais aussi symboliquement. La fin me paraît un peu trop bonne au passage, car le seul personnage qui souffre c'est Phoenix mais il est plutôt le méchant de l'histoire. Film inintéressant, ennuyeux, oubliable et insignifiant.
    lewis
    lewis

    8 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2020
    Il a certaines choses de très grande qualité dans The Immigrant : la réalisation impeccable, un bon casting avec des acteurs convaincants (même si, pourquoi Marion Cotillard plutôt qu’une Polonaise ?), le contexte bien reproduit de l’Amérique des années 20, les décors, les costumes.
    Mais il y a aussi ce scenario, parfois improbable et dans lequel on ne rentre jamais complètement, de la petite histoire d’une immigrante dans la grande Histoire de l’immigration aux Etats-Unis. spoiler: Un mac qui s’éprend de l’une de ses recrues… Deux cousins qui finissent par s’entre-tuer pour une femme… Ce mac qui finit par retourner sa veste (sans raison apparente) et rendre sa liberté à sa prostituée favorite…

    Disons que c’est un film avec une belle ambition mais qui fait malheureusement plouf (ou au moins à moitié) à cause d’une intrigue bâclée, voir digne d’une sériée télé.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2019
    The Immigrant est un film plutôt convaincant, même si dans ce registre, je n'irais pas jusqu'à dire qu'il s'agit du meilleur.
    Le film retranscrit plutôt bien l'ambiance du New York des années 20. L'arrivée des immigrés dans le Nouveau Continent m'a l'air bien réaliste dans ce film, elle colle plutôt bien aux récits historiques que nous avons de cette période des États-Unis (que ce soit l'arrivée sur Ellis Island ou les difficultés d'intégration par la suite). Le personnage d'Ewa est emblématique de la vie des immigrés aux États-Unis et de la galère que ça a été de fouler cette terre pleine de promesses.
    Malheureusement, ce n'est qu'une retranscription à une ancienne époque d'une réalité qui existe toujours aujourd'hui (l'activité de proxénétisme autour de jeunes femmes sans papier ni argent).
    Marion Cotillard est parfaite en jeune femme à la fois fragile et forte, déterminée mais perdue dans une nouvelle vie qui ne lui correspond pas. C'est tout de même assez surprenant que James Gray ne soit pas allé chercher une actrice polonaise pour ce rôle. Elle est entourée par un toujours très juste Jeremy Renner et surtout Joaquin Phoenix, au sommet de sa forme, dans un rôle plus tordu et ambigu que jamais, inspirant à la fois la pitié et le dégoût spoiler: (la rédemption de son personnage est très émouvante)
    .
    L'intrigue à un peu tendance à tourner facilement au psychodrame, à tel point qu'on voit assez facilement venir les différents rebondissements (les ficelles étant parfois un peu grosses).
    Au final, malgré la qualité visuelle indéniable du film et son trio d'acteur impeccable, le film manque d'une certaine originalité pour qu'il soit vraiment marquant.
    Et la dernière demie-heure du film, chute tout de même en tension et en rythme et manque de palpitant (au final, l'intrigue tournant autour de la sœur d'Ewa est moins intéressante que celle autour du triangle amoureux).
    Ça reste tout de même un film de bonne facture.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    "The Immigrant" nous montre une belle reconstitution de New York dans les années 20. Cette romance dramatique, coécrite et mise en scène par James Gray, nous montre les conditions de vie pour le moins difficiles d'émigrés venus réaliser leur "rêve Américain".
    Si le film manque un peu de brillance et de rythme, il est heureusement sauvé par la distribution avec la superbe prestation d'actrice de Marion Cotillard qui porte le film avec ce difficile rôle central. Elle est bien secondée par un excellent Joaquin Phoenix (Bruno Weiss) et Jeremy Renner (le beau gosse que l'on voit trop peu).
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 octobre 2019
    très leeeeent pour un scénario prévisible, heureusement que le parfait Joachim Phoenix est la pour nous
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Avant de voir Ad Astra j'essaye de rattraper les Gray que je n'ai pas vu et je dois dire que je suis peut-être un poil déçu de ce The Immigrant. Si je trouve que le film est techniquement très bien réalisé, on a des beaux décors, une distribution au poil, des personnages ambigües (surtout Phoenix), une belle lumière, un cadre absolument parfait... et que tout est fait pour sublimer Marion Cotillard, qui aura rarement était aussi belle...

    Je trouve le film peut-être un poil ronflant, trop académique... comme s'il manquait de vie, comme si James Gray avait oublié d'instaurer un peu d'émotion dans son mélodrame. Alors il y a de l'émotion, au début et à la fin je dirais, mais disons qu'il aurait dû en avoir plus, qu'on se fasse littéralement emporter par cette belle histoire, par ces personnages.

    On retrouve les obsessions de Gray, notamment autour de la famille, de son déchirement et des choix faits par les personnages pour tenter (ou non) de la maintenir ensemble alors que la facilité et le bonheur individuel viserait à faire d'autres choix. Et j'apprécie vraiment ça, notamment avec le personnage de Jeremy Renner qui vient offrir à Cotillard un petit moment d’accalmie, une porte de sortie pour le personnage... Porte de sortie que l'on sait qu'elle ne pourra pas prendre, ce qui rend l'espoir procuré par Renner d'autant plus tragique.

    Mais malgré ça, malgré Phoenix qui est vraiment excellent en proxénète amoureux, avec tous les dilemmes internes que ça engendre, ben le film ne décolle jamais vraiment. Il reste un peu trop délicat là où il aurait fallu du bruit et de la fureur. Même chose pour le personnage de Cotillard qui est un peu trop prévisible, un peu trop écrit comme une oie blanche qui surplombe un peu tout ça... alors qu'il aurait été plus intéressant de la voir prendre du plaisir, malgré l'adversité, malgré les coups durs, à sa vie New-Yorkaise faite de débauche. Disons qu'elle fait un peu trop la gueule et est trop monomaniaque, n'a pas assez de contradiction pour la rendre réellement humaine et attachante.

    Donc elle a beau être le personnage central, je me suis plus intéressé à Phoenix, personnage complexe dont on comprend les motivations, les remords, les regrets.

    Reste que j'ai bien aimé le fait de peindre cette immigration comme une souffrance, comme un espoir qui se trouve pris de plein fouet par le réel... la pauvreté et la nécessité de survivre.

    Bref, à défaut d'être le meilleur Gray, on y retrouve ce que l'on aime dans son cinéma, son sens du cadre, ses dilemmes familiaux... mais ça reste trop sage.
    shindu77
    shindu77

    95 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 août 2019
    Le film n'est pas inintéressant mais j'espéré mieux. Surtout avec les trois têtes d'affiche au casting. Ils sont d'ailleurs bon malheureux respectifs mais le film Patti d'une mise en scène pas assez adapté est trop longue par moment.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2019
    Beau film un peu mélo, un peu dérangeant. Mais Marion Cotillard est somptueuse comme d'habitude. Rien qu'elle mérite qu'on supporte des scènes plutôt dures.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    215 abonnés 2 867 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Marion Cotillard est époustouflante, autant que Joaquin Phoenix déçoit. James Gray renouvelle l'expérience de Two Lovers mais ici on reste distant. Tout y est trop beau pour réellement se transposer en 1920. Sublimé par la photo et sa composition, on est dans notre canapé et on y est bien, mais on ne vie pas son histoire.
    jthuil
    jthuil

    15 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2019
    Une histoire somptueusement filmée, aux personnages versatiles, et tragique comme James Gray les aime tant. Et nous aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 décembre 2018
    Une histoire dramatique sur les mouvements importants de migration vers l’Amérique, des miséreux quittant leurs pays natals pour une meilleure vie qui se révèlera pas aussi idyllique, des moments de tristesse, poignant et d’ode théâtrale.
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